28 août 2010

Olympe et le plafond Twitter

Suivant mon conseil, Olympe a utilisé Friendorfollow pour déterminer la liste des comptes twitter auxquelles elle est abonnée mais dont les tauliers ne sont pas abonnés au sien. N’allez pas croire que je surveille Olympe, je lui ai juste filé un coup de main et je suis allé voir, ce matin, si elle s’en était sortie. Oui, visiblement.

Quand on crée un compte twitter, on cherche à se faire des potes. On « followe » quelques gugusses, des copains, des gros blogueurs, … Puis la routine s’installe, au bout d’un an ou deux, on se retrouve avec des centaines de followers et la TL devient un bordel incommensurable. Il faut alors supprimer des abonnements pour reprendre du souffle.

Le premier réflexe est amusant : on commence par virer les abonnements inactifs. Des outils nous aident à ça. On a bon fond. On se dit « Ah ! Mais il est inactif, il ne sera donc pas vexé si je le  vire. » Certes ! Mais ce n’est pas un compte inactif qui pollue la TL, par définition…

Pour ma part, j’ai choisi de virer systématiquement tous les gugusses (ou presque) qui n’étaient pas abonnés à mon compte. Même s’ils sont très drôles, très intéressants, … ma TL contient suffisamment de conneries pour que je puisse me permettre d’en virer.

Finalement, j’ai bien espionné Olympe (illustration). Elle a viré du monde mais a gardé un tas de « comptes institutionnels » (journaux, journalistes, personnalités politiques, …). Moi pas. J’ai appliqué mon principe général. En fait, soit ces comptes produisent par rafales et deviennent très chiants, soit ils produisent tellement rarement que la probabilité de tomber sur un twit intéressant, au bon moment (quand vous avez du temps de cerveau disponible), est dérisoire.

Je vire.

Et je vous conseille de le faire au fil de l'eau plutôt que d'avoir 200 abonnements à virer à la chaîne.

12 commentaires:

  1. Par rapport aux médias et plus généralement aux sites institutionnels, je trouve effectivement que de suivre leurs Tweets identiques aux contenus qu'ils poussent par Rss ne servent à rien. En revanche, suivre les "journaleux" qui sont à l'origine de la production des médias peut être intéressant.

    Intéressante analyse et très bon outil.

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  2. Denis,

    Merci.

    Oui, c'est intéressant mais ça a des effets pervers dont j'ai moi-même été victime (mon patron a coupé les accès à Twitter, donc je n'ai plus de problème). On devient plus focalisé par la soif d'information, par le scoop, qu'on ne regarde plus l'information elle-même et qu'on oublie d'analyser l'impact qu'elle aura réellement, notamment sur les gens qui ne sont pas autant "au fait" de l'information que nous.

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  3. Je fais de même... tous les mois, je vire ceux que je suis et qui ne me suivent pas en retour...

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  4. Vu de l'extérieur (je n'ai pas twitter) c'est une conversation très étrange.

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  5. J'essaie d'imaginer le monde entier twitterisé.

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  6. Homer,

    Je fais ça beaucoup plus souvent. Et en plus, je vire les casse-couilles.

    Suzanne,

    Il y a des moments très rigolos, comme la tranche 19h 21h où certains soirs j'arrive à discuter simultanément avec une dizaine de personne, le tout sans négliger mes copains de comptoir !

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  7. C'est parce que tes explications étaient parfaites. Mais tout ça prend un temps fou. Je vais voir ce qui se passe sur ma nouvelle tl et je rajouterai ou jenleverais ensuite d'autres comptes

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  8. Oui, je me doute que tu as passé du temps !

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  9. Je suis toujours très attentive aux différentes utilisations possibles de Twitter et à ce genre d'explications, pour une raison toute simple : j'essaie de comprendre comment on peut suivre des centaines de personnes... Le volume de la TL me semble ingérable.

    Pour ma part, je suis des gens qui ne me suivent pas toujours : et ça ne me dérange pas. Je les suis parce que leur contenu m'intéresse (y a de tout : des potes, avec ou sans blog, un peu de journaleux, des gens que je ne connaissais pas mais qui sont vraiment passionnants... Bref c'est varié).

    Je ne fais pas de follow-back automatique parce que je n'arriverais pas à suivre une TL trop fournie, mais je veille à tj ouvrir deux onglets : ma TL et la page des "mentions @LaPeste". Ainsi, au cas où un follower que je ne followe pas s'adresse à moi, je peux le voir, et lui répondre. C'est un compromis qui me semble courtois, et honnête.

    Sinon, avec TweetDeck j'ai fait des listes qui me permettent de "découper" ma TL globale. C'est pas mal...

    Je vais jeter un oeil à ton outil, ça a l'air intéressant.

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  10. La Peste,

    Ce qui m'intéresse, ce sont les discussions que je peux avoir avec les potes (et les potesses). Un gugusse qui ne me followe pas ne pas être considéré comme tel ! Pourquoi devrais-je accorder de l'attention à un type qui m'ignore ?

    Pour le reste, on finit toujours par être courant, par être rattrapé par les flux intéressant : c'est justement ce qui fait l'intérêt de twitter !

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  11. Alors oui. Mais en même temps non.
    J'ai utilisé cet outil depuis mes quasi débuts sur Twitter (oui comme je me la pète, hein, mais en fait pas, j'y suis venue tardivement au zoziau bleu). Ca m'a évité une TL trop fournie et ingérable et ma stratégie en la matière est à peu près identique à celle de la Peste. Je navigue entre TL et mentions. Je suis de rares personnes qui ne me suivent pas, parce que j'y trouve mon compte (mon compte Twitter, ah ah) mais cependant un point m'interpelle dans ta démonstration : si tous ceux qui me follow devaient suivre ton conseil et donc me défollower, d'un coup, ça me ferait tout drôle et il ne me resterait pas grand monde...

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  12. Frieda,

    Il m'en resterait à peu près 1000...

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