13 octobre 2010

Priver Facebook des données privées ?

Alors que Achille titre « Facebook est le pire des réseaux sociaux », Facebook récupérant vos données personnelles pour les revendre à des gens sauront adapter de la publicité à vos spécificités, je pense quant à moi qu’il s’agit d’un vulgaire foutage de gueule, les pros de la communication ayant, comme d’habitude, réussi à faire croire que l’avenir passera par Facebook.

Je pose donc juste une question : quelle est la proportion des utilisateurs de Facebook qui y mettent des données privées réellement exploitables par des publicitaires ?

J’y imagine le gros ordinateur étudiant le mien, même un très gros, hein !, capable de comprendre toutes les conneries que je dis dans les billets des quatre blogs, reprises dans ce machin… Il va en conclure qu’il m’arrive d’aller boire des bières au bistro.

Il va falloir que les publicitaires investissent beaucoup d’argent pour me persuader de changer de bistro… Parce que le problème est bien là : le retour sur investissement pour les entreprises qui vont utiliser ce machin. Ils vont y aller parce qu’ils n’ont pas le choix…

Par ailleurs, Facebook annonce 500 millions d’abonnés. Parmi combien compte-t-on de consommateurs, actifs, susceptibles d’être intéressé par un produit proposé spontanément ?

Ce week-end, j’ai visité les profils de mes potes pour les étudier. J’ai un profil particulier. On a tous un profil particulier. Dans Facebook, j’ai deux principales catégories de potes :
-         les jeunes, qui échangent des conneries entre eux, des photos, des jeux, … Ils sont jeunes et n’ont pas de pognon : ils ne sont pas consommateur (à part peut-être de conneries électroniques),
-         les militants politiques, qui utilisent Facebook pour diffuser de l’information et en récupérer. Aucune information personnelle.

Par ailleurs, on nous parle beaucoup des données privées. Alors j’ai été voir les données privées des gens avec qui je suis en contact : soit ce sont des proches et je sais déjà tout d’eux, soit je ne les connais et n’en ai donc rien à cirer.

Il n’y a donc quasiment aucune donnée qui mérite d’être privée sauf les données que vous ne voulez pas qu’une personne précise les connaisse.

La seule solution est de ne pas en parler sur le net.

11 commentaires:

  1. Je ne comprends pas trop : les données utilisées par FB sont privées ou publiques !?!

    En ce moment, des boites virent des salariés parce qu'ils ont laissés des trucs sur des walls FB...

    Il est grand temps que la Justice nous donne des jurisprudences et nous expliquent le "qui peut faire quoi" !

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  2. Dada,

    "Il est grand temps que la Justice nous donne des jurisprudences et nous expliquent le "qui peut faire quoi" !"

    Surtout pas... Chacun doit pouvoir continuer à faire ce qu'il veut sur Internet. Après ça devient une histoire de morale : un employeur vire un type qui dit du mal de lui, on peut difficilement lui en vouloir...

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  3. Hein ! Tu vires libéral ou quoi !?!

    Moi, ça ne me gène pas que la justice s'en mèle pour clarifier les choses...

    Sur twitter, je suis ok... Mon profil est publique et tout le monde peut voir mes tweets... Je suis donc responsable de ce que j'écris ou ce que je diffuse ! Mais sur FB, Normalement il n'y a que mes 10 amis qui peuvent les voir. Et si j'écris des méchancetés sur ma boite et que l'un d'entre eux me dénonce à celle-ci (car c'est comme ça que ça s'est passé !), je n'ai pas envie d'être viré ;)

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  4. dadavidov, c'est toi qui choisis si tes données sont publiques ou privées (dans les paramètres de confidentialité).
    Si tu peux trouver les infos sur Google, c'est que c'est du public, si tu dois être amis avec la personne, c'est privé ;-)

    Facebook n'a jamais trop été un bel enfoiré : il est "à la mode", et sert aux boites ce qu'elles veulent boire, des milliers de fichier traçant de potentiels acheteurs.

    Personnellement, parce que j'ai mis sur FB que j'étais célibataire, toutes les pubs parlent de Meetic, de Be2 et autres... Rien de plus méchant finalement.
    Dans le monde des pubs sur le web, le "contenu adapté à l'utilisateur" se fait déjà énormément.

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  5. Dada,

    C'est toi qui vire libéral ! Tu comptes sur la justice qui devra étudier la légitimité d'une clause dans un contrat de travail : oui ou non, les machins marqués en petit interdisent le salarié de médire sur sa boite ? Oui ou non, le salarié a-t-il médit sur sa boite ?

    Pour ce qui concerne ton deuxième paragraphe : les écrits restent. Si tu dis des trucs sur ta boite, tu ne sais pas si parmi tes potes, il n'y a pas un enculé quelconque...

    Faut rétablir l'histoire dans le contexte : il y a des gens qui font des conneries et c'est sur l'employeur qu'on tape, parce que c'est humain, parce que nous sommes blogueurs, internautes, ... Mais il faut rétablir le contexte : une critique publique de quelqu'un avec qui on est lié par contrat.

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  6. Val,

    Le choix personnel du niveau de confidentialité ne change rien : Facebook peut traiter des données pour établir un profil. A ce jour, ils vont se limiter à "célibataire" ou pas, prochainement, ils iront plus loin.

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  7. Pour Facebook oui ils peuvent piocher un peu partout. Par contre je crois qu'ils ne peuvent pas vendre directement ces infos aux boîtes, ils peuvent juste orienter les pubs des boîtes vers les utilisateurs.

    Et je disais ça aussi parce que vos patrons ne peuvent pas avoir accès comme ça à vos données FB si vous les cachez ;-)

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  8. Val,

    Non. A moins d'être prudent, on ne peut pas savoir avec qui on est pote. N'as-tu pas, dans ton carnet de contacts, dont tu n'es pas sûr à 100% ?

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  9. Moi je déconne avec ceux que je connais à 100%,,maintenant c'est comme dans la rue, si il y a des gens qui écoutent, on y peut rien.
    Tout ce que je sais c'est que les abrutis que je peux connaitre ne sont pas amis avec moi.

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  10. El Camino,

    Oui, cette notion d'amis qu'on ne connait que dans facebook est amusante...

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  11. La question n'est pas les données sur internet mais bien qui peut y avoir accès. Or les données sur Facebook sont surtout privées de discrétion !
    :-)

    [Un de ces jours, je vais voir où on me trouve en vrai… :-) ].

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