29 novembre 2012

Google Reader dans Google Takeout

Il m’arrive parfois de récupérer la liste des blogs auxquels je suis abonné dans un fichier pour un usage dont au sujet duquel je reviendrai si j’y pense et si vous ne me les brisez pas trop. Pour faire ce fichier, je vais dans les paramètres de Google Reader, puis dans l’onglet « exporter ». Regardez donc l’illustration plutôt que de mettre vos doigts dans votre nez, surtout que l’un n’empêche pas l’autre.

Vous y voyez quoi ? Une très grosse flèche rouge et au bout de la flèche rouge : le vide. Avant il y avait un tableau où je pouvais cliquer pour télécharger mon fichier. Angoisse. A la place, il y a « Download your data througt Takeout ». Parlant la langue de Molière à merveille mais pas les dialectes des colonies, j’ai eu un peu de mal à comprendre. Tout d’abord, je vous présente mes excuses pour le remplissage, mais c’est pour pouvoir avoir la place à coller trois copies d’écran dans mon billet. Pour le prix d’une seule, ne commencez pas à gueuler. Déjà que je fais des efforts pour les illustrations. Cette fois, pour la première, j’ai mis une grosse flèche rouge à la place d’une flèche rouge normale. Pour les autres, j’ai mis des chiffres. Je suis épuisé.

Ainsi, je crois comprendre que « Download your data » veut dire « Télécharge tes données, ducon » et comme je suis venu là pour ça, j’ai fini par le faire. Toutefois, avec la curiosité qui me caractérise et craignant que le proxy me ferme l’accès à ce site. Imaginez que « Takeout » veuille dire « Film de cul », j’aurais eu l’air malin ! Directement repéré par les services de sécurité de la boite.

Donc je recherche Takeout dans Wikipedia et je trouve : « Google Takeout est une plateforme de Google crée par le Google Data Liberation Front permettant à l'utilisateur de télécharger les données qu'il a mises sur certains services Google, en format ouvert. Le GDLF espère que faciliter la possibilité pour les utilisateurs de quitter Google les incitera à y rester. » Wikipedia est souvent rigolo. Vous en savez encore moins après avoir lu l’explication qu’avant et vous vous retrouvez avec le Front de Libération des Données Google sur le paletot.

Amen. Je clique. Voir la deuxième illustration. A droite. Flèche « 2 » : paf, un machin qui monte et un pourcentage qui atteint 100. Ca me rassure mais je ne sais pas quoi en faire. Je clique partout, je ne trouve pas mon fichier. Alors je clique sur « Créer une archive » au bout de la flèche 3 même si je n’étais pas venu là pour créer une archive mais, rappelez-vous, pour récupérer un fichier avec mes abonnements du Google Reader.

Je clique et je débarque sur un autre écran, avec un gros numéro 4 et une horrible flèche mauve. Ci-dessous.

« Malheureusement », le bouton « télécharger » (au bout de la flèche mauve avec le gros 4, suis un peu, bordel) n’apparaît au bout de quelques secondes. Quand il arrive, je clique dessus et je finis par me retrouver avec un fichier zip dans lequel je vois un fichier qui ressemble à un fichier d’abonnement.

Tiens !  Je vais en faire une illustration. A droite. Ou à gauche, je n’ai pas encore choisi. Je masque une partie de l’écran car j’ai honte des appellations que je donne à mes groupes de blogs de potes.

Je suis bien content. J’ai mon fichier.

Il reste néanmoins quelques points à trancher. Sans illustration, je n’ai pas que ça à foutre, non plus.




Petit 1 : Qu’est-ce que le « Google Data Liberation Front » ?

Wikipedia est mon ami. Il faudrait que je leur donne des sous vu qu’ils n’arrêtent pas d’en demander.

Accrochez vos bretelles : « Le Google Data Liberation […]  est une équipe de l'ingénierie chez Google, dont "l'objectif est de faciliter le déplacement des données des utilisateurs dans et hors des services de Google." L'équipe, qui consulte les autres équipes d'ingénierie Google sur la façon de "libérer" les services Google, supporte actuellement 27 services. L'objectif du Front de libération des données est d'assurer que les données peuvent être exportées hors de Google une fois qu'une personne ou une société cesse d'utiliser leurs services. »

« Google Data Liberation Front est à l'origine de Google Takeout. »

Quand on voit l’ergonomie de ce machin, on comprend que c’est une équipe dédiée… De là à vérifier qu’ils consultent les équipes.

Je résume. Chacune des applications Google utilisent des données. Par exemple, Gmail a une liste de contacts et Google Reader une liste d’abonnements. Google fait en sorte que les données soient dans un format standard pour que les utilisateurs ne se sentent pas piéger et savent qu’ils peuvent récupérer les données correspondantes dans un autre outil, en l’occurrence un autre agrégateur de flux ou une autre messagerie.

C’est bien.

Petit 2 : Qu’est-ce que le « Google Takeout» ?

Je vous ai déjà montré une définition là-haut. C’est une espèce de bazar qui permet de récupérer les données qui seraient susceptibles d’être exportable.

En fait, ça me parait être un machin « publicitaire » pour montrer aux utilisateurs des différents produits que ça existe et que c’est valable pour tous les produits Google : les données sont récupérables dans des formats standard nous disent-ils en prenant bien soin de ne pas rajouter « et arrêtez de nous casser les couilles avec notre putain d’hégémonie, ce n’est pas de notre faute si nos concurrents sont cons comme des bites ».

Parce que, sinon, récupérer un fichier à un format standard avec Google Reader, c’était déjà possible. Donc le nouveau machin ne sert pas à grande chose. Donc c’est un truc de communication.

Petit 3 : pourquoi faire des fichiers avec des listes de blogs ?

C’est anecdotique : chacun fait des listes avec ce qu’il veut. Moi, j’en fais, par exemple, pour les envoyer à Lolo pour qu’il puisse tester des conneries parce que j’ai un gros flux. Je me comprends et Lolo aussi, je suppose.

Petit 4 : pourquoi vouloir un fichier aujourd’hui ?

T’es bien curieux, toi ! Si tu as lu mon blog hier, tu auras vu que j’ai eu un problème pour importer des flux de blogs Blogger dont je suis membre dans la blogroll de mon blog. Je fais donc une liste des blogs Blogger auxquels je suis abonné pour étudier le phénomène.

Tu as d’autres questions ?

10 commentaires:

  1. Aucune question. Tu fais bien ce que tu veux avec ton flux hein...
    En tous cas, j'ai bien rigolé!

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    1. Un autre agrégateur de nouvelles qui vous permet de retrouver toute l’actualité - todaynews.info

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    2. Oui, mais on ne peut pas ajouter de blogs.

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  2. Ouais, Google nous la joue coule, décontract et ouvert, quoi, mon frère.
    "Hé mec, tu fumes du splif ? Tu pars quand tu veux hein, on est cool ici (sous entendu t'aurais bien tord de te barrer), hein, no souçaille!"
    J'ai gardé le google Reader, mais m'en suis créé un autre Wordpress, par contre j'ai réduit au minimum, car je ne peux passer mon temps à tout lire.
    Un truc qui se fait très bien, c'est le contenu d'un blog, j'avais vu chez Lolo, tu le transvases facile d'une plateforme à une autre, et c'est super cool (qu'il en soit encore remercier ici bas):
    http://blog.passeurs-de-savoirs.fr/2012/05/faire-migrer-un-blog-blogspot-blogger-vers-wordpress.html

    (bon, je sais, ça n'a rien à voire et je fais de la pub pour la concurrence)

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    1. Bof ! La plupart des geeks qui gueulent contre Google ont des Android et Chrome. Avec mon iPhone et mon Firefox, je diversifie plus que la plupart.

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  3. Je relirais plus tard, c'est trop dur après manger.

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