13 janvier 2015

Facebook, les attentats et le grand public

Mon pote, le vieux Joël, a eu des mots sublimes ce soir. Avant de les raconter, je dois préciser le contexte. Nous sommes au comptoir, ma conversation arrive sur Facebook. Je lui dis : tiens, je suis sûr que ta femme a un compte. Il me dit : non, elle me l'aurait dit. J'ai répondu : non, elle l'a sûrement créé pour tester et abandonné. 

Je cherche. Bingo. Elle a un compte et n'a publié qu'un statut. J'avais raison. On a rigolé. Je clique sur un truc. Elle a une amie, sa fille (je la connais un peu). Je clique. Je tombe sur une photo d'elle avec des grosses lunettes. Je lui montre pour rigoler. Il rigole. Puis me dit : montre moi ce que dit ma fille. Je refuse et lui dis que je ne suis pas là pour espionner sa fille. Il ne comprend pas. Il chauffe un peu puis se calme et me demande de voir ce que dit sa femme (je lui avais dit qu'elle n'avait publié qu'un statut). Je l'envoie chier. 

C'est alors qu'il a ce mot sublime : il devrait être interdit de raconter n'importe quoi quand Facebook si non "ils" vont l'interdire ! 

4 commentaires:

  1. déconne pas avec ça, sa femme aurait pu avoir un mec qu'il ne connaissait pas ou pire avec qui il était en train de boire un coup

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  2. On devrait écrire un livre avec toutes ces petites phrases entendues dans les bistrots.
    Ça a déjà été fait ?
    Pfff....me piquent toujours mes bonnes idées.

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