Twitter : un outil de qualification de l'information ?

Je découvre que Paper.li figure parmi les finalistes de la compétition startups LeWeb 10, avec deux autres applications. Ca m'a fait penser que j’avais fait un billet, une fois, disant aux gens de ne pas utiliser ce truc là parce que personne ne cliquait jamais dessus et, surtout, que ça envoyait un twit « @letypequiavaitmislelien ».

Néanmoins, je sais maintenant à quoi ça sert, ce qui est un net progrès : « Le but de ce service est vraiment de permettre aux internautes de surfer rapidement sur l’ensemble des liens partagés chaque jour par les personnes qu’ils suivent sur Twitter. »

Je vais donc, peut-être, recréer mon compte, si jamais quelqu’un veut savoir ce que je twite (il ne me viendrait jamais à l’idée de voir les twits de quelqu’un de précis : je ne suis pas sociologue et surtout, j’ai déjà assez de sources d’information, pas la peine d’en rajouter une couche que je n’aurais pas le temps de consulter).

Par contre, en lisant ça, j’ai compris que twiter un lien revenait à le « recommander réellement ».

Pourtant, il m’arriver de twiter des informations ou des billets que je trouve idiots, juste pour dire « hé ! les gars ! vous avez vu ce qu’il a écrit ce con ». Il m’arrive aussi de faire des liens de complaisance, pour les copains, notamment ceux qui m’en font aussi (mais ne le dites à personne).

Dans ces deux cas, ça n’équivaut pas à une recommandation.

Imaginez, par exemple, que je RT un billet de quelqu’un de droite. Si son billet est de politique politicienne pour vanter le gouvernement ou taper sur le PS, il risque d’apparaître dans mon Paper.li alors que je désapprouve.

Globalement, d’ailleurs, la problématique est la même pour Wikio (les RT font monter le billet à la une et le nombre total de twitos ayant RT compte pour le classement).

Ainsi, Twitter va apparaître comme un véritable outil de recommandation et nous risquons, si le phénomène s’installe, de changer notre approche de ce produit.

Ce qui risque d’ailleurs de le tuer.