24 octobre 2006

Ma contribution à la présentation du web 2.0

Beaucoup de gens se demandent ce qu’est le web 2.0. Il est temps de faire un article sérieux le sujet. Je m’y atèle. Chacun son tour.

La moindre des choses est que je me fasse aider par wikipedia, vous savez l’espèce d’encyclopédie dont on est pas sûr de ce qui est écrit dedans mais qui existe pour notre plus grand bonheur à tous.

Web 2.0 est un terme souvent utilisé pour désigner ce qui est perçu comme une transition importante du World Wide Web, passant d'une collection de sites web à une plate-forme informatique à part entière, fournissant des applications web aux utilisateurs.

J’espère que vous avez compris !

Les défenseurs de ce point de vue soutiennent que les services du Web 2.0 remplaceront
progressivement les applications de bureau traditionnelles.

Je traduits : c’est un retour 20 ans en arrière. A l’époque, les terminaux étaient bêtes comme leur pieds et les logiciels étaient sur des ordinateurs centraux (rappelez vous l'ordinateur du guichetier de votre banque il y a vingt ans). Les terminaux n’avaient juste qu’un écran et un clavier (rappelez vous aussi les minitels).

Ensuite, on a eu le développement des PC avec des trucs de plus en plus puissants, et donc des applications qui se lançaient en local.

Nos braves PC permettaient de faire un tas de truc en local, notamment de la bureautique… et on redécouvre maintenant que l’informatique c’est aussi le partage d’informations (échange de fichiers, accès à des bases de données centralisées).

Voilà : le web 2.0 est un retour à ce qui se faisait au début de l’informatique.

Dans sa conception originale, le Web (nommé dans ce contexte le « Web 1.0 ») comprenait des pages web statiques qui étaient rarement mises à jour, voire jamais. Le succès de l'ère dot-com se basait sur un Web dynamique (parfois appelé « Web 1.5 »), où des systèmes de gestion de contenu servaient des pages web dynamiques, créées à la volée à partir d'une base de données en constant changement.

C’est clair ? Ca fait 20 ans que je bosse dans l’informatique. J’ai toujours l’impression que les informaticiens parlent pour eux-mêmes.

Je vais essayer de traduire. Au début les pages web ne changeaient quasiment jamais (un peu comme mon site http://www.jegoun.com/ avec les photos de vacances mises à jour… à chaques vacances). Après ils ont inventé un système qui facilitait un changement fréquent (un peu comme des « vieux » sites d’actualité : il ne faut pas refaire la mise en page pour réafficher les trucs, il suffit de rentrer le texte et les photos et la machine s’occupe de la mise en forme).

Le Web était considéré principalement comme un outil de diffusion et de visualisation de données, où des aspects comme le nombre de pages vues et l'esthétique revêtaient une très grande importance.

Oui… Mais le web 2.0 n’a pas enterré les anciennes utilisations du web !

Les partisans de l'approche Web 2.0 pensent que l'utilisation du Web s'oriente de plus en plus vers l'interaction entre les utilisateurs, et la création de réseaux sociaux rudimentaires, pouvant servir du contenu exploitant les effets de réseau, avec ou sans réel rendu visuel et interactif de pages Web.

Vous voulez encore que je traduise ? Le bastringue est de plus en plus puissant ce qui permet de créer de nouvelles applications qui pourront concerner un large public ou un groupe restreint d’utilisateurs.

En ce sens, les sites Web 2.0 agissent plus comme des points de présence, ou portails web centrés sur l'utilisateur plutôt que sur les sites web traditionnels.

Je ne traduis pas. Mais les gugusses de chez Wikipedia ils ont un peu de mal à expliquer des trucs qui n’existent pas…

Je résume le tout une première fois.

Internet s’est « autoalimenté » : il a permis les échanges entre les développeurs, ce qui a permis des progrès techniques et leur standardisation. La technologie permet d’avoir des serveurs plus puissants et l’accroissement du débit (vitesse de communication sur internet) permet d’échanger plus d’informations entre le PC et le serveur et de déporter des traitements sur un serveur central (et donc de ne pas avoir à installer de logiciel sur les PC).

Mais, « comme il n'existe pas d'accord unanime sur ce que le Web 2.0 signifie précisément, le terme peut désigner des choses radicalement différentes suivant les personnes. » je ne sais pas si ma contribution va changer ça. Il faudrait que j’emploie des termes compliqués comme RSS, ATOM, Javascript, XML, SOAP, REST, RDF, … pour avoir l’air intelligent. Mais comme, à mon avis, la notion de web 2.0 est avant tout une démarche marketing, ça serait du gaspillage.

Par exemple, beaucoup de personnes faisant la promotion du Web 2.0 parlent de HTML bien formé et valide. Cependant, peu de sites actuels adhèrent à ce standard. De même, alors que le Web devrait tendre vers plus d'accessibilité, l'utilisation d'AJAX peut rendre les sites complètement inutilisables aux personnes naviguant sans le support du JavaScript, ou avec un navigateur ancien.

L’utilisation d’AJAX pour récurer HTML avant de danser la java ? Ca devient compliqué… J’abandonne.

Et je résume encore : c’est une évolution technologique naturelle mais on lui a donné un joli nom pour pouvoir gagner plus de sous.

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