Le bouton « j’aime » de Facebook va bientôt être
interdit d’utilisation par des sites web en Allemagne et on parle de l’interdire
prochainement dans toute l’Union Européenne.
Pour nos blogs, ça va nous faire du bien (regardez le bas de
mon billet : j’ai plein de trucs, on dirait un tee shirt de coureur
cycliste) et, en tant que lecteur, ça commence à me gaver de cliquer sur un RT,
un +1 ou un « like », voire les trois, voire même recopier le lien dans
Google+ et Facebook et ajouter ungoogle commentaire, …
Revenons sur la décision de l’Allemagne… Le bouton « like »
de Facebook est en fait un « petit programme informatique » de Facebook
que les blogueurs et webmasters installent sur leurs sites web. Or, le
programme (ou « script ») s’exécute dès le chargement de la page web,
ne serait-ce que pour afficher le logo « j’aime » que votre
navigateur Internet va chercher sur un serveur informatique de Facebook que
vous soyez ou pas connecté ou inscrit à Facebook.
Pour se faire, le script envoie à Facebook un message « hé
ho, réveille-toi, Ducon, et envoie-moi l’image avec le logo où on peut cliquer parce que le
gugusse avec l’adresse IP numéro tant veut afficher telle page web ».
Ainsi, Facebook peut mémoriser, « par adresse IP »,
l’ensemble des pages Internet avec un bouton « j’aime » affichées par
chaque internaute.
Même pour les sites de cul ce qui pourrait gêner le vieux, El
Camino, Corto, Vlad, Disparitus, Dadavidov, Gularu, Detoutderien, David, Seb,
FalconHill, Didier Goux, Captain Haka, Arnaud, Philippe, Dominique, Jean-Jacques, Homer, Melclalex, Gildan et j’en passe, l’objectif initial
de ce billet n’étant pas de faire des liens vers chez les copains.
Dans la réalité, je ne sais pas si Facebook le fait mais ils
sont en capacité technique de le faire (Google peut probablement également le
faire aussi avec son bouton « +1 »). C’est ce que l’Allemagne veut
interdire afin de protéger les braves gens qui surfent peinardement en pensant
le faire « à l’abris des regards indiscrets ».
Je vous laisse imaginer ce qu’ils pourraient en faire. J’imagine
par exemple que vous alliez voir un gynécologue pour négocier des tarifs pour
votre épouse ! Paf ! Le syndicat des gynécos a un contrat avec
Facebook, le gynéco tape votre nom et l’ordinateur vérifie que vous ne
fréquentez pas de sites de rencontres et donc que vous ne risqueriez pas, par
mégarde, de refilez une « maladie honteuse » à votre brave épouse. Le
tarif sera donc beaucoup moins cher.
C’était un exemple. Cela dit, ne refilez jamais votre
adresse IP au gynéco de votre épouse, on ne sait jamais.
J’imagine donc que l’interdiction sera généralisée et c’est
une très bonne chose.
Pour nous autres, blogueurs, charge à nos hébergeurs de nous
mettre à disposition les boutons parfaits, un peu comme le fait blogger (voir
mon pied de billet, le machin juste en dessous « publié par Nicolas ») :
ainsi, le site de partage ne sera contacté que si nos visiteurs font la
démarche de cliquer sur un bouton (ce que je fais assez rarement quand je
consulte un site de cul) (si je consultais des sites de cul, évidemment, qu’alliez-vous
imaginer ?).
L’idéal serait que les gugusses en charge de normaliser HTML
y ajoutent une fonction spécifique (ben oui, vous avez vu le bordel avec tous
les machins différents ; sur certains sites, on ne sait pas comment RT un
billet), le webmaster (ou le blogueur) pourrait alors définir les options
proposées (« j’aime », « Partager », « RT », « Coller
dans G+ », « follower le compte twitter », « s’abonner à la
page Facebook », « mettre le taulier dans ses cercles », …).
Je nous souhaite bien du courage.
Pour l’instant, la balle est dans le camp du législateur
européen (il serait bon, d’ailleurs, que les ricains fassent pareil).
Comme ça, les blogueurs gauchistes pourront gueuler contre
une décision arbitraire de l’Europe sans même comprendre de quoi il s’agit.
Pour le coup je te mets un +1 :-)
RépondreSupprimerPour ma part je n'ai jamais, même par inadvertance, cliqué sur ces *#@&¤* boutons, qui ont le malheur d'ouvrir une fenêtre quand la souris les frôle de ses papattes.
RépondreSupprimerBeurk beurk beurk
Ceci dit, je ne m'intéresse pas plus à Wikio.
Sans rancune ?
Vrai que c'est pas très esthétique tout le vilain bazar qui s'accumule sous "Publié par Nicolas".
RépondreSupprimeron dirait une expo d'art contemporain, mais involontaire.
Une expo d'art contemporain, quoi.
Outre ce côté flicage, je trouve l'expression "j'aime" (ou "like") particulièrement déplacée dans pas mal de cas.
RépondreSupprimerPar exemple «Machin est mort» ou «Le nombre de chômeurs ne cesse d'augmenter», enfin tout —ou presque— ce qui fait notre quotidien.
Sans compter un «74e militaire français tué en Afghanistan». J'imagine mal la tête de la famille.
Je vais jamais sur les sites de Q !!!
RépondreSupprimer(ou très peu)
et donc ? Chaque fois que je clique sur le bouton jaime de FB, on m'envoie des pubs à la con, c'est ça ? je comprends mieux que les sites de rencontre soient friands de mon gmail alors que je n'ai rien à y faire : cf. "j'aime" !
RépondreSupprimerGDC,
RépondreSupprimerMais c'est autre chose...
Captain,
Comme moi, alors !
Fabien,
Dans mon blog politique j'ai fait en fin de semaine dernière un billet de type : à quand un bouton "ah merde" !
MHPA,
Il faudrait que je me décide à faire le ménage (surtout que personne ne clique...).
Babelouest,
Pourquoi de la rancune ? Je me fous du Wikio (c'est juste un jeu). Par contre, quand je clique, chez un copain quand il fait un bon billet, j'espère lui faire profiter des 2500 gugusses qui sont abonnés à mon compte Twitter.
Je sais que dans certains blogs, on préfère bloguer en rond... (même si à une époque, on a joué au Wikio).
Djouf,
Merci !
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerTu as vu mon pied d'article ? Ni Facebook ni +1 ! Comme ça, en cas d'interdiction, je gagne du temps !
RépondreSupprimer:-)
[Franchement, je ne clique jamais là-dessus et je roule mes tweets à la main sous les aisselles ! :-) ].