Pendant mes vacances et
surtout la dernière semaine, j’ai laissé ce blog en friches (par rapport à
juillet où l’activité avait été débordante suite à la sortie de Google+).
Ainsi, je n’ai pas fait ma « veille » méthodique comme à l’accoutumée
(j’ai fait un joli « marquer tous en lus » dans mon Reader, ce matin)…
J’espère que je n’ai loupé aucune annonce intéressante.
Comme faits marquants, j’attends
surtout :
-
un
machin qui permet d’incorporer automatiquement des flux de blogs dans Google+
(je refuse de mettre systématiquement des liens « à la main » ;
ça n’a pas de sens),
-
un
machin pour les entreprises, l’équivalent des pages Facebook, qui devrait
permettre aux « anonymes »
de circuler plus facilement,
-
le
chaînon manquant entre Google Reader, Google Buzz et Google+ (et éventuellement
Feedburner), le machin qui nous permettra de partager de l’information
efficacement.
Dans mes lectures diverses,
j’ai vu différentes annonces de plugins permettant de partager l’information
dans les réseaux sociaux. Je suis contre.
D’une part, je trouve ça
grotesque d’avoir la même activité dans réseaux sociaux. Tout ce que je veux « en
commun » entre Google+, Facebook et Twitter (voire Google Reader et Google
Buzz), c’est d’assurer la promotion de mes billets de blog. Pour le reste, je
ne fais pas la même chose avec les trois machins.
Je reprends mes billets dans
mon profil Facebook pour rappeler à mes proches (les vrais…) qu’ils peuvent les
lire. Mon activité de blogueur (politique et autre) est cantonnée aux blogs et
à Twitter, par exemple. Les gens s’abonnent à mon compte Google+ pour des
raisons qui leurs sont propres, ce n’est pas mon problème (dans le sens où je
ne prétends pas faire le bonheur des gens malgré eux). Je ne peux pas dépenser
de l’énergie à faire la promotion de mes blogs dans Google+ ou ailleurs, ça ne
me laisserait pas de temps pour entretenir quatre blogs dans le top 50 du Wikio ce qui
nécessite de faire des billets, toujours des billets, plus de billets, … Je
connais des braves gens qui passent tellement de temps à travailler la
publicité et le référencement de leurs blogs qu’ils en oublient de « produire
du contenu original ».
D’autre part, je suis contre
l’utilisation de plugins :
-
à
force de rajouter des machins, on ne sait plus où on en est et on oublie que
les autres n’ont pas les mêmes machins,
-
je
ne surfe pas qu’avec un seul PC,
-
j’essaie
d’avoir des blogs grand public, ce n’est pas pour y décrire des machins que n’ont
pas les gens.
Surtout, la plupart des
plugins annoncés sont pour Chrome. C’est amusant de voir le nombre de gugusses
qui gueulent contre l’hégémonie de Google mais naviguent avec Chrome et y
installent des machins pour utiliser Google+…
D’ailleurs j’utilise très
peu d’applications contrairement à beaucoup de potes qui, par exemple,
utilisent Hootsuite ou TweetDeck pour tweeter. Pas moi.
J’ai juste une seule
exception : j’utilise une espèce de plugin bit.ly pour tweeter des liens,
ce qui me permet, d’une part, de tweeter à partir du bureau alors que Twitter
est coupé par le proxy et, d’autre part, de balancer facilement des liens sur
@jegounblogs quand je suis connecté avec @jegoun (ce qui est généralement le
cas, pour tweeter avec @jegounblogs, j’utilise un autre
navigateur).
De même, pour mon blog, je n’utilise
quasiment aucun widget qui ne soit pas proposé en natif par mon hébergeur (Blogger,
donc Google…) de manière à ne conseiller aux utilisateurs que des machins
faciles et à « prouver » que blogger se suffit à lui-même,
contrairement à Wordpress qui nécessite souvent d’aller chercher des machins à
l’extérieur (j’écris ça sous toutes réserves : je connais assez mal WP).
Outre les machins publicitaires (pour mes comptes Twitter, Facebook, mon
classement Wikio, …) est Google Analytics que je recommande parfois à mes
lecteurs.
Une nouvelle « année scolaire
de blogage » commence.
Nous avons trois réseaux
sociaux et des satellites (j’ai profité de mes vacances pour me mettre à
Foursquare, pour le découvrir, je suis devenu « addict », par
périodes).
Twitter, Facebook et
Google+. Au départ, on se demandait qui allait tuer qui, si Twitter allait
succomber, s’il y avait une bataille de réseaux sociaux. Je crois que la
bataille ne porte pas sur les réseaux sociaux (Google gagne assez de pognon
pour ne pas avoir à lancer de machins inutiles, ils cherchent donc autre chose,
probablement « l’identification » : l’identifiant et le mot de
passe qui permettent d’accéder à différentes applications et qui mémorisé, dans
je ne sais quel partie de la mémoire de nos ordinateurs quand on surfe à droite
ou à gauche).
Par ailleurs, nous (toi mon
cher lecteur et moi) sommes des usagers avertis des réseaux sociaux, du partage
d’information, … On oublie trop souvent le volet grand public de la chose.
Ainsi, chacun fera ce qu’il fera de chaque réseau.
Le « grand public »
pourra utiliser Twitter pour l’abonner à des flux et Facebook pour communiquer
avec ses potes mais se fera un plaisir en jouant l’important curator en mettant
un lien dans Google+ (parce qu’au fond, c’est à ça que sert Google+,
contrairement à Facebook où ça gave – moi – de trouver et de mettre de l’information
alors que je l’utilise pour papoter avec des proches et la jeune andouille).
Enfin, dans toutes ces
réflexions qui alimenteront probablement ce blog pendant quelques siècles
encore, il ne faut pas oublie l’aspect « nomade » de la chose, qui se
traduira d’une part par le « cloud computing » (ce qui n’est qu’une
bricole, mais « confirme » ma résistance aux applications et plugins)
et d’autre part les applications smartphone, la possibilité de facebooker, de
tweeter, de plusser, à partir d’un iPhone (ou autre) comme d’un PC de bureau,
le sien, à la maison, ou celui chez un copain, pendant les vacances, celui du
bureau, celui en libre service à l’hôtel, …
Tant qu’il y aura du grain à
moudre ! (Titre d’un célèbre livre d’André Bergeron)
N.B. : Pendant que je
me pose des questions, Disp aussi et définit très justement les
étapes de la vie d’un blogueur. L'illustration de ce billet est en hommage à Catherine de Médicis qui avait un large réseau social à qui elle aimait bien offrir du pain d'épice pour, d'après les livres d'histoire, "le lui carrer dans le minou".
On dirait le titre d'un western.
RépondreSupprimerOui, il restera du grain à moudre.
C'est d'ailleurs touchant de voir toutes ces petites boites chercher à créer LE NOUVEAU réseau social alors que nous sommes déjà saturés
RépondreSupprimerDisp,
RépondreSupprimerMoulons.
Romain,
Ce qui me touche, c'est de voir des gugusses perdre de l'énergie pour rien tout en ayant espoir. Un peu comme des sympathisants Front de Gauche.