Ces longs travaux de la maison...

 

Au moins, avec les billets de ce blog au sujet de la maison, on pourra faire une thèse sur ce qui empêche les travaux d’avancer… Il y a à peu près un an, je m’imaginais qu’une partie des travaux serait terminée avant l’été dernier. J’en suis à me demander s’ils seront terminés pour l’été prochain. Mais c’est la première fois de ma vie que je me lance dans un tel chantier !

Il ne s’agit pas, pour moi, de chercher des responsabilités. J’en ai largement ma part (quand je ne suis pas à Loudéac, je ne pense pas aux travaux et je ne peux pas convoquer les acteurs quand je m’y pointe !). Ca avait été beaucoup plus rapide pour les réparations du toit et sur la pompe à chaleur ce qui avait aiguisé mon optimisme !

Pour mémoire, en avril 2024, j’avais été contacté par une société « départementale » (par opposition à des artisans locaux) lors d’une opération commerciale sur la commune alors que j’étais bien décidé à faire des travaux sur le toit (j’avais des grosses fuites) et à changer le système de chauffage (j’étais fatigué de dépenser 1000 euros par an pour la réparation de pannes mineures tout en ayant un chauffage poussif). Les pompes à chaleur étaient à la mode et je me suis bien documenté. J’avais par ailleurs la volonté de corriger les erreurs du passé dans la maison (la présence de deux ballons d’eau chaude en plus de la chaudière au fuel). On a organisé un rendez-vous en quelques jours, j’ai présenté mon cahier des charges, j’ai reçu les devis et tout était fait en une paire de mois.

Par ailleurs, j’ai bien été retardé par tout ce qui concerne le jardin et de rangement et le débarras du fourbi de ma mère.

 

Tiens ! J’ai un peu de temps pour retracer l’historique.

Ma mère est entrée en maison de retraite à l’été 2018. Avec ma sœur et mon frère, on se répartissait l’entretien de la maison, ce qui se limitait, à peu près, à s’assurer du bon fonctionnement de la chaudière et du paiement (par ma mère) des différentes factures. Ma mère continuait à s’occuper des petits travaux du jardin et nous nous débrouillions pour les « corvées annuelles ».

Ma mère est morte en mars 2023 et la succession était réglée en juillet : je suis devenu propriétaire de la barraque.

On a commencé à ranger la maison mais il est apparu assez rapidement que nous ne pourrions pas nous en sortir tant ma mère avait accumulé des conneries. J’ai commencé à chercher des entreprises pour le faire (sans y mettre une énergie débordante, non plus !). En mai 2024, j’ai reçu un devis mais force est de reconnaître qu’il faisait un peu mal au cul…

Déjà que la boite sur laquelle je comptais pour faire le gros nettoyage puis l’entretien du jardin m’avait fait faux bond (le patron m’avait promis de passer avant la fin 2023 pour faire un devis mais il n’est jamais venu), je me suis senti un peu seul… Heureusement, un « futur ami » s’est proposé pour faire le jardin devant la maison et pour débarrasser une partie des dépendances, avant l’été 2024. Je commençais à avoir le feu aux fesses : il fallait que je libère l’espace pour les chauffagistes. Ma sœur et ma nièce ont passé leur mois d’août à la maison. Ma nièce a abattu beaucoup de boulot dans les pièces de l’étage pour vider les armoires et bibliothèques.

 

C’est vers mars ou avril 2024 que j’ai commencé à parler « beaucoup » de la maison dans Facebook et un autre blog, avec notamment mes interrogations sur les pompes à chaleur, puis début mai, ici.

 

A la fin de l’été 2024, dix-huit mois après la mort de ma mère, le toit avait été réparé, tout comme les gouttières, la pompe à chaleur (et tout ce qui va avec) installée, l’avant du jardin nettoyé, les dépendances du rez-de-chaussée « vidées » et les armoires des étages rangées ou vidées.

J’avais pris contact avec Romain, mon copain architecte mais j’avais tardé à prendre un vrai rendez-vous (je crois que ça a été fait à la fin de l’année).

 

Vers mars, j’ai trouvé des margoulins pour faire le reste du jardin. Il était plus que temps car le mimosa s’était cassé. Ils avaient fait le boulot sans bien finalisé et c’était très cher. J’avais fini par me fâcher quand ils avaient voulu me compter un supplément de 500 euros pour tailler 10 mètres de bambous… Jusque là, j’avais été acculé mais ça commençait à bien faire. J’ai donc contacté l’entreprise qui travaillait chez ma voisine pour reprendre en main ce putain de jardin. Ils sont venus début juillet 2025 (puis il y a un mois pour « préparer l’hiver »).

Vers cette époque (le premier semestre ?), j’ai trouvé dans Facebook une entreprise pour vider la cave, me débarrasser de quelques armoires et surtout d’un gros paquet de livres. Ils sont revenus plus récemment (après l’été ?) pour vider le garage et me débarrasser de quelques trucs qui trainaient.

J’ai aussi trouvé quelqu’un pour laver les murs de la maison (c’est un peu psychologique mais, en plus des travaux que j’avais en tête et de quelques plans pour le jardin, j’avais en plus la maison la plus sale du quartier).

Ma sœur et ma nièce sont revenues passer le mois d’aout 2025 à la maison et elles ont pu vider les placards de l’étage (en transférant les affaires dans des caisses étanches, dans la cave).

Pendant toute cette période, on a avancé avec Romain et on a fini l’été en « validant la salle de bain » et tout ce qui a permis de demander les premiers devis.

 

Au fond, à tirer des plans, dans le blog, on a l’impression que ça n’avance pas mais, en fin de compte, en deux ans et demi, il y a eu du boulot d’abattu ! Et 50000 boules comme on dit dans le jargon du métier.

En comptant le matelas neuf, le congélateur… mais pas le vélo ! Le tout pour une maison pas plus habitable qu’avant (sauf qu’il y a du chauffage, un toit à peu près étanche et un jardin dans lequel on peut pénétrer).

 

Et maintenant ?

 

Si je fais ce billet, aujourd’hui, c’est qu’il y a eu une avancée importante, hier ! D’une part, j’ai pris contact avec la banque pour qu’elle me débloque beaucoup d’oseille à partir de mes placements. Dans mon dernier billet, j'annonçais que j'allais prendre contact mais repoussé tous les jours... Cette fois, c'est fait !

D’autre part, j’ai validé le devis pour les huisseries (avec quelques réglages à faire). J’ai aussi proposé à Romain qu’on se voit pour faire le point sur tout (on va pouvoir commencer à travailler sur les huisseries mais il va bien falloir se lancer pour le reste). Je lui ai aussi confirmé que j’allais refaire la cuisine.

Enfin, j’ai « relancé » mon chauffagiste – couvreur pour des travaux complémentaires (je mets « relancé » entre guillemets, c’est moi qui suis en retard pour confirmer un devis complémentaire pour des ardoises à changer).

Ce qui pour moi fait beaucoup de boulot pour une seule journée !

 

J’avais déjà évoqué cette pièce dans des derniers billets mais j’ai eu deux nouveaux déclics. Tout d’abord pourquoi ne pas changer l’électroménager (hors frigo et lave-vaisselle) ? Le four est dégueulasse et je me fous d’avoir le gaz alors que je n’utilise que les plaques vitrocéramiques). Ensuite, pourquoi se baser sur l’aménagement actuel et se contenter de remplacer les meubles trop vieux ?

 

Et les huisseries ?

 

J’ai validé le devis pour la porte de la véranda. C’est très cher dans l’absolu compte tenu du fait que je ne passe jamais par là et qu’elle ouverte 8 mois par an. Et encore, je ne la manipule que deux fois an : une fois dans un sens, une dans l’autre.

J’ai validé le toit de la véranda. Les fuites sont devenues trop importantes (elle a près de 45 ans, je crois).

J’ai validé la pose d’un volet électrique à la petite fenêtre du séjour (le volet actuel était en bois) et l’électrification des volets de la fenêtre du bureau et de la future salle de bain pour différentes raisons.

J’ai validé le remplacement de la petite fenêtre de la buanderie (c’était tout de même indispensable).

J’ai validé le remplacement de la baie vitrée du porche (devant la poste d’entrée) qui avait plus de cinquante ans et que j’étais à peu près le seul à pouvoir ouvrir sans forcer…

 

Pause.

 

Je n’ai pas validé le remplacement de la porte entre le garage et l’entrée. C’est ma décision la plus difficile à expliquer… Je me lance mais disons que ce que j’avais imaginé ne me satisfait pas totalement et que le coût serait bien trop élevé pour un résultat assez moche (les portes auraient été « dépareillées » dans l’entrée).

Je voulais un digicode (et une reconnaissance faciale) mais c’est très cher ! Et j’avais peu de justifications (en fait, je voulais une porte sécurisée pour me permettre de laisser le portail du garage ouvert quand je sortais à vélo). Il fallait tout changer. J’ai envisagé de ne pas mettre le dispositif électronique mais le coup restait significatif. En d’autres termes, en refusant toute modification sur cette porte, je me donne la possibilité de franchir le pas dans quelques années, quand j’aurai une voiture et que je ne prendrai le vélo que pour aller au bistro (ce qui permet de rentrer en évitant les contrôles alcootest…). En complément, je compte déplacer les poubelles devant la véranda (ce qui nécessite de paver) ce qui fait que la porte du garage ne sera plus nécessaire pour y accéder d’autant que j’aurai remplacé la porte de la véranda (tout s’imbrique dans mon crâne).

J’ai validé le changement de la porte à l’arrière de la maison mais sans électronique. Dans la mesure où la porte que j’utilise le plus souvent, celle que j’évoquais à l’instant, reste manuelle, électrifier une autre n’avait pas trop de sens.

J’ai validé, en revanche, le remplacement de la porte d’entrée principale (sous le porche) avec un digicode (en demandant la reconnaissance faciale qui n’était pas prévue dans le devis).

Comme pour l’autre ma décision est un peu compliquée à expliquer, d’autant que la porte actuelle est en bon état malgré son âge avancé (66 ans). Il faudrait que je change la serrure car l’actuelle n’est pas suffisante. Cela aurait été un peu compliqué. Et il me reste le besoin de laisser des gens entrer sans avoir de clé (des artisans par exemple).

 

J’aurai donc un digicode au lieu de trois mais on ne va pas en chier une pendule.