Après le web social, le web privé

« Les sites comme Facebook sont par définition une sorte d’espace public qui exclut la sphère privée. Comme quoi, social ne signifie pas privé. » « On ne communique pas de la même manière avec nos amis, nos connaissances, nos collègues, notre ex-femme, notre patron, nos anciens clients, notre conseiller fiscal, nos camarade de parti ou nos amis d’enfance, qui sont tous des interlocuteurs très différents. Facebook les traite tous de la même manière et utilise en plus nos données en les faisant analyser par sa machine de traitement de données ».

C’est ainsi qu’est conclu ce billet de eblog que je viens de découvrir (juste après avoir fait mon billet précédent ce qui m’impose d’en faire deux de suite, tant pis pour le SEO). (article original)

Le taulier a raison. On utilise Facebook comme un lieu public et ça empêche la diffusion de certaines informations. Pour ma part, j’utilise assez peu Facebook mais j’aime bien y musarder et y déconner dans mon statut. Hier, justement, on parlait de Facebook avec des collègues de bureau. Ils ne savent pas trop ce que c’est et en ont peur. Ils ont vite compris que j’avais un compte. Pour ma part, j’ai vite compris qu’un d’eux avait un compte Facebook mais sous une fausse identité.

J’ai toujours refusé d’avoir des collègues de travail dans mes potes Facebook. Paradoxalement, je me fous qu’ils aient accès à mes photos et lisent mon statut. Tu penses bien qu’en 7 ans de bons et loyaux services, ils n’ont pas besoin de Facebook pour savoir si j’ai pris une cuite la veille… A contrario, d’ailleurs, ça me gêne toujours de savoir que mon neveu, ma tante, mes cousins, mes petits-cousins puisse découvrir ma face cachée…

Je souhaite utiliser Facebook, prochainement, pour mettre mes blogs plus en avant et je ne veux pas que mes collègues tombent sur le blog politique ou le présent blog. Donc je ne peux pas avoir de relations professionnelles dans mon compte Facebook. Ca me fait d’ailleurs tout bizarre quand je croise des connaissances professionnelles dans d’autres réseaux sociaux plus pro comme Linkedin et Viadeo.

Ainsi, j’ai découvert qu’un collègue utilisait Facebook sous un autre nom. Je savais qu’il était possible d’avoir un pseudo. D’ailleurs, je suis pote avec un certain Isidore Poireau. Ce n’est pas son vrai nom, je suppose.

Comme je suis pote avec des centaines de personnes que je ne connais pas du tout (jamais entendu parler hors de Facebook), il est possible qu’une entre elles soit quelqu’un de mon entourage professionnel sous un faux nom. Je crois bien que ce week-end, je vais virer tous les types dont je ne suis pas sûr à 100%.

Pour en revenir au billet de eblog, il présente un projet alternatif à Facebook, Diaspora, qui permettra de maîtriser ses données privées. Je vous laisse le lire.



Projet à suivre...