24 janvier 2014

Viens faire un tour dans Google+ !

Tu en as marre de l'agitation de Twitter et tu es fatigué du ronron de Facebook ? Viens nous rejoindre dans Google+. Tu es déjà venu et tu es persuadé qu'il n'y se passe rien ? Forcément, tu n'y fais rien ! Toujours le même problème : l'œuf ou la poule ? Quand tu as ouvert ton compte Facebook, il s'y passait quelque chose d'intéressant ? Avec Google+, tu voudrais arriver directement avec du flux...

Tout d'abord, arrête de vouloir à tout prix comparer les trois. Tiens ! Commence part t'ôter du crâne que Google+ est un réseau social. Change de paradigme comme ils disent, ces cons. Google+ n'est pas un réseau social. Répète après moi : Google+ n'est pas un réseau social. D'ailleurs, c'est quoi, un réseau social ?

Google+ est une couche sociale pour les applications Google. Ça ne veut rien dire, tu me diras. Ce n'est pas grave. Pour utiliser Twitter ou Facebook, tu fais quoi ? Tu vas dans Twitter ou Facebook. Pour aller dans Google+, tu ne fais rien. Tu y es. Tout cela est conceptuel, on s'en fout donc.

Tu cherches la véritable recette du sandwich jambon beurre. Avant tu allais dans Google et tu tapais "recette sandwich jambon beurre". Avec Google+, tu iras dans Google+ pour faire cette recherche et vu auras les recettes préférées de tes contacts.

Pour ça, il faut des contacts. Lors de ton premier passage dans Google*, tu as importé tes contacts de messagerie. Tu as vu ton mur. Tu t'es dit : il y a les mêmes imbéciles que dans Facebook, ça ne sert à rien et tu t'es barré. T'es con. Tout l'art consistera donc à trouver des contacts intéressants. Il y en a.

Avant de commencer, il va te falloir organiser tes cercles. Que sont les cercles ? Des groupes de contact. Tu peux avoir, par exemple, "potes", "informations geek", "informations économiques",... Pour ma part, ils sont triés par degré d'affinité. Certains peuvent être dans plusieurs cercles. Par exemple, j'ai un cercle "blogueurs parisiens" qui contient toutes les personnes que j'invite quand je fais mes réunions de blogueurs. En trois clics, l’invitation est faite.

Ne te bile pas trop. Et sois pragmatique. Par exemple, j’ai un cercle avec mes potes blogueurs qui ne font que diffuser leurs billets de blogs. Ca me permet de ne pas les suivre, vu que je suis abonné autrement à leurs blogs. Ne leur dites pas.

Je vais poursuivre mais je tiens à insister sur certaines différences entre Google+ et ses rivaux. Quels sont les modèles économiques de Facebook et Twitter ? Ben oui, quoi… Ce sont des sociétés commerciales, il faut qu’elles gagnent de l’argent. Comme c’est gratuit, on l’oublie souvent. D’ailleurs, ça me fait bien rigoler. J’ai un tas de potes gauchistes qui partent à l’assaut de la finance mondiale en utilisant ces deux géants côtés en bourse. Toujours est-il que l’essentiel des revenus provient de la publicité qu’ils affichent, Facebook gagnant aussi du pognon avec les applications. Google+ ne gagne pas d’argent. Ce n’est pas le but. Google gagne du pognon avec d’autres services. Réfléchis bien à cela, à l’occasion et au fait que ce n’est pas la seule application sans gain pour Google.

J’ai dit que Google+ n’étais pas un réseau social mais une couche sociale des applications Google. Je vais citer les plus importantes : le moteur de recherche, Gmail et Youtube. Au sein de Google+, on trouve des applications comme Hangouts (qui permet d’avoir des conversations privées à l’écrit ou par vidéo avec un groupe de gugusses), Photo,… En tant que pur réseau social, on trouve trois genres de publications : celles sur les profils des gens, celles sur les pages des organismes et celles dans les communautés.

Je parlais des différences avec Facebook mais, là, on tombe directement sur les points communs… Facebook a l’équivalent : des conversations privées, des photos, des profils, des pages, des groupes (l’équivalent des communautés).

Les profils et les pages sont presque identiques : les profils sont pour les individus et les pages sont pour les entreprises, les organismes. Par exemple, il y a une page qui regroupe les publications de mes blogs. Les communautés regroupent les gens par centre d’intérêt. Par exemple, après avoir fait ce billet, je pourrais le diffuser à la communauté des « utilisateurs francophone de Google+ » qui pourrait être intéressée (je ne le ferai pas : j’ai horreur du spam).

Les communautés sont intéressantes. Outre leur nature (regroupé les gens par centre d’intérêt), elles permettent de découvrir des gens intéressants, que l’on pourra mettre dans ses cercles afin de voir ce qu’ils diffusent. Une autre manière de découvrir des utilisateurs de Google+ est de compter sur le hasard. Par exemple, voir l’illustration. Un copain (mais ça aurait pu ne pas l’être…) m’envoie un mail dans mon Gmail, je « découvre », à droite qu’il a un compte Google+ : je peux le suivre. Enfin, Google+ propose de suivre des gens plus ou moins au hasard.

Et n’hésitez pas à virer de vos cercles les bavards. Vous pouvez emmagasiner les contacts, de toute manière, la plupart des gens sont inactifs. Ils ne vous feront pas chier. Ne faites pas le parallèle avec Twitter ou Facebook : ce ne sont pas des potes, uniquement des gens susceptibles de vous mettre sous le nez des informations intéressantes.

Je reviens aux communautés. Elles sont un élément clé de Google+. Je ne connais pas tes centres d’intérêt (au fait, je te vouvoie ou je te tutoie ?). Je fais partie de quelques communautés autour de sujets qui m’intéressent. Si tu es là, c’est que Google t’intéresse un peu. Je vais donc te conseiller la communauté des utilisateurs de Google en France. Elle est très bien gérée, contrairement à d’autres. J’ai paramétré mon compte de manière à recevoir un mail dès qu’une nouvelle publication est faite. Si je n’ai pas le temps, j’efface le mail. Ce n’est pas grave, le système de notification de Google+ est bien fait, notamment si vous avez Gmail. Ainsi, je disais en début de billet : « Pour utiliser Twitter ou Facebook, tu fais quoi ? Tu vas dans Twitter ou Facebook. Pour aller dans Google+, tu ne fais rien. » Nous sommes en pleine illustration de ce principe. Je reçois les informations de Google+ sans y aller. J’y vais d’ailleurs très peu. Facebook et Twitter ont leurs propres systèmes de notification mais Google+, notamment avec la possibilité de paramétrer les notifications par communauté a un cran d’avance.

Dans ce billet, je dis du mal de Facebook et de Twitter mais ne vas pas te méprendre : je suis plus souvent dans Facebook et dans Twitter que dans Google+, notamment avec les jeux de Facebook. Je n’ai pas du tout le même usage des trois. A Twitter le temps réel et les conneries de comptoir. A Facebook les relations avec les potes et le ludique. A Google+, l’information, la veille,…

Les lascars qui ont la même utilisation des trois font une erreur grave. Je vais donner un exemple : mon copain, le vieux Joël, habite à trois kilomètres de la Comète. Il a une voiture, un vélo électrique et une camionnette. Pour venir au bistro, il prend le vélo électrique s’il fait beau parce que c’est plus fun. Sinon, il prend la voiture sauf si sa femme la prend. S’il a des courses à faire, il prendra plutôt la voiture ou la camionnette. S’il a des trucs à transporter, il prendra plutôt cette dernière. Quand il n’a plus le permis (ça lui est arrivé…), il prend le bus ou le métro. Toujours est-il qu’il a trois moyens de locomotion principaux et des annexes. Il prend celui qui est le mieux.

Pour les réseaux sociaux, c’est pareil. Google+ a un avantage : il est arrivé après les autres. Ainsi, c’est dans Twitter et dans Facebook qu’on fait des conneries, qu’on passe des messages personnels, qu’on publie des liens vers les billets des copains,… Ainsi, les utilisateurs de Google+ sont beaucoup plus sérieux que ceux des autres machins. Je dirais que l’usage de Google+ est beaucoup plus professionnel.

Il ne te reste plus qu’à te lancer. Je vais néanmoins citer deux autres avantages de Google+ par rapport à Facebook. Tout d’abord, l’application pour smartphone est largement mieux (mais ça dépend de l’usage que tu fais du machin, pour ma part, je suis toute le temps fourré dans Facebook, je n’utilise quasiment jamais l’application Google+). Ensuite, l’ergonomie est très largement supérieure.

On aime ou on n’aime pas l’ergonomie. Par contre, Facebook est obligé de faire de la publicité et de mettre en avant les trucs commerciaux (les jeux) et les activités des utilisateurs.

Donc, tu vas te lancer. Tout d’abord, tu vas soigner ton profil. J’insiste. C’est important. Que tu utilises Google+ ou pas, d’ailleurs. T’as vu l’illustration, là, à gauche : ton CV apparaît dans Google.

Y compris ta dernière publication dans Google+.

Ca n’incite pas à faire le con, hein ?

Quand je te disais que Google+ était partout, contrairement à Facebook et Twitter…

6 commentaires:

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