Pour faire des billets, il m'arrive de me documenter. C'est ce que je fais hier mais je suis une espèce de fainéasse : je me suis contenté de la page Wikipedia pour « Réseau Social » et je suis tombé sur ce passage : « La « règle de 150 », aussi appelée « nombre de Dunbar », soutient que la taille d'un réseau social originel est limité à environ 150 membres. […]. Il est théorisé en psychologie évolutionniste que ce nombre peut être dû à une certaine limite humaine à reconnaître les membres et à capter les faits émotionnels concernant tous les membres d'un groupe. » « Le nombre de Dunbar est le nombre maximum d'amis avec lesquels une personne peut entretenir une relation stable à un moment donné de sa vie. Cette limite est inhérente à la taille de notre néocortex. Elle […] a une valeur admise en pratique de 150 personnes. »
Vous pouvez relire trois fois si vous avez des difficultés de comprenette. En français, ça veut dire qu'il n'y a que 150 personnes que vous pouvez plus ou moins comprendre… Je vais poser directement la conclusion de mon billet : c'est totalement grotesque d'être abonné à plus de 150 comptes individuels Twitter ou d'avoir plus de 150 amis dans Facebook.
C'est dans Google+ que je suis abonné au plus faible nombre de personnes, ça sera donc plus facile de compter. J'ai 257 personnes dans mes cercles. Je peux à peu près toutes les identifier (sauf une, je ne sais pas ce qu'elle fout là, elle giclera au prochain ménage…). Pour la moitié, il s'agit de personnes un peu connues dans notre monde de blogueurs. Pour l'autre moitié (exactement 130, j'ai compté à la main), il s'agit de personnes que je connais (j'ai déjà eu plusieurs échanges avec eux), dont 80 relativement bien (copains dans la vraie vie, commentateur de blog depuis longtemps, …).
Parmi mes 680 abonnés Twitter, il y en a environ 550 que je peux identifier (à vu de nez, il y en a 130 dont je n'ai jamais entendu parler) dont plus de 400 « réellement » (je me rappelle de la première rencontre, de nos échanges, de nos bières bues ensemble...) mais avec quelques personnalités politiques, des comptes « annexes » de copains, mes propres comptes, des comptes institutionnels (médias, ...), … Je vous le fais à 300.
J'ai la flemme de trier mes copains Facebook (les très proches, ceux que je connais réellement, ceux que je ne connais que virtuellement, ceux dont je me souviens avoir vu des publications, … et ceux que je ne sais pas ce qu'ils foutent là). J'avais compté, dans mon Google Reader, le nombre de blogs dont je connais le taulier, c'est-à-dire que je peux l'identifier immédiatement quand il commente chez moi. J'en étais arrivé à 80.
J'ai trouvé ici une définition assez simple : « Un réseau social désigne un ensemble de personnes réunies par un lien social. À la fin des années 1990, des réseaux sociaux sont apparus sur Internet, réunissant des personnes via des services d'échanges personnalisés, chacun pouvant décider de lire les messages de tel ou tel autre utilisateur. »
Ainsi, mon réseau social « Internet », découvert via les blogs, est bâti sur différents outils : les blogs, Facebook, Twitter et Google+, essentiellement. J'y connais entre 3 et 400 personnes alors que la limite « désignée » par la science est 150.
Je me demande ce qu'il faut penser de tout ça mais ne peut-on pas penser les réseaux sociaux Internet ne sont pas qu'une manière de diluer les relations ou les sentiments ?
Je vais quand même en tirer une conclusion : il est urgent de limiter ses « relations ». Or « amis institutionnels » (sites d'information, pages Google+ liées aux blogs, …), on ne devrait pas dépasser 150 abonnés. Ainsi, pour bien faire, il faudrait que je dégage plus de 450 abonnements Twitter, 130 personnes de mes cercles Google+ et probablement plus de 500 « amis » Facebook !
C'est délirant.
J'ai récemment fait le ménage sur Twitter. De 1200 abonnements je suis passé à 450.
RépondreSupprimerEfficace !
SupprimerDernière phrase : "...130 personnes de mes cercles FB..."
RépondreSupprimerY'a aussi des cercles dans FB ?
C'est une erreur... Merci de me l'avoir signalée.
SupprimerC'est nécessaire. Et puis on s'y retrouve, allez zou, ménage.
RépondreSupprimerOuais.
SupprimerPassé un moment, on n'arrive plus à tout suivre, de toutes façons, alors il vaut mieux restreindre.
RépondreSupprimerOui, mais ça devrait faire l'objet d'un deuxième billet aujourd'hui : quand tu unfollowes, les gens se vexent sans se rendre compte du ridicule de la situation.
SupprimerDu moment que je suis dans les 150, tout va bien !
RépondreSupprimerMais oui. Je vais même parler de toi dans mon prochain billet sur Macomete.com, ce soir.
Supprimerje crains le pire
SupprimerNon non, au contraire ! C'est pour pester contre tous les cons qui voudraient que je les considère comme des amis alors que je me suis déjà fait plein de potes dans les réseaux sociaux (j'en cite certains dont Hyp et toi avec les bouffes qu'on se fait) et qu'une limite existe : 150.
SupprimerPour ma part, il y a des gens que j'aime lire d'autres moins, je ne sais même pas pourquoi ! Certains je les lis d'un coup, où que je sois. D'autres, je lis en diagonale et j'y reviens plus tard quand je suis tranquille : c'est le cas pour le blog de Gildan par ex. puisqu'il faut prendre le temps d'écouter.
RépondreSupprimerUn mien ami, psy hospitalier de son état, me disait que même les BB "ont leur têtes" !
Aussi, je ne clique que si la "tête" = l'écriture, me plait ! :DDD
Oui. Il y a ça aussi. Des gens qu'on lit parce qu'on aime bien la personne et d'autres qu'on évite même s'ils ont des bons billets.
Supprimerà part dans les réseaux sociaux, je pense que dans la vraie vie rare sont les personnes qui connaissent plus de 100 personnes
RépondreSupprimerMais non. Entre le réseau professionnel, la famille, les potes et les activités associatives, tu arrives à beaucoup plus. Tu vois une caissière d'un petit supermarché, elle arrive à reconnaître des centaines de personnes.
SupprimerD'ailleurs, réfléchis au nombre de cens que tu connais parce que tu les vois dans leur activite professionnelle.