Sollicitation de blogueurs - bis

Il y a peu, je constatais, ici-même, qu’en tant que blogueur, j’étais de plus en plus sollicité pour des opérations de communication diverses. Tiens ! Six entre hier et avant-hier, dont trois qui ont soulevé mon intérêt. La première a fait l’objet d’un billet sur PMA avec l’extrait en exclusivité du film de Michaël Moore. La deuxième fera l’objet du billet du jour sur PMA car il m’intéresse sincèrement (Proche des malades et Proximologie) et sera aussi peut-être le billet du jour sur « mes âneries » où je relayais, l’autre jour, le billet de Jean « Tes vieux sont morts comment ? ». Le troisième me proposait deux jours de conférence à Barcelone. Le sujet ne m’intéressant pas spécialement, j’ai décliné poliment. Les trois autres sont passés à la poubelle sans même de réponse de ma part : je ne peux pas passer ma vie à répondre « je vous remercie sincèrement pour votre offre mais je ne peux l’accepter car… ».

C’est toujours flatteur d’être sollicité mais ce n’est pas le blogueur, en fait, qui se posait la question mais le cadre en entreprise : pourquoi des gens perdent du temps à me solliciter alors que mon nombre de visiteurs est dérisoire par rapport à d’autres médias ? Pour rappel, j’ai entre 1000 et 1200 visites, chaque jour, sur l’ensemble des blogs.

J’ai donc mis en route mon dernier neurone pour analyser la situation. Ma première conclusion est que les blogs deviennent incontournables dans un processus de communication d’entreprise. Je ne sais pas pourquoi, c’est comme ça. Les agences de communication sont obligées de passer par nous car nous sommes à la mode. Moi, branché ?

Ma deuxième conclusion est que ça ne fait pas de mal d’alimenter un peu le buzz. Je ne vais pas citer des « marques » pour en dire du mal, je m’en fous, je vais donc les citer pour en dire du bien. Avec un peu de chances, mes billets seront repris en cascade par quelques blog, comme, pour mon « proche des malades », par celui de ma copine Christie qui s’intéresse toujours de près à ce qui touche l’hôpital.

Ma dernière est plus triviale : les sites web concernés ont besoin d’être cités sur la toile pour améliorer leur référencement google. En fait, je pourrais même dire du mal : ils s’en foutent ! Ce qu’il faut, c’est être cité pour gagner du « pagerank ».

Pour mes lecteurs tête-en-l’air, je vais rappeler ce dont au sujet de quoi il s’agit. Le pagerank est calculé par Google pour trier les résultats des recherches et présenter les sites « les plus importants » en première page. Par exemple, si j’écris ici « les photos des grosses salopes rousses » et qu’un gugusse cherche sur google « les photos des grosses salopes rousses », mon blog apparaitra dans la première page de google car mon blog est un peu connu par rapport à la masse anonyme.

Le pagerank est calculé par google en fonction du nombre de liens vers un blog et comporte différents paramètres. Il est souvent très amusant de jouer avec le pagerank, comme le fait Luc avec Jean Sarkozy, un fils à papa.

Ca fonctionne globalement comme le classement Wikio mais les paramètres sont différents. De fait, mes blogs sont bien classés au Wikio et ont un bon pagerank. Je suis sollicité et ça s'est accéléré depuis que PMA est passé premier au général.

Du coup, les agences de communication sollicitent fréquemment les blogueurs « bien au Wikio » car ils sont sûr de trouver des blogs avec un pagerank significatif, ce qui permettra de donner à Google plus de poids dans les liens qu’ils font.

Je me demande si je n’ai pas trouvé un intérêt au Wikio…

Tiens ! Si quelqu’un organise une conférence aux Caraïbes ou dans un pays où la prostitution est recommandée et propose un voyage gratuit contre un lien, je me demande si je ne vais pas me laisser tenter.