Je fais parfois des billets pour parler de la valorisation délirante de Twitter et de Facebook (le montant que seraient prêt à payer des gugusses pour acheter ses valeureuses sociétés) par rapport à leurs chiffres d’affaire, leurs résultats et surtout au nombre d’employés. Dans son dernier billet, Pierre Chappaz nous donne son point de vue.Avec mes mots à moi, ça donne…
Pour juger de la permanence d’un site web, Google se base sur le nombre de liens vers ce site. Il établit globalement « une notification d’importance », l’illustre pagerank qu’il utilisera pour déterminer l’ordre des résultats qu’il présente à l’utilisateur.
Par exemple, si un gugusse cherche « Twitter » dans google, il est juste que Google présente en premier le site Twitter puis des sites comme Wikipedia qui vont parler sérieusement du service et de la société, puis des blogs connus vraiment informés et enfin des blogs comme le mien qui présentent de l’information sur Twitter mais sans avoir de réelle valeur ajoutée par rapport au reste d’Internet.
Wikipedia est bien placé parce que les internautes font beaucoup de liens vers Wikipedia.
Or Twitter a révolutionné l’usage d’Internet. Les liens ne sont plus faits dans les blogs mais directement dans Twitter. Un internaute trouve une information intéressante, il ne fait plus un billet de blog pour la signaler à ses lecteurs mais balance l’information dans Twitter.
C’est donc maintenant le nombre de liens dans Twitter qui montre l’importance d’un site web et donc la pertinence de ce site dans le résultat d’une recherche par un moteur de recherche.
Imaginons que Microsoft rachète Twitter et interdit à Google les accès, les résultats de Google perdraient leur pertinence au profit de Bing, le moteur de recherche de Microsoft.
Voilà pourquoi, selon Pierre (et je ne suis pas loin de partager son avis), il ne serait pas surprenant que Google rachète Twitter, ce truc qui vaut rien par lui-même, pour une petite fortune, supérieure à 10 milliards d’euros…
Pour ce qui ne savent pas ce que représentent 10 milliards d’euros, je vais résumer : c’est une fois et demi le budget de la justice en France.
Et ça fait combien de 0 derrière le 1 ... ;o)
RépondreSupprimerBeaucoup (10, non ?)
RépondreSupprimerQu'est-ce que tu peux produire quand même comme billets !
RépondreSupprimeret en demis au comptoir, ça fait quoi !?
RépondreSupprimerDominique,
RépondreSupprimerUn tel billet (seriné dans ma tête depuis la parution du billet de Pierre) ne me prend pas 10 minutes.
Philippe,
A milliards.
Oui, c'est vrai, Twitter a fusillé le backlink. Exemple, je cite un article qui a été retweeté 360 fois et qui a dû être cité deux ou trois fois. Le réflexe de faire un billet pour citer un bon billet est devenu rare.
RépondreSupprimerSauf chez les vrais blogueurs à l'ancienne.
Je dois être resté un blogueur à l'ancienne !
RépondreSupprimerPlus sérieusement, si je trouve un bon billet ou un bon article, si je le twite, je vais lui envoyer en moyenne 7 visites sauf si je mets un texte d'accompagnement fort (mais je le fais que rarement pour ne pas être tenté de le faire aussi pour les twits de complaisance).
Quand je mets un lien dans un billet "allez lire machin qui parle très bien de truc", j'envoie une trentaine de visiteurs (entre le présent blog et PMA).
Si je fais un lien comme ici, une citation forte vers ma source mais avec un texte "dans mon langage", donc pas nécessairement pour les mêmes clients que Pierre, je ne vais probablement pas envoyer beaucoup de visites à Pierre... Mais je lui donne plus de poids pour monter en une de... Wikio.
(sans compter le fait que je cite toujours mes sources).
La question est donc : tu es créateur de Twitter, tu ne trouves pas véritablement de modèle économique pour payer les serveurs que tu es obligé d'aligner à cause du succès du truc mais ton service en ligne est en pleine croissance.
RépondreSupprimerPlusieurs très grosses multinationales proposent de te racheter le bébé pour quelques milliards de dolar.
A quel moment tu vends ?
:-))
Ce n'est pas simple, la richesse, Poireau !
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