Achille donne des conseils pour avoir plus de commentaires à ses billets de blog. Je ne peux que conseiller de les suivre, individuellement, mais je déconseille fortement de fixer comme but d’augmenter le nombre de commentaires, voire même de considérer le nombre de commentateurs comme le moindre indicateur de quoi que ce soit…
Sauf s’il n’y en a jamais, auquel cas l’arrêt du blogage semble une bonne solution…
En quatre ans de blogage et 5296 billets (on croit rêver… d’autant que je ne compte pas les annexes mortes et celle moribonde), je n’ai jamais réussi à prévoir si un billet allait cartonner ou pas. J’arrive tout juste à deviner parfois que, compte tenu de ma position particulière dans la blogosphère (il parait qu’il ne faut plus que je dise que j’occupe la première place du classement Wikio), mon billet est appeau à trolls, notamment quand j’évoque Ségolène Royal ou le Modem.
Il est toujours décevant d’avoir peu de commentaires et une certaine frustration en découle parfois : l’impression de s’être loupé, d’être boudé pour une raison qu’on ignore, par les lecteurs, alors qu’il n’en est rien.
Quand on publie un billet, on se fait automatiquement une idée quant à sa qualité, subjectivement. On est content de soi ou non mais on se trompe souvent… Pour les commentaires, c’est pareil.
Deux phénomènes :
- il est très difficile de commenter un « bon billet » et le billet peut être apprécié par des lecteurs non blogueurs qui ne commentent pas. Les bons billets sont en fait très peu commentés alors que des billets légers ou traitant des blogs (hors blogs technos) peuvent faire un carton (les lecteurs étant souvent plus intéressés par le blogage que par le thème habituel du blog),
- quand un blogueur traite un sujet, il s’y intéresse forcément (sinon quel intérêt) et se trompe quant à l’intérêt qu’il va susciter auprès de ses lecteurs.
Un exemple ! La semaine dernière, j’ai fait un billet lors de la publication par le Ministère de l’Intérieur des chiffres sur la sécurité pour 2009. Ils sont mauvais. J’étais persuadé avoir fait un « bon billet » (bon dans le sens « utile ») tant il me parait important de rappeler que les résultats du gouvernement sont mauvais dans le domaine, à deux mois d’importantes échéances électorale. Il a fait un bide, n’a pas été repris, sauf par FalconHill (qui n’est pas un blogueur de gauche !) et n’a eu que 6 commentaires. Depuis, j’ai fait deux billets traitant de Vincent Peillon et de la manière dont les blogs et les twiteurs abordaient le clash sur France 2 : ils ont cartonné. Pourtant, je les ai fait par dépit, le premier au saut du lit vendredi (j’étais en congés) et le deuxième, le dimanche midi, parce que la « colère » m’avait rongé vendredi et samedi.
Mon dernier billet à avoir cartonné (près de 70 commentaires) ne contient que deux lignes de texte rédigé par moi (j’y reprends une des promesses de campagne de Nicolas Sarkozy).
Décevant non ? Pour avoir des commentaires, j’aurais intérêt à ne pas rédiger mes billets !
Le problème n'est pas que le billet... Nous aussi, nous devons être inspirés pour laisser un commentaire ! C'est pas truc qui ce fait comme ça sans réfléchir un petit peu ;)
RépondreSupprimerJe ne sais pas si ce billet aura du succès, mais je me fais souvent cette même reflexion...
RépondreSupprimerPeillon a fait un gros score chez moi. Et des billets qui me plaisaient plus ont fait flop. Ca arrive...
Bon billet sur notre belle activité de blogueur.
Bonne journée
Dada,
RépondreSupprimerYes. Et c'est notamment le cas quand le billet est bon : quoi rajouter ?
FalconHill,
RépondreSupprimerOui, c'est souvent décevant.
Bonne journée !
Comme Falcon, sauf que chez moi, Peillon a fait flop deux fois. En fait j'ai plus de flops que de commentaires. Je vais donc suivre tes conseils et arrêter de bloguer un de ces jours! :-D)
RépondreSupprimerLe Coucou,
RépondreSupprimerIl est interdit d'arrêter de bloguer ! Sur les billet comme celui de Peillon, je cartonne parce que je "cultive" un positionnement particulier vis à vis de Ségolène Royal. Comme j'en dis du bien de temps, ces fans ne savent pas comment me prendre.
En fait, comme on n'a tous peu ou prou la même expérience en ce domaine, il suffit de renverser l'échelle des valeurs :
RépondreSupprimer– Merde ! j'ai plein de commentaires : j'ai dû foirer mon billet...
– Chouette ! seulement quatre commentaires : mon billet était donc excellent...
Malheureusement, Didier, j'ai déjà vu des billets foireux avec peu de commentaires : c'est le comble de l'échec.
RépondreSupprimerEn fait Nicolas, ta leçon pour faire un carton, ça serait presque de cartonner Royal ? ^___^
RépondreSupprimer(pas taper, je sors)
FalconHill,
RépondreSupprimerLes grands esprits se rencontrent, décidément, aujourd'hui (voir le com que je viens de laisser chez toi).
Il y a des blogs agréables à lire, bien écrits, qui n'ont presque pas, très peu de commentaires.
RépondreSupprimerQue dire quand un billet est clair, bien rédigé, qu'il fait le tour d'une question, approfondit, bref quand il n'y a rien à rajouter ?
Si je fais un billet qui montre que d'après une étude argentine corroborée par des travaux québécois les personnes à cheveux frisés et souffrant d'une légère surcharge pondérale ont un QI généralement inférieur à la moyenne, je pense que j'aurai cent commentaires. Au moins.
Suzanne,
RépondreSupprimerD'autant que les résultats de l'étude auront été manipulés par des forces réactionnaires normandes.
Pour le reste : oui.
Je remarque aussi cette tendance, j'ai l'impression de faire un mauvais billet, et ca augmente de tous les cotés, en visites et en commentaires. Mais quand vous passez des heures à peaufiner un billet, le bide total.
RépondreSupprimerJ'envisage de publier en hiéroglyphes, comme ca c'est assuré. De plus quand on a plus de 50 commentaires, ca ressemble à Skyblog, horreur et damnation !!
Achille,
RépondreSupprimerC'est rageant, hein ? Oui, souvent quand ça dépasse la trentaine de commentaires, ça ressemble à n'importe quoi mais j'ai déjà vu des long débats ou des longues conversations intéressantes).
C'est amusant j'ai pris des notes la semaine dernière pour parler du même sujet !
RépondreSupprimerJe n'en dirai donc pas plus ici sur les rebonds ou compléments que j'aurais à ajouter, sinon je n'ai plus qu'à définitivement jeter mon brouillon au panier. ;-)
Dommage que ce billet soit excellent sans quoi je n'aurais pas manqué de le commenter. D'ailleurs, il y est question de Ségolène, de Peillon, de la hausse de la criminalité et de la peau des trolls : on se croirait sur un blog multi-thématique !
RépondreSupprimerNo comment
RépondreSupprimerarrivera-t-on à 20 non-commentaires sur ce billet sur les commentaires appelant à ne pas commenter?
RépondreSupprimerLes forces réactionnaires normandes sont innocentes de toute manipulation concernant cette prétendue "surcharge pondérale" aussi invisible que le réchauffement climatique et évidemment absurde.
RépondreSupprimerEt sur certains billets, quand arrive ton tour de commenter et que tu t'es tapé tous les prédécesseurs, tu ne sais même plus de quoi ça parlait et tu commentes les commentaires.
RépondreSupprimerIl y a donc certains billets qu'on pourrait totalement effacer pour ne laisser que les commentaires !
:-))
See Mee,
RépondreSupprimerAu boulot !
mtislav,
Ah ! Non ! C'est un blog geek.
Disp,
Ta gueule ! ;-)
Julien,
C'est fait.
Didier,
Parfait.
Poireau,
Oui, faudrait essayer le non billet.
merci tu me rassures ,mais vous avez une chance c'est de pouvoir dire ce que vous pensez et c'est un gros soucis par ici
RépondreSupprimertu as deja un lecteur du sud
majid
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimer"il est très difficile de commenter un « bon billet » et le billet peut être apprécié par des lecteurs non blogueurs qui ne commentent pas. Les bons billets sont en fait très peu commentés alors que des billets légers ou traitant des blogs (hors blogs technos) peuvent faire un carton (les lecteurs étant souvent plus intéressés par le blogage que par le thème habituel du blog),"
RépondreSupprimerC'est juste et c'est souvent la frustration du blogueur _ mais quand on fait un bon billet, lourd, il peut marquer quelqu'un qui vous en parle six mois après. C'est dur, mais ça arrive.
En fait, si on ne trouve pas la satisfaction dans le fait d'écrire et de publier, on est toujours esclave du jugement des autres, alors que le jugement des autres il doit être accueilli comme un pur plaisir, en plus.
Tellement difficile de commenter un bon billet que, comme je ne lis que les bons, je crois que je ne commenterai plus. Surtout que les gens qui répondent aux commentateurs, comme Nicolas, sont rares.
RépondreSupprimerLe Coucou,
RépondreSupprimerPar ta faute, je ne réponds pas à Eric, qui, pourtant, a fait un beaus commentaire.
Eric,
Ce qu'il y a de bien, avec moi, c'est que je m'en fous ! Je balance un billet, les copains me font de compliments et je suis content ! Sinon, j'oublie !