28 janvier 2011

Comment tirer profit de ses abonnés Twitter ?

J’adore rebondir sur les billets lancés par Disparitus : il a toujours de bonnes idées… Cette fois, il lance : « Comment capitaliser sur ses Twitter followers ? »

Passée la première demi-journée passée à comprendre la question nous n’en tirons qu’une seule conclusion : la question est strictement incompréhensible. Nous allons donc répondre à une autre : « Comment tirer parti de ses abonnés Twitter, pour améliorer l’audience de son blog et tout ça ? »

La question est ainsi beaucoup plus compréhensive mais beaucoup avec à peu près aussi peu d’intérêt dans la mesure où l’on ne connaît pas ses abonnés si on n’y est soi-même pas abonné. Vous m’avez suivi ? Nous allons quand même tenter d’y répondre.

Commençons après une page de #FF. Après tout, nous sommes vendredi. Tiens ! #FF @disparitus @shaya_oh @despasperdus @regarderleciel @dadavidov. Je vous conseille particulièrement Shaya, c’est la taulière du blog « Les tailleuses de pipes ».

Reprenons. Avant de répondre au « Comment » nous allons répondre au « Pourquoi », rapidement :
-         pour qu’eux-mêmes aillent visiter votre blog,
-         pour que progressivement ils l’aiment bien (si vous ne faites pas de la merde, dans ce cas c’est râté) (la règle supplémentaire est qu’il faut faire des billets, contrairement à ce que pense Gaël, #FF quand même @detoutderien),
-         pour qu’ils vous RT ou backtweetent vos billets, pour :
o       faire découvrir à leurs abonnés votre contenu prodigieux (hé oui, y a du travail, parfois) (smiley, Yann !) et gagner des lecteurs, des abonnés, …
o       monter dans les machins qui utilisent le nombre de RT pour vous classer ou mettre en avant vos billets,
o       profiter éventuellement de nouveaux RT de la part des abonnés de vos abonnés.

Avant de répondre à la question en question, j’ai d’ailleurs oublié de quoi il s’agissait, deux premiers constats s’imposent :
-         je vais illustrer ce billet avec des photos de carottes pour vous aider à assimiler,
-         il est important de multiplier son nombre d’abonnés.

Ce dernier point n’est pas à l’ordre du jour de la présente séance. Je suis moi-même assez mou du gland de ce côté. Regardez ma colonne de gauche : il n’y a aucun bouton incitant mes lecteurs à me follower. Ca pourrait changer ce week-end, je pense que je vais y travailler (une sombre histoire de dents et d’antibiotiques m’empêchera d’écumer les bistros). Je vais également travailler à la prise en compte de mes blogs par Facebook, autrement que par le machin que j’utilise actuellement qui empêche de commenter, de faire un « partager » ou « un j’aime ». Cela nécessite que je comprenne le fonctionnement des pages, je suppose. Ce n’est pas gagné.

Il est temps de s’intéresser à Facebook pour les blogs, le Wikio et toussa, je sens le vent tourner. Vous aurez le droit à de jolis billets. Comme si je n’avais que ça à foutre. Si ? Bon d’accord.

Reprenons.

Tirons parti de nos abonnnés.

Moins que @pressecitron ou @sarkofrance, je bénéficie d’un avantage par rapport à vous, êtres humains normaux, je suis déjà zinfluent, comme @dadavidov et @disparitus.

Je ne plaisante pas. Quand je cause avec des inconnus, la probabilité qu’eux me connaissent est relativement importante. Du coup, ils sont flattés et ils sont persuadés que je suis sympathique, que je m’intéresse à eux, …

Le plus rigolo est quand ils sont cités dans le twit annonçant la parution de mon « journal paper.li » (en vente dans toutes les bonnes librairies). C’est assez fréquent (plusieurs fois par semaine), que vois passer des twits : « @jegoun : merci ! » ou « @jegoun : très flatté » ou « Bordel, je suis repris par le paper.li de @jegoun ! » ou « hé ! @machin, t’as vu ça, @jegoun me suit et m’a repris ».

Pour la petite histoire, j’avais supprimé mon compte chez paper.li trouvant que ça ne sert à rien. Quelques mois plus tard, je l’ai recréé uniquement pour recevoir des messages flatteurs (plus exactement pour faire croire aux gens que je m’intéressais à eux).

Mesdames, Messieurs, sachez que le paper.li est totalement automatique. Je ne sais même pas quelles sont les critères de construction : principalement les retwits des gugusses à qui je suis abonné, je crois. En gros, mon paper.li ne correspond pas à ce que je lis ou recommande, mais à ce que recommandent ceux à qui je suis abonné chez Twitter.

J’espère que cette histoire de stratégie autour du paper.li restera entre nous et que vous ne le répéterez pas dans vos blogs. Tant que nous en sommes aux confidences, je m’abonne à tous ceux qui s’abonnent à mon compte, comme ça les gens sont flattés (« @jegoun : c’est trop d’honneur », j’ai bien fait de prendre jegoun.net comme URL pour mon, moi). Par contre, je me désabonne au bout de quelques mois (la plupart des gens ne le voient pas) pour que mon nombre d’abonnements oscille entre 600 et 800 (limite maximum, à vue de nez, pour que la TL reste lisible). Quand je pense que certains gugusses mal intentionnés répandent le bruit que je triche pour monter au Wikio.

A l’heure où je vous parle, je suis en train de terminer l’introduction de ce billet et j’en suis déjà à deux pages. On est mal barrés. Il vous reste bien cinq minutes ?

« Comment tirer parti de ses abonnés Twitter, pour améliorer l’audience de son blog et tout ça ? »

Petit 1 : il convient d’être abonné à ses abonnés pour pouvoir dialoguer avec eux (dans la limite des 600 ou 800 ci-dessus).

Petit 2 : il faut leur parler. Il faut écluser les dernières cinq minutes de sa TL et répondre aux questions posées, faire des commentaires, des plaisanteries graveleuse (les filles aiment bien, en fait, mais la plupart des gens ont un rapport louche avec la vulgarité, c’est une erreur, il faut il aller franchement). Ainsi, vous paraitrez sympathique et les gens s’intéresseront à vous et liront votre blog.

Je sais : vous n’êtes pas sympathique. L’important est de le faire croire. Il faut le faire avec philosophie : vous avez un potentiel de 600 ou 800 avec qui papoter, votre cerveau ne vous permet de vous en rappeler que de 2 ou 300, vous parlerez donc avec des inconnus et vous oublierez avec qui, notamment si vous twitez du comptoir des bistros à une heure avancée comme certains. Suivez mon regard. L’important est de faire croire aux gens que vous vous intéressez à eux.

La démarche est parfaitement faux-cul, je sais, mais ce n’est pas grave : s’il y a des andouilles qui peuvent encore penser qu’on peut être ami avec un type rencontré au hasard d’une TL, c’est qu’il a une notion de l’amitié qui nécessiterait une révision générale. Tout au plus « des passades ».

Ceci suffit.

Au début, je faisais beaucoup de RT, mais, à terme, c’est contreproductif, y compris pour les gens dont le blog est RT. Il faut faire des RT ciblés : les bons billets. Les RT de complaisance doivent être faits à partir de la fonction native « retwit » de l’iPhone pour que vos abonnés savent que quand vous faites un RT en recopiant le twit d’origine vous êtes sincères. Avec le « RT natif », vous insérez juste un twit dans la TL de vos abonnés alors qu’en recopiant, vous êtes à l’initiative du message. En créant ce « RT natif », Twitter a tué la branche sur laquelle il était assis. Mais je suis presque hors sujet.

Ce billet étant fini mais trop court, je vais reprendre les points de Disparitus afin d’en livrer un commentaire en bonne et due forme.

« 3. N’attends aucun retour sur investissement tant que tu n’es pas devenu ce qu’on appelle de l’autre côté de l’Atlantique « une social voice ». »

Je ne sais pas ce qu’est « une social voice » mais Disparitus a TOUJOURS raison. Il faut être très patient. Tu récupère un abonné, tu le choies mais un sur 10 clique sur tes liens (j’ai vérifié pour moi, ça fait environ un sur 220, voir un billet que j’ai fait hier mais je ne sais plus où).

« 4. Publie quand même du gros et grand contenu digital, c’est pas le tout de twitter, il faut balancer du lourd. »

Je ne comprends toujours pas ce que veut dire Disparitus mais il a raison. Pour assurer la promotion de son blog, l’important est d’y produire du bon contenu. Twitter passe après, ce n’est qu’un moyen supplémentaire.

« 5. Pense Twitter comme une extension de tes activités marketing de toi-même. »

Ca ne veut rien dire mais c’est vrai. Je suis le même dans Twitter que dans mes blogs, la vraie vie.

« 6. Mixe tes messages avec des @dalailama ou @dadavidov ou @jegoun, les gens sont toujours honorés. »

Ah ! Enfin une parole claire. Il a raison. Un bon twit comme « Hé ! @ducon @sarkofrance : tu as vu le machin à propos du truc ». Paf ! Le type pense que tu le traites d’égal à égal avec Sarkofrance.

« 7. Ne DM jamais quelqu’un tant que tu ne le connais pas. On n’est pas sur Meetic. »

Oui. Ne casse pas les couilles aux gens. Surtout à moi. J’unfollowe assez rapidement. Je vais sur Twitter pour rigoler avec les copains, avec les inconnus et pour assurer la promotion de mon blog.

Notamment, n’utilise pas les DM pour faire la promotion de ton blog. Je me rappelle une fois (je n’étais pas à jeun, hein !) un type m’avait  envoyé un DM « Merci de me suivre ! Tu peux aussi suivre mon blog à cette adresse ». J’avais répondu « De rien ! Tu peux aussi suivre mon blog, j’ai oublié l’URL, c’est le premier de la liste, là : http://www.wikio.fr/blogs/top/politique ! »

On ne se refait pas.

Quelqu’un peut me dire pourquoi j’ai décidé d’illustrer ce billet avec des carottes ?

18 commentaires:

  1. Mais c'est quoi toutes ces partouzes de légumes aujourd'hui !?!

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  2. Pas lu ...
    T'es au régime haricots/carottes ou bien ?
    :)

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  3. @Gildan

    Faut lire ce billet ! Il est très long mais très bien ^^

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  4. Gildan,

    Faut lire ce billet ! Il est très long mais très bien ^^

    Dada,

    Fayot.

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  5. Ah oui ! Mets nous donc des fayots pour illustrer ton prochain billet :D

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  6. Je n'ai jamais lu ce billet, il n'a jamais existé, je commente une page 404 d'ailleurs.

    Parce que tout le monde sait qu'un Rt ou qu'un follower ou followé est sincère et partage uniquement par un élan d'émotion, un témoignage de partage d'avis, voire d'une sérieuse envie de plus si affinités.

    Au pays des oiseaux bleus, la complaisante et le fayotage n'existent pas.

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  7. Je vais prendre le temps de lire ce billet attentivement. Merci pour le lien ! Et bravo pour ta carotte !!!

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  8. Tu es sure que tu veux faire ma pub? A la dernière pipe d'après ce que tu racontais tout à l'heure, je t'ai fracturé le pénis! :p

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  9. pourquoi tu fais pas billets sous forme de feuilleton, il est long cuis là ! bon belles carottes en tous cas ;-)

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  10. je suis très honoré de ce post.
    Il mérite une lecture attentive et profonde.
    Je m'interroge sur le concept de partouzes de carottes.
    Est-ce un symbole phallique ?

    Toujours est-il que je n'ai qu'une certitude :
    Pour capitaliser sur vos followers, ne leur dîtes jamais le contenu de ce post ! Tout ceci doit rester entre nous.

    Oups, pardon, j'ai utilisé un mot de la racine 'capital". Il faut dire tirer partie comme tout simplement :

    - "Tirer"
    - "Sa partie"

    Donc j'en déduis que les carottes tirent leur partie dans des partouzes géantes.

    C'est cela, le sens, les carottes géantes tirent leur partie....

    A méditer...

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  11. Shaya,

    Ne mélange pas Twitter et les blogs...

    Philippe,

    Bonne lecture !

    Isabelle,

    quand je suis inspiré...

    Disp,

    Méditons...

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  12. Tu aurais pu faire plus court :
    «Pour assurer la promotion de son blog, l’important est d’y produire du bon contenu. Twitter passe après, ce n’est qu’un moyen supplémentaire.»
    Voilà, le reste c'est de l'illustration mais quand même, très belle introduction ! :-))

    [et j'ai tout lu ! :-) ]

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  13. Poireau,

    Je vais répondre sérieusement : le sujet de billet est "comment tirer parti de Twitter" pas "comment promouvoir le blog"...

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