Twit de service

Récemment, j’ai fait un billet pour ronchonner contre les twittos qui passaient leur temps à RT leurs propres billets. Les réactions de mes excellents lecteurs ont été particulièrement négatives, ce qui m’a permis de travailler le sujet et de rédiger ce billet particulièrement inutile.

Sur le thème : c’est celui qui dit qui est. Ce qui est faux, j’ai vérifié, 90% des billets avec uniquement les deux twits automatiques mais parfois un peu plus…

Hervé, hier, et plus anciennement, Vallenain se demandaient pourquoi j’émettais ces deux twits automatiques. J’explique : j’émettais un twit automatique avec Twitterfeed. Un jour j’ai découvert que Feedburner pouvait le faire et était plus rapide que Twitterfeed, j’ai donc paramétré Twitterfeed pour être encore moins rapide et espacer les deux twits automatiques de 6 heures.

Un jour, j’ai décidé d’utilisé Twitterfeed pour balancer mon flux dans Facebook. J’ai à nouveau raccourci les délais et coupé l’alimentation automatique de Twitter par Feedburner.

Vous me suivez ? Un jour, le twit de Feedburner ne fonctionnait plus. Ne trouvant pas pourquoi, j’ai rétabli le twit automatique de Twitterfeed. Quelques jours après, j’ai trouvé l’origine de la panne, j’avais interdit l’accès de mon compte Twitter à Feedburner. J’ai donc rétabli le twit par Feedburner et j’ai oublié de supprimer l’autre.

Vous me suivez ? Juste après, le vénérable proxy de mon sympathique employeur a coupé l’accès à toutes les applications dont le nom commençait par Twitter, allez savoir pourquoi… Donc je ne pouvais plus corriger le twit automatique en double.

Voila ma confession est faite. Tout est corrigé. Vous n’aurez plus qu’un twit par jour.

Cela dit, j’ai trouvé pourquoi ces braves gens qui passent leur temps à backtweeter leurs propres billets sont exaspérants. Ils le font par rafales. Ils se connectent plusieurs fois par jour, balancent les liens vers leurs propres billets et se cassent.

Comme s’ils s’en foutaient de la marche du monde, comme s’ils s’en foutaient des twits des autres. Tu parles d'un esprit de partage...

J’ai des noms.