Challenge annonce l’anniversaire
de Google pour ce vendredi 7 septembre. Le géant a 15 ans et nous sommes le
7 septembre mais pas un vendredi. Google est né le 27 septembre 1998. J’aurai
donc 20 jours d’avance pour lui souhaiter un bon anniversaire mais je n’ai que
ça à foutre ce matin. Mais 20 jours, ce n’est pas trop pour célébrer cette
boite sans qui internet ne serait pas internet.
Je vais commencer par saluer la réussite industrielle. 15
ans, c’est court. Google a réussi à devenir une des premières puissances de l’informatique
mondiale dans le secteur et dans la téléphonie mobile. Chapeau bas. Je fais
court : cette puissance, ce quasi-monopole,… effraient.
D’ailleurs, tant qu’à
être désagréable, je vais l’être en tout début de billet. Cette situation de
monopole est très dangereuse. Je vais donner trois conseils. Le premier :
ne prenez pas de téléphone Androïd. Le deuxième : utilisez plusieurs
comptes Google. Le troisième : évitez Google Doc.
Je me souviens de la première fois où j’ai accédé à internet
de chez moi. Je n’avais qu’un modem à 14 kb/s. C’était une vraie galère. Je n’ai
utilisé ce machin que deux ou trois fois.
Je me souviens surtout de la première fois où j’ai eu un
vrai accès, au bureau. J’avais découvert ça par hasard, fin 1996, en tapant par
hasard une URL dans Internet Explorer. Vraiment par hasard. Je m’étais dit :
et si on était connectés ? On l’était… Google n’était pas connu. Le site
qui m’était venu par hasard en tête était voila.fr… Peu après, j’ai commencé à
utiliser Copernic pour faire les recherches puis Altavista. Un jour, un
collègue m’a dit : tiens ! Essaie donc Google, c’est génial.
L’essayer était l’adopter.
Quelques temps après, j’ai découvert Picasa et Gmail, je ne
sais plus dans quel ordre. Je ne me rappelle plus des circonstances de la
découverte de Gmail. Je me rappelle uniquement que je l’ai adopté
immédiatement, tant le service était génial comparé aux deux ou trois que j’utilisais
avant.
Je me suis à utiliser Picasa pour gérer les photos sur mon
ordinateur et pour que ma mère puisse gérer les siennes, sur le sien. J’avais
un site web où je mettais des photos de vacances. Progressivement, j’ai
commencé à utiliser Picasa pour préparer les pages HTML. J’ai découvert qu’on
pouvait aussi partager les images directement avec Picasa mais j’ai eu du mal à
m’y faire. Je ne croyais pas aux sites de partage et l’idée d’avoir des photos
sur le web dans un espace qui ne m’appartenait pas me dépassait. C’était à l’été
2007, si j’en crois mes archives (si j’en crois ma mémoire, c’était en 2004…
mais Picasa n’a été lancé qu’en 2006).
Peu après, avec l’essor du numérique, de la téléphonie
mobile (le fait d’avoir toujours un appareil photo sur soi) et des réseaux
sociaux, le partage des photos est devenu banal, tellement banal qu’on est
submergés. De fait, on se fout totalement des photos des autres tant on voit
des photos, à de rares exceptions près, notamment les photos des proches qu’on
a perdus de vue ou de ceux qui sont contents de vous les présenter. J’ai donc
arrêté d’utiliser Picasa pour moi (je continue chez ma mère).
A cette époque, j’ai commencé à utiliser Google News en plus
puis à la place des sites d’information grand public que j’utilisais avant. C’est
devenu ma source d’information la plus fréquente même si je diversifie beaucoup
et si j’utilise des applications sur iPad. Sur iPhone, je continue à utiliser
Google+.
En octobre 2005, j’avais besoin de créer un blog (celui-ci,
à l’époque il me servait à tout autre chose). J’ai chercher « créer un
blog » dans Google et je suis tombé sur Blogger. L’essayer était aussi l’adopter,
comme le moteur de recherche, Gmail et Picasa… J’ai donc créé ce blog dans
cette filiale de Google puis le blog bistro, le même jour, puis, quelques mois
après, le blog politique et trois autres blogs au fil des ans.
Blogger a connu quelques évolutions majeures qui en ont fait
LA plateforme de blogs parfaite, n’en déplaise aux fanatiques des autres
plateformes ou des outils comme Wordpress. Je vais citer les deux principales :
-
l’abonnement aux commentaires (mine de rien, c’est le
petit plus qui permet de tenir des conversations et les mails de notification
de Blogger sont les plus lisibles),
-
les blogrolls dynamique (c’est ce qui met Blogger en tête,
ses fameuses blogrolls avec les billets des copains qui s’affichent dans l’ordre
inverse de leur publication ; les blogrolls sont devenus les principaux
pourvoyeurs de visites transformant ainsi la blogosphère en un média social à
part entière).
Je pourrais aussi citer la nouvelle interface (qui a
révolutionné la mise en page des blogs), le fait de pouvoir déplacer les images
avec la souris, le widget membres (feu Google Friend Connect),…
Parallèlement à Blogger, je me suis mis à utiliser Google
Analytics. Ce n’est pas un produit grand public mais je m’y connecte tous les
mois depuis six ans pour faire le bilan de mes blogs et, à l’occasion, pour
faire des billets sur le sujet.
Parallèlement, j’ai découvert Google Earth puis Google Maps
et Google Street View que j’utilise beaucoup. J’utilise aussi ces machins avec
l’iPhone.
Enfin, à l’été 2011, Google+ est sorti. J’en suis devenu
immédiatement fan. D’une part, j’ai toujours préféré l’ergonomie à celle de
Facebook et Twitter et le fait de connaître d’autres réseaux sociaux a permis de
ne pas reproduire dans G+ les erreurs faites dans les autres. D’autre part, j’ai
toujours apprécié l’esprit de Google avec de multiples applications. En
disposer d’une centralisant le tout m’a convaincu.
Je suis un très gros utilisateur mais par périodes,
uniquement.
Je n’ai pas parlé du reste. Je suis utilisateur de YouTube
mais relativement peu. J’ai laissé tomber Google Doc et Google Drive : je
n’y ai pas accès du bureau. Je ne parle pas de ce que je ne connais pas, comme
tout ce qui tourne autour d’Android. Je ne parle pas non plus des Google Apps,
qui me permettent d’avoir des noms de domaine pour les blogs (ou vice versa :
c’est en prenant des noms de domaine que je me suis retrouvé client de Google
Apps).
Enfin, récemment, Chrome est devenu mon navigateur par
défaut, à la maison, à la place de Firefox. Je ne sais pas pourquoi. J’utilisais
Chrome avec un compte Google « secondaire » mais, un jour, je me suis
mélangé les pinceaux…
Un beau travail, une belle brochette de produits.
Bon anniversaire !
Tout est dit et bien dit dans ton billet, une puissance qui peut faire peur surtout en 15 ans et avec un monopole si fort que l'on peut se poser des questions mais les produits étant si bons qu'on ne peut (presque) pas s'en passer
RépondreSupprimerC'est pour ça qu'il fait d'interdire d'en utiliser certains.
SupprimerC'est vrai qu'ils sont fort avec leurs outils presque indispensable, ce que j'ai aimé chez Google d'entrée: la simplicité.
RépondreSupprimerOui. Le bonheur.
SupprimerMerci pour tts
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