10 conseils de bon usage de Twitter

La sortie de notes sur Twitter est à la mode, par les temps qui courent. Certains de mes confrères donnent des recommandations. Je vais faire pareil. Il faut toujours faire des recommandations pour l’usage de Twitter, surtout si on n’est pas au bistro et qu’on n’a pas fait de vrai billet depuis trois jours.

Conseil 1 : tu ne créeras pas de journaux avec Paper.li

En effet, le twittos que tu reprends là dedans recevra un twit avec « The XXX Daily is out » avec lui-même dedans, twit qui n’a strictement aucun intérêt, le destinataire ne va pas cliquer dessus pour lire son propre billet repris par un machin.

Personne ne clique sur ses machins là et ceux qui en reçoivent beaucoup savent que c’est généré automatiquement.

Je connais un gros frisé qui fait beaucoup de billets sur ses quatre blogs et reçoit des dizaines de machins comme ça par jour, y compris par mail car il est abonné à UgoTwit qui lui envoie un mail quand un twit @jegoun est émis dans Twitter.

Ca gonfle.

Conseil 2 : tu ne créeras pas de lien entre tes applications de réseau social

Ce n’est pas la peine d’avoir plusieurs machins si c’est pour en avoir le même usage.

Par exemple, je connais un tas d’andouilles qui redirigent leur twits vers leur statut Facebook. S’ils ne savent pas quoi dire, dans Facebook, ce qui est souvent mon cas, ne dis rien. Pense aux gugusses qui utilisent réellement Facebook et qui se retrouvent submergés avec un flot de conneries twitteresque. Pense aussi à ceux qui te suivent dans les deux machins.

Je ne citerai personne.

Je connais une andouille qui envoie ses billets de blogs par flux dans friendfeed et qui envoie un machin sur twitter quand il a un nouveau truc dans friendfeed. Du coup, dès fois, je fais des RT de complaisance du twit annonçant le friendfeed.

Je connais au moins trois andouilles qui envoient leurs billets de blogs dans Buzz alors qu’ils sont déjà dans Google Reader et qu’ils envoient un twit à chaque billet et reprennent le billet dans Facebook. Ca pollue le Buzz. Les copains qui aiment votre blog le lisent à partir du Reader et l’intérêt de Facebook et Twitter est de faire découvrir à d’autres vos billets…

Conseil 3 : tu ne feras pas de RT de complaisance sans que ça se sache.

Pense aux billets « nuls » (au sens où ils n’intéressent pas ce qui ne connaissent pas le taulier du blog, donc ceux qui ne sont pas abonnés aux flux) ! Tes abonnés vont cliquer et perdre quelques secondes à attendre que la page s’ouvre…

Tu perdrais toute crédibilité. Quand je signale un bon billet, je mets un libellé explicite. Quand je fais un RT de complaisance, je fais en sorte que ça se voit.

Conseil 4 : tu ne feras le con dans l’usage de Twitter que le vendredi

C’est le jour du #FF et de toute manière, c’est le bordel. Par contre, les autres jours, il est préférable de lâcher la grappe avec toutes ces conneries.

J’en connais qui remercient pour le FF le mercredi.

Avec Twitter, on déconne mais on ne surcharge les TL que le vendredi.

Conseil 5 : tu ne lanceras pas les gens dans des discussions si tu n’es pas sur qu’ils ont envie de papoter.

Twitter est un peu comme un comptoir, j’ai des gens qui viennent me causer et je suis obligé de leur répondre par politesse, ce qui m’oblige, par exemple, à sortir la tête de mes mots croisés. Quand un c’est vrai pote de comptoir, par contre, ça ne me dérange pas, au contraire.

Je ne peux pas Twitter en permanence, je suis disponible le matin et le soir : pendant la journée, si je twite, c’est parce que j’ai réellement un truc à dire.

Ce n’est pas parce que nous sommes liés 24h/24 que nous n’avons que ça à faire…

Conseil 6 : tu t’abstiendras d’adresser la parole à des gens sans rien avoir à leur dire.

Ca fait suite au conseil précédent. Je connais des gens qui trouvent toujours le moyen de dire bonjour quand ils te voient passer. La politesse oblige à répondre mais ça prend toujours quelques secondes, surtout si tu es avec l’iPhone.

Et pensez aux imbéciles comme moi qui ont beaucoup d’abonnés.

Conseil 7 : tu éviteras d’imposer coute que coute le hashtag que tu as imaginé pour un événement.

Je me rappelle de je ne sais plus quelle soirée télé où il y avait plus de débat sur le hashtag à utiliser que sur l’émission elle-même. De toute manière, ne t’imagine que ton propos mérite de passer à la postérité : personne ne regarde les hashtags a posteriori sauf les blogueurs qui veulent faire un billet récapitulatif des conneries sorties.

Pour ma part, j’évite les hashtags, je m’en fous. Et si besoin, notamment pour les trucs en petit comité (pas comme #pblv), je prends le premier qui passe.

Conseil 8 : pour répondre à quelqu’un, tu utiliseras la fonction « répondre »

Ca évitera au gugusse de se palucher l’historique pour savoir de quoi tu parles. Faut vivre avec son temps. Mieux, même, si possible tu cites la « question » dans la réponse.

Conseil 9 : tu ne vexeras pas quand quelqu’un résilie son abonnement à ton compte.

S’il n’est pas intéressé par ta prose sublime, c’est son problème, pas le tien.

Ou alors interroge-toi.

Toujours est-il que j’ai fait un billet la semaine dernière pour dire pourquoi « j’unfollowe » souvent : je n’ai pas le temps de lire tous les twits, c’est grossier de ma part de faire croire à des gens que je m’intéresse un peu à eux…

Conseil 10 : tu éviteras de faire des billets de blog pour donner des conseils sur l’usage de Twitter.

Chacun fait ce qu’il veut.