Par delà le fait que ça « m’amuse » de voir comment Orange considère les offres illimitées et les 60 euros que je lui file tous les mois, ce message m’a surpris parce que je le reçois normalement vers le 2 ou 3 du mois (la facturation est le 7).
En deux semaines sur quatre, j’aurais flingué les quatre cinquièmes de ma consommation ? Malheur !
J’ai commencé par mettre ça sur le dos de l’iPhone 4 que j’avais depuis exactement une semaine. Comme il est neuf, j’ai pu vérifier la consommation : 238 Mo, donc la moitié du forfait. L’iPhone n’y était pour rien, ni d’ailleurs la forte actualité de la semaine (affaire DSK) qui m’a fait prendre l’iPhone plus souvent que la normale pour répondre aux commentaires du blog politiques. D’ailleurs, je n’avais rien fait de spécifique avec l’iPhone 4 à part télécharger une seule application, un jeu de solitaire, ça me distrait dans le métro ou en faisant la queue à la cantine ou ailleurs.
Alors, j’ai mené l’enquête. J’ai noté scrupuleusement ma consommation de « méga octets » tout au long de la journée. Il n’y avait pas photo : les pics de consommation sont intervenus quand j’étais dans le métro le matin et pendant une réunion chiante, l’après-midi, où je n’étais qu’en support et m’occupait les doigts avec l’iPhone.
Je vous livre donc la conclusion qui m’a troué le cul : c’est bien l’application de solitaire (l’illustration ne correspond pas) qui consomme de l’Internet alors que par définition on n’a pas besoin d’Internet pour y jouer.
J’en ai déduit, à tort ou à raison, que cette application gratuite télécharge « sans cesse » les pages de publicité qui s’affichent en début de chaque partie.
Le soir, dans le métro, je passais en mode « avion » avant chaque partie (tout en continuant à consulter Twitter et ma messagerie à l’occasion) : le problème semble confirmé.
Qu’en pensez-vous ? Est-ce possible ?
Existe-t-il des applications permettant de savoir où passent les méga-octets ?
En arrivant à la Comète, hier soir, j’ai égorgé le patron pour qu’il me donne les codes du Wifi…
Je vais pouvoir continuer à m’occuper en solitaire. Sans un bruit.
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