18 novembre 2024

[Maison] Point après pause

 

Ce blog était partiellement consacré aux travaux de la maison mais j’avais arrêté d’y publier lors de mon retour à Paris… qui a d’ailleurs été long vu mon hospitalisation. Comme je le disais dans un autre blog, je suis bien satisfait du chauffage fourni par mac PAC (pompe à chaleur). Par contre, j’ai arrêté de tirer des plans sur la Comète.

Il y a plusieurs raisons à cela.

La première : je n’arrive pas à avoir un jardinier pour finir le nettoyage (rappel : on n’avait fait que le devant).

La deuxième : je suis un peu effrayé par les aspects financiers, non pas que je manque d’oseille mais je ne vois pas trop l’intérêt de refaire la salle de bain, par exemple, alors que je n’y suis que dix minutes par jour.

La troisième : les travaux déjà faits avec ma nièce (et sa mère…), des potes et des artisans et les changements que j’ai opéré (récupération de la chambre de ma mère, remise de l’eau chaude dans une salle de bain…) sont suffisants pour « donner de l’espace » (j’arrive à faire demi-tour avec mon vélo dans le garage sans avoir à le porter, par exemple…). En complément, j’ai trois chambres qui ne servent que la vingtaine ou la trentaine de jours par an où je reçois de la famille. Pourquoi refaire les pièces alors qu’elles sont utilisables.

 

Je ne m’arrête pas pour autant ! J’ai rendez-vous avec un copain architecte d’intérieur pour qu’il puisse me donner son avis voire que nous imaginions comment il pourrait coordonner les travaux…

25 août 2024

[Maison] Bilan à la fin des vacances

 


Mes vacances et, surtout, mon long séjour en Bretagne avec une partie en télétravail se terminent le jour anniversaire de la libération de Paris alors que je suis rentré dans le coin depuis jeudi vu que j’avais un scanner thoracique à passer. Il a d’ailleurs permis de savoir pourquoi j’avais eu de grosses difficultés de respiration au début de juillet puis en août et c’est un peu rageant de constater qu’elles n’ont rien à voir avec mon cancer (très bénin) et à l’ablation d’un lobe du poumon. Ni au tabac. Ni à ma faible activité physique. Ni mes problèmes cardiaques (rien de grave, seulement de la tension). En fait, c’est mon SAPL qui fait que mes circuits sanguins du haut du corps se branlent la nouille plutôt que d’irriguer tout le bazar correctement.

 

Toujours est-il que ces problèmes respiratoires m’ont empêché de participer activement aux différents travaux à la maison (par exemple, je n’ai même pas pu tailler deux arbustes pour permettre aux types qui ont installé la pompe à chaleur de rentrer dans le jardin pour installer « le groupe »). Alors revenons à ce bilan d’étape au sujet de la maison (et du jardin). Je parlerai de ma « cave thoracique » à l’occasion.

Je rappelle ce qui avait été fait à la fin du premier semestre, essentiellement grâce à la coopération de ma nièce : le tri dans les pièces à vivre de tout ce qui devait être conservé et le débarrassage du reste. Un complément a été fait en juillet et août (mais je n’ai pas eu « la force » de ranger mes propres affaires alors que ça prendrait un quart d’heure à un type normal).

 

A partir de juillet :

Petit 1 : le garage, la buanderie et la petite pièce derrière ont été vidées presque intégralement (le nombre d’heures de travail est impressionnant…).

Petit 2 : la pompe à chaleur a été installée.

Petit 3 : les ardoises ont été réparées, le toit nettoyé, le faîtage refait, la gouttière remplacée, la VMC installée.

Petit 4 : le jardin a été partiellement nettoyé (le devant de la maison et le côté gauche), l’espèce de conifère débile a été supprimé de même que les rhododendrons.

Petit 5 : ma literie a été remplacée (sommier et matelas).

La facture, à ce stade, est de l’ordre de 35000 euros ce qui correspond à peu près au budget (un peu plus, en fait, mais je n’avais pas pensé à la gouttière et au lit). Dans les 35000, je compte la finalisation du nettoyage du jardin.

 

J’ai fait des demandes de devis pour le remplacement du toit de la véranda (c’est indispensable), de la porte vitrée à l’entrée du porche (je pense que je vais me dégonfler), la finalisation du nettoyage du jardin et le « ravalement » de la maison.

Je suis attaché à ce dernier même s’il me gonfle vu que ça n’apporte rien mais il permettra de tourner la page suite à un choix louche des parents pour ce qui concerne l’enduit, il y a quarante ans, et d’avoir une maison propre (à discuter avec les voisins, je me rends compte que le « paraitre » à de l’importance… J’aurais la plus belle maison du quartier).

Dans les travaux urgents, il me faut refaire quelques sols et autres peintures de plafonds. Je pense changer assez rapidement le petit salon dans le bureau.

 

Dans ce qui n’a pas été fait et qui aurait dû l’être, il y a la suppression des trois armoires de l’étage et la mise au rebus des livres (le tri a été fait).  Je ne sais pas trop comment procéder.

Parmi tous les autres travaux envisagé, seuls deux restent dans mon esprit, pour l’instant : la salle de bain (refaire l’actuelle ou en faire une nouvelle) et le pavement d’une partie du jardin.

08 août 2024

[Maison] D'autres photos du jardin

 

J'ai diffusé, hier, quelques photos du jardin. Autant en profiter pour faire un tour presque complet, aujourd'hui, sachant que je suis obligé de mettre du texte pour espacer les photos. Je vais donc écrire à peu près n'importe quoi (pas que...) sans me relire. Désolé !

Commençons par le porche d'entrée de la maison. Il n'est pas de travers mais je suis un piètre photographe. Tout d'abord, on remarque que le mur, autour, est complètement dégueulasse. J'ai demandé un devis pour sa "réfection" (mais ce n'est pas si simple, il y a un revêtement un peu spécial et il faut tout recouvrir...). Ensuite, vous devez pouvoir cliquer sur la photo pour l'agrandir puis zoomer : on voit que la peinture est à refaire au plafond et que la tapisserie se décolle. La réfection n'est pas dans mes priorités.

Par contre, je vais remplacer la grande porte-fenêtre en verre derrière les grilles de fer forgé (si le devis est raisonnable...). Elle a sans doute plus de cinquante ans et n'isole pas grand chose (par rapport aux normes actuelles) sans compter que je suis à peu près le seul à pouvoir l'ouvrir. Je me rends compte, sur la photo, que la porte en bois est bien défraichie ce que je n'avais jamais vu (je n'entre jamais pas là) mais plusieurs visiteurs m'ont conseillé d'investir (ce n'est pas au budget pour l'instant mais ça pourrait changer assez vite : il faut que je refasse le sol de la pièce derrière).  En outre, les serrures sont à moitié foutues et il faut un peu de métier pour réussir à la fermer à clé. 

Les plantes "dans le bocal" ne ressortent pas bien sur la photo mais elles sont très bien. L'arbuste à droite a vocation à disparaitre.



Alors, passons cet arbuste pour une photo du "prolongement" à droite. Faisons abstraction des herbes folles qui dépassent les bornes. Vous pouvez aussi agrandir, il y a quelques fleurs roses qui pourraient revivre, sous la fenêtre (de la buanderie). 

L'allée en pavés est noyée dans le bordel... Dans le fond, vous verrez (sur l'agrandissement) des fleurs blanches. Ce sont des marguerites. Il y en a un peu partout dans le jardin mais je n'aime pas trop ça (j'aime bien les fleurs sur les arbustes mais pas celles qui sont indépendantes). Ma mère chérissait ce coin, sous la fenêtre, je ne sais pas trop pourquoi... On voit, à gauche, le bout d'un massif de rhododendrons qui pourra très bien ne pas voir le reste de la journée, le pauvre. Il m'énerve (j'aime bien les arbustes avec des fleurs mais celui-là est incontrôlable et grossit trop par la base ce qui fait qu'on ne peut même plus tailler les ronces qui le traversent).



Sur la photo suivante, les marguerites sont plus visibles, de même que la haie de tuyas (que je qualifiais du troène dans le billet précédent mais je dois reconnaitre que le doute m'habite).

Devant, on voit de l'anarchie. C'est intolérable (mais uniquement à cet endroit). Tournons nous de 90 degrés à droite et voyez l'espèce de buisson devant le muret. C'est bien ce que j'adore : un bordel monstre avec des belles fleurs.



Un observateurs avisés pourrait me dire qu'une sérieuse taille s'impose mais je pourrais assez facilement soutenir une position inverse (sauf que, vu de la rue, c'est insupportable pour les voisins).

Le fouillis, dans le fond, près de la maison "jaune" n'est qu'une illusion due au fait que j'ai moi-même agrandi la photo pour qu'on voit bien les rosiers. Ce sont des arbres fruitiers plantés de la jardin de cette baraque, sans doute avant la naissance de celui qui est maintenant évêque

Reprenons le tour de la maison et passons la haie du tuyas.




Je ne vais pas agrandir cette photo sans intérêt mais on y voit un arbuste mort. C'était un magnifique rosier qui était encore vivant il y a quelques semaines. Je me demande ce qu'il lui est arrivé sachant qu'il est au-dessus de la cuve de fuel, désaffectée depuis un mois et demi et à côté du groupe pour la pompe à chaleur.

Un dommage collatéral.



L'allée, dans le prolongement, est presque normale mais je ne peux pas nier la nécessité de faire une taille des arbres, pour autant magnifique. Le bordel qui pousse au sol est surtout un mélange de lierre et de marguerites, repoussés par le machin (on ne peut plus appeler ça un bac, on voit d'ailleurs des planches qui traînent) de compostage (je ne vois pas l'intérêt de faire du compost dans un tel jardin où tout pousse allègrement... Mais c'est obligatoire... Vous pouvez venir vous y servir). 

Le temps est venu de changer de coté de la maison. Passons dont à gauche. Tout comme la prochaine photo, d'ailleurs.



On voit les marches de la terrasse avec, dans le fond, la fameuse véranda. Une vague taille est nécessaire pour permettre le passage mais les arbustes et arbres présents ici assurent de l'ombre dans le truc vitré ce qui lui évite de dépasser les 30 degrés au moindre rayon de soleil (cette véranda n'a jamais pu être utilisée dès que le soleil "donne", à savoir à partir de 15 ou 16h).

On note qu'il n'y aucune allée dans la prolongation des marches, donc pour rejoindre le reste du jardin. C'est ballot et je me demande bien à quoi pensaient les parents.



La photo suivante bien qu'à droite de l'écran est la partie du jardin à gauche de la précédent. Si le jardin avait été entretenu, on y verrait l'entrée de l'allée qui longe la terrasse et la véranda.

J'en profite pour faire une précision : un observateur pourra s'imaginer que le jardin est laissé à l'abandon. Ce n'est pas "vraiment" le cas (tout est une question de délai). Je n'ai pas fait venir le jardinier pour les tailles l'an dernier (saison 2023 - 2024) et je suis en retard pour cette année. Une douzaine d'heures de travail d'un professionnel suffira à redonner un visage humain à ce bordel.

On avait eu le même phénomène pendant le Covid : nous n'avions pas fait l'entretien... et le petit gars qui était passé en avait trop fait ce qui avait provoqué la colère de ma mère. Hier, je parlais de "juste milieu" : il faut faire venir un jardinier qui sait faire croire qu'il n'a pas tout rasé.

Ce n'est pas le cas de mes voisins qui ont des jardins moches.



Terminons par deux photos de l'arrière du jardin, prise de la fenêtre de la salle d'eau derrière la cuisine. La première, à gauche, représente la partie droite, comme il se doit. 

On y voit deux maisons de voisins et on comprendra pourquoi je n'ai pas spécialement honte de mes murs dégueulasses... 

On voit, sinon, un rosier qui ne ressemble à rien mais avec de belles fleurs.

Derrière, il y a ce qui était une pelouse et que je vais transformer en petite foret.



La dernière, à droite de l'écran, représente la gauche de la précédente. On y voit le fameux mimosa qui ne s'est jamais aussi bien porté depuis qu'il est tombé.

Je vais le virer pour éviter l'envahissement mais je dois avouer que sa nouvelle "posture" me permet de ne plus avoir à tondre la pelouse, ce qui m'arrange.


A propos de tonte de pelouse, il y a beaucoup de gens qui me disent que c'est vite fait. Mais, compte tenu que je ne suis en Bretagne que la moitié du temps, je suis obligé de "laisser pousser". Tout au cours du premier trimestre, en plus, il n'y qu'une seule fois où je n'ai pas eu de pluie et, compte tenu de l'orientation de la maison et du nombre d'arbres, la rosée matinale ne disparait pas avant la fin de la matinée. Et comme je bosse quand je suis à la maison, il n'est pas rare que je passe de très grosses périodes sans pouvoir tondre. 

Ou alors, il faudrait que je renonce aux heures de bistro.

07 août 2024

[Maison] Ce que je veux pour le jardin





Je viens de prendre la photo en haut à gauche de ce billet (il est 10h30), par la fenêtre du séjour, au nord-est ou au "nord-nord-est" de la maison.

Si elle est mal cadrée c'est parce que je suis "passé" par une fenêtre que je n'ouvre jamais (le rebord est encombré, j'ai eu la flemme de tout virer).

Elle représente exactement ce que je veux pour mon jardin : une espèce de foret luxuriante et inextricable de différentes espèces qui fleurissent quand elles veulent (ou quand elles peuvent). Je voudrais que tout soit ainsi, sauf le long des murs de séparation avec les voisins pour qu'ils n'aient pas à tailler mes propres arbres débordant et le long du muret en granite le long de l'impasse. 

Voila deux autres photos, prises, quant à elles, de la fenêtre de ma chambre (du moins, l'ancienne), presque au sud, exactement à l'opposé de celle du séjour, préalablement évoquée. Vous remarquerez que, à cette heure, les deux côtés de la maison sont bien ensoleillés (je ne dis pas ça pour me vanter vu que toutes les maisons du monde ont du beau temps, même en Bretagne, et le soleil qui vient parfois de l'est ce qui lui permet de rejaillir sur le nord et le sud). Je vais en chier, cette après-midi, dans les pièces du sud.







La première, à droite, là, est le muret de droite (quand on regarde la maison). Il y a une espèce de résineux, à gauche (de la photo, donc à droite quand on regarde la maison), qui est laid et que je vais virer. C'était une manie de ma mère : quelques semaines après les enterrements, dans la famille, elle récupérait les coupes offertes pour la cérémonie, quand elles n'étaient plus fleuries, et replantait ce qui était replantable dans le jardin. A droite, mal visible sur la photo, il y a un gros massif de rhododendrons que je vais également supprimer (il est devenu trop gros et est infestés par les ronces). Je vais remplacer ces deux machins par des plantes moins envahissantes "au sol", comme des tilleuls ou des cerisiers.

Ces deux machins cachent les plantes sur le muret. On voit quelques roses jaunes (et d'autres rouges). Il y a également des clématites en fleur. C'est magnifique. Mais ça déborde largement sur l'impasse.



Enfin, la deuxième, à gauche, là... C'est le prolongement, à droite, de la première photos (on voit un peu le massif de rhodos). Donc la partie gauche de la maison (j'espère ne pas vous perdre dans les côtés...). 

On voit le muret dégagé dont je parlais hier (les quelques plantes que l'on voit devant sont, en fait, des branches qui n'ont pas encore été portées dans la benne). Il était comme l'autre muret.

Je voudrais que mes jardiniers fassent un juste milieu entre les deux : laisser des plantes en vrac sans quelles ne dépassent sur le devant. 

Par ailleurs, on voit sur deux des trois photos les jardins des voisins. Vous comprendrez, j'espère, pourquoi je préfère le mien (et ce n'est pas qu'une question de biodiversité). A contrario, on pourra comprendre pourquoi certains de mes voisins n'aiment pas mes espaces verts. Je m'en fous. Il faut un juste milieu et les deux maisons adjacentes ont aussi des coins comme les miens, avec plein de trucs qui poussent.


Revenons, en aparté, sur la première photo, la partie arrière gauche de la maison (ou arrière droite, ça dépend d'où l'on regarde...). Mes parents en avaient fait un espace de jeux pour nous quand on était petit (il y a donc plus de 50 ans...) avec un bac à sable, une balançoire... Progressivement, des plantes l'ont remplacé.

De l'autre côté (hors photos), il y avait une pelouse. Elle est maintenant presque recouverte par un mimosa qui s'est cassé la gueule pendant une tempête, il y a un an. Je vais l'enlever. A l'origine, toutes les maisons du coin avaient une partie qui devait servir de potager. Mes parents en avaient fait une pelouse avec des arbres fruitiers (d'abord des pommiers, puis vint un cognassier, bientôt remplacé par un cerisier) mais ils ont tous été virés pour des raisons que j'ai en partie oubliées (on en avait marre de la confiture de coings et le cerisier ne "donnait" plus). Il reste quelques plantes aromatiques et des rosiers qui ne ressemblent plus à rien mais ont des fleurs magnifiques. 

Je souhaite en faire un nouvel espace avec des plantes, comment disais-je ?, ah oui, luxuriantes et inextricables...

Et j'aurais voulu faire des grandes allées où je veux que rien ne pousse (par exemple le long de chez les voisins, dans la partie arrière) pour éviter d'avoir à tondre et à perdre du temps à désherber au ras des arbres. Mais ça coûte la peau des fesses.

01 août 2024

[Maison] Toujours revoir les plans !

 


Heureusement que je signe des devis et que j’en fait faire, sinon les travaux n’avanceraient pas (sans compter ma quête de pognon, non pas que je n’ai pas des réserves mais elles sont « bloquées »). Vous n’imaginez pas le nombre de changements d’avis que j’ai fait quant aux priorités par rapport aux « transformations » de la maison.

Je vais donc faire un billet au sujet des changements d’avis et pas du tout à propos de mes plans. Au moins, cela fera du grain à moudre pour les historiens du futur qui feront des études sur la versatilité des gros quinquagénaires au début du 21ème siècle !

 

Par exemple, le premier plan que j’avais était composé de plusieurs volets dont la construction d’une « suite d’amis » à la place de la buanderie, le déplacement de cette dernière dans une des chambres de l’étage et l’ajout d’un escalier entre le garage et la cave. Tout cela était issu d’une longue réflexion et j’en avais probablement fait plusieurs billets de blog (ce que j’ai dit ici en une phrase peut m’occuper pendant trois feuillets).

Mon renoncement a peut-être été progressif mais fut sans retour et parfaitement motivé (les pièces concernées sont bien moins grandes dans la réalité qu’elle ne l’était dans mon esprit, sauf le garage).

 

Mon dernier billet portait sur le jardin ! Evidemment, j’en ai fait des tonnes alors que tout cela tient en quelques phrases. Je me lance.

Je supprime les arbres, plantes ou arbustes moches ou ingérables. Je refais les allées avec des matériaux modernes de manière à « connecter » les différents espaces. Je limite les espaces consacrés à la pelouse et les encadres par des allées pour me faciliter la tonte. Je fais des allées autour de la partie arrière du jardin pour éviter que les plantes que je ne manquerai pas d’ajouter ne gênent pas les voisins par des branches gonflées. Je transforme cette partie du jardin en un petit bosquet.

Je n’ai pas vraiment changé d’avis sauf sur un point : autant supprimer la majeure partie de la pelouse en le remplacement par une surface du même matériau que les allées mais sans faire les mêmes erreurs que tous mes concitoyens qui choisissent de diminuer les surfaces à tondre. Il y aurait plusieurs arbres ou arbustes. Surtout, j’ai décidé de prendre réellement le temps (la collectivité va imposer le raccordement des gouttières à un « tout-à-l’égout » spécifique, il serait débile de ma part de refaire le jardin en sachant que j’aurais des tranchées à creuser dans les prochaines années).

 

Récemment, j’évoquais aussi la salle de bain en précisant tout ce que je changerai (à savoir tout, d’ailleurs) mais, à la réflexion, je n’étais pas satisfait. Ma nouvelle lubie est donc de faire une vaste salle de bain dans la pièce adjacente (l’ancienne chambre de ma sœur) et de transformer l’actuelle en une sorte de « dressing room », à savoir une pièce réservée pour le linge de maison et mes propres fringues, en plus de la penderie du couloir, sachant que je n’ai que des tee-shirts, des polos et des caleçons.

La décision est presque prise (sachant que je reviendrai évidemment dessus prochainement) mais le fait de perdre une chambre m’a fait m’interroger sur ce que je voulais faire de cette baraque alors que, auparavant, je ne pensais qu’à l’améliorer, à franchir le pas de ce que ma mère n’avait pas osé faire à partir du moment où elle s’était retrouvée seule sachant qu’elle, au moins, pouvait y recevoir ses enfants…

La conclusion s’impose : la préparer à recevoir du monde… La principale chambre « d’amis » est petite et devrait être refaite (la décoration est bien vieillissante) et je ne vois pas l’intérêt de conserver une chambre faite pour deux frangins à l’entrée du plus jeune (moi) en sixième, en 1977, sachant qu’elle est assez grande pour recevoir un grand lit, un petit salon et une espèce de bureau, permettant ainsi aux invités d’avoir une vraie pièce à eux…

 

De fil en aiguille, en une journée (hier…), tout le reste se met en place. La petite pièce derrière la buanderie serait consacrée, pour partie, au rangement des archives familiales (les documents administratifs de ma mère, les travaux de généalogie de mon père et les collections de revues que je conserve pour des raisons qui m’échappent), actuellement dans les meubles de la chambre « des garçons ».

La buanderie serait transformée en une espèce de bureau (quand le soleil donne, en haut, il fait rapidement près de 30 degrés) destiné à mes propres papiers (et à m’accueillir pour le boulot en période de canicule) et à recevoir un lit d’appoint au cas où toutes les autres chambres se retrouvent pleines ! Elle serait ouverte sur le jardin avec une espèce de terrasse (quitte à supprimer les pelouses, hein…). L’autre partie de la petite pièce aurait tout simplement un WC et un lavabo.

La buanderie (la machine à laver et les fils à linge) serait transférée dans le garage.

Enfin, le mobilier du bureau serait adapté pour le transformer en troisième chambre d’amis avec la mise en place d’un vrai convertible (sur lequel je pourrais faire la sieste quand les autres pièces sont à la disposition de la femme de ménage, notamment les mardis et jeudis pendant les périodes de télétravail).

 

Je ne fais pas les choses à moitié ! Surtout dans ma tête…

Mon billet sur le coût des travaux, malgré son air bête, a nécessité beaucoup de travail ce qui a déclenché une tempête dans mes neurones avec une remise à plat. Je m’interrogeais, par exemple, sur l’intérêt de faire des travaux importants et j’ai un peu trouvé la réponse : me faire plaisir vu que je ne compte pas devenir le plus riche du cimetière. Dans six ans, je serai à la retraite et vendrai mon appartement parisien (dans l’attente, je reste un peu tétanisé par l’idée de ne plus avoir de disponibilités).

 

Toujours hier, mais au bistro, cette fois, j’ai eu une autre pensée. Quand la retraite sera là, il me faudra une voiture. Je me verrai bien avec une voiture de branleur à 25000 balles, alors que je me voyais plutôt avec une C15 pour pouvoir aller à la déchèterie.  

Elle couchera dehors et le vélo électrique me permettra de rentrer du bistro sans me faire arrêter par les casques bleus de l’ONU.

 

Il n’y a pas de raison de ce faire chier, non plus ! 

29 juillet 2024

[Maison] Et le jardin ?

 


   

J’adorais le jardin de la maison du temps de ma mère (sauf, en gros, les deux tiers, à droite, sur l’arrière de la maison) à une réserve près, liée à la conception de la maison, dans les années 50 ou 60 (et la plupart des voisins ont le même problème) : les pièces à vivre sont à l’étage et n’ont pas de « connexion » avec les espaces verts. La partie en façade était faite pour « faire joli » et la partie arrière pour y cultiver des légumes.

En revanche, je suis totalement incapable de m’en occuper ! Je n’aime pas ça, je n’y connais rien, je ne suis pas adroit, je n’ai pas de chance (à chaque fois que je me décide à tondre, même en pleine canicule, il se met à pleuvoir), je n’ai pas de voiture pour aller à la déchèterie et je suis flemmard… Vous me direz que je pourrais passer par un jardinier mais, même ça, je n’y arrive pas ! J’ai même acheté une tondeuse sans fil pour supprimer un tas de contraintes : elle n’a pas servi plus d’une demi-douzaine de fois en deux bonnes années.

Je l’ai fait, récemment, parce que j’allais avoir des ouvriers à la maison et il fallait leur laisser des accès mais je m’y suis pris trop tard (j’attends encore le passage du lascar). L’an dernier, j’ai repoussé du jour au lendemain pendant 18 mois, tout de même (alors que c’est si facile : la boite de réinsertion qui nous fournit le personnel est à côté de ma pharmacie, de mon bistro préféré et de mon supermarché usuel). La fois précédente, ça doit remonter à deux ans et demi, c’est ma sœur qui avait pris cela en charge. Il n’y a que pendant le Covid que j’avais fait l’effort de trouver quelqu’un et encore, ce n’était que pour que ma mère ne déprime pas après quasiment un an de confinement dans sa maison de retraite et, surtout, je n’avais eu aucune démarche à faire (ce sont des potes qui m’avaient présenté l’entrepreneur).

Il faut dire qu’elle adorait son jardin et, jusqu’à 90 ans (elle est morte à 91 et trois mois), elle continuait à l’écumer avec son sécateur à la main…  Certaines plantes étaient plus vieilles que la maison, notamment un camélia et une glycine qui venait des jardins de ses tantes.

 


Il faut que cela cesse ! J’aime bien le jardin tel qu’il est actuellement, plein de plantes non taillées, exacerbant la biodiversité et avec de très belles fleurs mais je commence à avoir des remarques des voisins qui sont obligés de tailler mes haies qui débordent chez eux et je me fais tout de même une fierté d’avoir une belle maison. Par exemple, j’ai demandé des devis pour le « ravalement » et le changement de quelques huisseries extérieures, cela serait con d’être débordés par des ronces et des tuyas.

J’ai donc pu imaginer ce que je voulais ce qui passera d’abord par l’intervention d’un spécialiste puis par la souscription d’un contrat pour l’entretien régulier (disons deux ou trois fois par an) sachant que je peux tout de même tondre à l’occasion.

Quelques axes (sachant que je verrai le détail avec un professionnel).

 

Me faciliter la vie

Je vais supprimer toutes les plantes qui doivent être taillées plus d’une fois par an pour rendre le jardin accessible. Je pense par exemple, à l’arbuste à droite de la porte d’entrée ou aux machins qui poussent dans le désordre à côté de la haie de troènes (ou de tuyas, peu importe). Seul le cognassier du japon échappera à ma  

Ensuite, je vais tenter de mieux délimiter les surfaces. Prenez la rangée centrale avec les rosiers, entre le portail et le portillon. On ne sait pas où s’arrête les allées, commence la pelouse et se poursuit « la roseraie ». En d’autres termes, je vais encadrer strictement chaque espace de pelouse. Seul le camélia aura le droit de transpercer une pelouse !

 


Des belles allées sur le devant

Sur la partie droite, il faudra créer une allée jusqu’après les troènes, au ras de la maison, assez large pour y passer facilement (contrairement à maintenant), éventuellement avec un espace pouvant servir de terrasse devant la fenêtre de la buanderie (j’ai une vague idée derrière la tête).

Sur la partie gauche, une belle allée devra mener d’une par jusqu’à l’escalier de la terrasse et d’autre part, le long de cette dernière, jusqu’à la partie arrière du jardin. Dans la mesure du possible (je n’ai pas mesuré), les poubelles devront pouvoir être rangées entre la terrasse et le cognassier du japon.

Sur cette partie gauche, les roseaux seront maintenus (pour la seule raison qu’ils me coupent la vue de la voisine quand je suis dans le séjour ce qui me permet de me promener en caleçon voire à poil après la douche quand je la prends en bas). Sur la partie droite, je supprimerai les plantes au ras de la maison (sous la fenêtre de la buanderie), ce qui me navre réellement vu que c’était un des coins préférés de ma mère.

 

Et en dehors des allées, sur le devant ?

Je vais supprimer l’espèce de résineux en peau de fesse à droite et le massif de plantes (des rhododendrons, je crois) et les plantes qui jouxtent le jardin de la maison de droite. Le résineux est très moche et les rhodo sont trop gros (une simple taille ne suffirait pas à les rendre supportables) et infestés de ronces. Le tout rend difficile l’accès à la boite à la lettre et l’entretien des arbustes autour.

Ils seront remplacés par deux ou trois arbustes assez grands et hauts mais qui pourront se satisfaire d’une taille annuelle. Pourquoi pas un forsythia et un cerisier, tiens ?

 


La partie à droite ?

Il s’agit des douze mètres entre la haie de troènes et le bout de la maison. Il y aura peu de changement à part la refonte de l’allée. D’une part, elle est moche, en ciment brut. D’autre part, il faut améliorer la partie vers l’avant qui n’a jamais été « corrigée » de 1960 (l’année de l’installation du chauffage central et de la cuve à fuel) et 2024 (nous y sommes, avec la pose du groupe pour la pompe à chaleur, qui prend de la place sur l’ancienne allée), sans compter que « le tour des tuyas (ou des troènes, ne m’énervez pas) n’a jamais été bien net.

 

Une forêt à l’arrière de la maison !

Ou, du moins, des arbustes indépendants, ce qui est déjà le cas pour la partie à gauche. Tout le reste, comme je le disais en introduction est très moche et je ne vois pas l’intérêt de conserver une pelouse.

La première tâche sera de construire une allée qui fait tout le tour de la surface, en remplacement de la moche derrière la maison et, ensuite, le long des murets avec les voisins (tout en laissant les lilas et les hortensias). Cette allée sera essentiellement destinée à faciliter l’entretien (en gros, pour éviter que les plantes débordent chez les voisins).

Au milieu, on plantera n’importe quoi (pourquoi pas des pommiers et des pêchers, assez denses pour éviter à la pelouse de se pointer ? J’ai même pensé à des magnolias mais il parait que c’est dégueulasse quand les machins tombent par terre. Et bien sûr un mimosa en remplacement de l’actuel tout cassé. Les rosiers resteront en place de même que le romarin).

A noter, hors sujet, que parmi les travaux que j’envisage dans la maison, il y en a un qui consiste à améliorer l’accessibilité du jardin à partir de la cuisine (remplacement de la porte, mise « aux normes » de l’escalier…).

Les allées sur les côtés de la maison que j’ai évoquées par ailleurs devront naturellement déboucher sur cette « nouvelle » qui fait le tour du jardin.

 


Et le coût ?

Hormis les allées, les travaux sont, au fond, assez simples : quelques milliers d’euros pour enlever des arbustes et en foutre d’autres. Par contre, ce qui coûtera cher sera les allées (et les délimitations des pelouses mais ça revient au même) d’autant que j’envisage d’utiliser des matériaux à la mode comme de la résine (voir, pour l’exemple, les illustrations de ce billet).

J’ai un copain dont c’est le métier et je lui demanderai conseil (j’ai peur, par exemple, que la cohabitation entre les nouvelles allées et les anciennes en pavés soit assez moche)… Et surtout une pré-estimation. Pas la peine de lui demander un devis détaillé si les coûts sont aussi assommants que ce que m’annonce Google (de l’ordre de 300 euros par mètre carré de jardin, le tout pour 300 mètres carrés : c’est de la folie et j’espère me planter).

A suivre…

 

Pour l’instant, j’attends le gugusse qui devait passer avant les travaux sur le toit…

28 juillet 2024

[Maison] Reparlons pognon



Dans mon billet d’hier, je parlais des aspects financiers liés à ma maison mais les réactions me montrent que je me suis planté. J’ai même reçu une demande en mariage d’une copine (pour rigoler). Je vais donc recommencer avec d’autres termes et quelques précisions.

J’ai donc hérité, à 57 ans, d’une maison qui me sert de résidence secondaire et qui devrait devenir ma résidence principale quand je serai en retraite. Elle ne m’a évidemment rien coûté et je me disais que je pouvais y investir cinquante mille boules et obtenir une vraie maison de vacances… A 58 ans (j’ai mis un an à me lancer…), célibataire sans enfant et cadre dans l’informatique au siège parisien d’une grande banque, le tout depuis la nuit des temps, c’est tout de même la moindre des choses. Rien d’extravagant…

J’ai donc imaginé et raconté dans le blog une série de travaux qui me semblaient être équivalents au tiers du prix estimé de la baraque. Or, il n’en est rien. J’ai déjà dépensé les deux tiers de la somme rien que pour avoir un toit étanche et un chauffage dans une maison qui était parfaitement entretenue.

 

Je vous préviens, ce billet aura une partie politique. J’ai sorti deux mensonges, ci-dessus. J’ai dit que la maison ne m’avait rien coûté… mais j’ai tout de même perdu ma mère dans l’opération. J’aurais préféré la garder. Ensuite, j’ai dit que la maison était parfaitement entretenue. C’était vrai jusqu’en 2018 mais ma mère est entrée en maison de retraite et ses réserves de pognon ont fondu comme neige au soleil, si je puis dire, dans le paiement de son hébergement ce qui fait qu’elle a dû arrêter ce qu’elle avait toujours fait : consacrer une partie de ses revenus à l’entretien sérieux de la maison, depuis très longtemps. Remplacement des huisseries, isolation des combles… Avant son placement, elle avait commencé à demander des devis pour refaire certains sols en linos qui avaient plus de 45 ans mais a été stoppée dans son élan et n’a pas pu imaginer la phase suivante : la « complète réparation » du toit.

En outre, elle s’était fait avoir par un plombier chauffagiste ce dont, moi-même, je ne me suis rendu compte qu’en étudiant ce qu’il y avait à faire dans la maison.

 

Politique, je disais ? Les gens de la gauche qui mise une grande partie de leur programme sur l’annulation d’une réforme des retraites ont tout faux. Le programme a été imaginé par des types de 30 ou 40 ans absolument pas confrontés à la vraie vie (combien de provinciaux avec une maison à entretenir et des parents de plus de 80 balais à s’occuper ?), le tout validé par un type assez âgé et riche (ce qui n’est pas une critique dans ma bouche). Ils ont tout faux (et la preuve est fournie par les urnes). Les gens ne veulent pas travailler moins longtemps, ils veulent vivre bien jusqu’à la fin… Quel que soit leur âge. Personne de moins de 55 ans espère arrêter de bosser à 60 ou 62 ans : les gens s’en foutent. Et heureusement qu’on a d’autres perspectives que de devenir vieux plus tôt.

Politique vraiment ? La seule raison de diminuer le temps de travail est de partager ce dernier vu qu’on a encore un paquet de chômeurs. Dans ce contexte, mais ce seul contexte, augmenter l’âge du départ à la retraite était de la connerie.

 

Je reprends : je me disais donc qu’avec cinquante mille balles, ma maison serait parfaite. En commençant les premiers travaux (ceux indispensables), je me suis rendu compte que j’étais loin du compte. En réfléchissant à tout ça, je me suis aussi aperçu que tous les investissements que je pourrais faire ne donneraient pas de valeur supplémentaire à la maison à un niveau financier. Si je la vends, je ne gagnerai pas d’argent. Si je calenche, l’estimation pour la succession donnera le même montant qu’à la mort de ma mère, à peu près.

Aussi, toutes les transformations que je pourrais faire ne le seraient que pour ma satisfaction personnelle.

Vous me direz que c’est une évidence. Vous auriez raison. Et je le savais déjà mais aligner des chiffres donne parfois des résultats surprenants (disons que je suis passé de 50 000 balles à bien plus de 100 000, ça freine tout de suite…).

 


Faire des travaux pour ma satisfaction personnelle ? Je ne vois pas l’intérêt de changer une salle de bain uniquement parce qu’elle est ringarde alors que la première chose que je fais en y entrant est d’enlever mes lunettes et que je n’y passe pas plus de 10 minutes par jour. Un raisonnement similaire peut-être fait pour la cuisine (il me semble que je disais hier que je ne faisais qu’y cuire des rosbifs et des patates). Disons que c’est délirant de faire un grand remplacement de formica pour faire joli dans une pièce où je ne fais le moindre rangement que le mardi matin vu que c’est le jour du passage de la femme de ménage…

 

Ceux qui ont une maison savent déjà tout ça mais je n’avais, jusqu’alors, qu’un appartement dont le gros de l’entretien est fait par une copropriété à laquelle je cotise tous les trimestres sans m’intéresser à l’utilisation du pognon. Et cet appartement me servant unique de dortoir et de lieu de télétravail, je n’ai rien à y améliorer…

 

Deux précisions.

J’ai cité des chiffres plus ou moins au hasard ou, plus précisément, en fonction de ce que me disais Google qui sort des prix moyens pour la France. Il est évident que je peux faire à beaucoup moins cher mais je n’en suis pas encore là, je suis simplement en train de définir des priorités.

Je n’ai jamais caché ma situation personnelle. J’ai indiqué mon job dans le blog et dans Facebook. J’y ai dit aussi que j’étais propriétaire d’un appartement en proche banlieue, que j’ai fini de la payer depuis longtemps, que je n’ai pas de voiture. Je n’ai jamais parlé de loisirs couteux ou de dépenses abusives… Mes seuls vices sont de toujours bouffer en brasserie quand je suis en région parisienne, de boire des bières (à 40 euros par jour, ça frôle un SMIC) et de faire plusieurs voyages en train par mois. Vous pouvez en tirer toutes les conclusions que vous voulez.

 

Amen et n’en parlons plus. Sachez simplement qu'il y a une marge immense entre ce que j'imagine et les devis que je finis par accepter... Les deux illustrations de ce billet montrent ce que je peux avoir en tête et le résultat final... 

27 juillet 2024

[Maison] Parlons pognon



J’ai fait beaucoup de billet au sujet de la maison (c’est moins pour votre information que pour me mettre au clair avec mes idées : je suis comme ça…) mais il y a deux volets que je n’ai pas évoqué. Il s’agit du pognon et du jardin. Pour ce dernier, ça va venir ! Je commence à avoir des idées précises et il y a plusieurs éléments déclenchants… Le dernier est un peu compliqué à expliquer. En fait, j’ai reçu mon nouveau matelas et le sommier qui va avec avant la sieste et je l’ai testé. Bilan : 1h40 de sommeil. Joli score. Et je me suis réveillé, je sortais d’un rêve imbriqué… Je rêvais que je me réveillais d’un rêve. Pendant mon sommeil imbriqué que j’avais fait devant la maison et au réveil (du sommeil dont j’avais rêvé pendant la sieste), le jardinier était venu et avait mis tout au propre mais je n’arrivais pas ouvrir les yeux assez pour tout admirer jusqu’à découvrir que c’était un rêve. Je me suis donc réveillé (réellement) en sortant d’un rêve où je m’étais réveillé en ayant rêvé que le jardin avait été fait.

Il m’a fallu deux cafés pour m’en remettre.

 

Mais, pour aujourd’hui, parlons pognons !

Après la mort de ma mère, un expert a été envoyé par le notaire pour évaluer le prix de la maison. Il a mesuré la surface habitable. Il a dit : 132m2. Il a multiplié par le prix usuel dans le coin, 1500€ le m2 et est arrivé au montant de 190 000 euros après quelques réflexions puis a descendu à 160 000 pour tenir compte du fait qu’il fallait refaire la toiture.

Le 13 juillet 2013, nous réglions la succession et, surtout (pour ce qui nous concerne), le partage.

Un an après, j’avais fini quelques premiers chantiers indispensables. Tout d’abord, j’ai viré la majeure partie des cochonneries entassées par ma mère (il reste la cave mais je m’en fous et les livres, dorénavant bien triés entre ce qu’il fallait conserver et ce qu’il fallait donner à qui de droit, ainsi que trois armoires qui encombrent inutilement des pièces). Surtout, j’ai réparé le toit (mais pas refait) et changé la chaudière et les ballons par une pompe à chaleur. Tout cela m’a coûté 30 000 euros (un peu plus) ce qui fait que je peux déclarer haut et fort que la maison vaut réellement 190 000 euros même si mon raisonnement est tordu.

 

La maison est presque en parfait état. Ma mère faisait bien les transformations de rigueur, que cela soit pour le « lourd » comme l’isolation, les doubles vitrages… que pour la « décoration ». Elle avait d’ailleurs un assez bon goût (sauf qu’elle entassait tellement de merdier qu’elle ajoutait des armoires récupérées d’héritage divers mais quand elles auront été virées tout sera presque idéel).

En 2018, avant d’entrer en maison de retraite, elle avait imaginé la suite : la réflexion des sols de la cuisine, de l’entrée et du couloir. Ils sont vraiment pourris : les carrés de lino imitation carrelage de l’entrée se décollent, le lino imitation lino de la cuisine est usé (ce que je prenais pour des taches est en fait de l’usure) et le lino imitation lino des années 60 du couloir date des années 60. Il va falloir que je me farcisse le boulot ainsi que la peinture du plafond de la cuisine et de la chambre dite de la grand-mère ainsi que le « remplacement » de deux « lés » de tapisserie dans le bureau, abimé par l’humidité lors que nous avions eu un problème de gouttière.  Dans l’absolu, il faudrait aussi que je refasse la tapisserie de la salle de bain.

Le tout pourrait revenir à 10 000 euros (en fait, je n’en sais rien) et c’est un peu là où je veux en venir. Ma maison à 190 000 euros ne vaudra que 190 000 euros si je dépense 10 000 pour cela. C’est un peu normal, au fond, c’est de l’entretien courant.

 

Il se trouve que si je fais tous les travaux que j’ai envisagés (et détaillé dans ce blog), la valeur de la maison n’aura pas bougé, quel que soit le montant. Un expert venant à la maison l’évaluera toujours à 190 000 euros.

Quels sont ces travaux ?

Il y a d’abord ceux pour lesquels j’ai demandé des devis (ce que je disais hier) et qui me semblent indispensables : le toit de la véranda, le « ravalement » et la baie vitrée à l’entrée du porche. J’imagine que cela pourrait coûter 10 ou 20 000 euros. Mais l’évaluateur restera bloqué sur les 190 000…

 

Il y a ensuite la cuisine et la salle de bain. Cette dernière est impeccable mais est un peu ringarde sans compter que je préfère les douches « à l’italienne » que les baignoires. Disons 10 000 euros. Pour ces deux pièces, il n’est pas question que j’effectue des travaux si ce n’est pas pour remplacer le ringard par de la grande qualité… Je dois néanmoins avouer que je cite tous mes chiffres un peu au hasard après consultation de Google (cherchez « coût pour refaire une petite salle de bain » et vous tomberez sur 12 000).

Nous resterons à 190 000.

Pour la cuisine, nous arrivons à plus de 20 000 euros selon le grand financier Google. Nous resterons à 190 000 (mais, en cas de revente, il y a aura moyen de refaire plaisir aux acheteurs…).

Il y a la buanderie que je souhaite transformer en chambre d’amis avec une salle de bain (une vraie, vu que je vais supprimer la baignoire du haut). Il me faudra isoler la chaudière et refasse tous les revêtements (ils sont actuellement « bruts » : ciment, briques...) du sol au plafond. Je ne vois pas ça à moins de 40 000 euros (au pif complet). C’est à peu près le montant qui augmenterait l’évaluation de la maison mais il faudrait que je le déclare… Ce qui augmenterait sensiblement les impôts.

Enfin, il y a le raccordement de l’évacuation des eaux pluviales au circuit ad hoc ce qui pourrait coûter 10 000 euros.

 

Alors je reprends. J’ai hérité d’une maison à 160 000 euros. Si je fais les 120 000 euros de dépense que j’ai évalué ci-dessus, le prix de la maison pourrait passer à 230 000 euros. Ca ne me plait pas trop. Ce n’est pas une question de pognon (au fond, je pourrais faire un emprunt hypothéqué avec mon appartement à Paris qui vaut environ 250 000 balles et que je finirai pas vendre, et seulement dans l'hypothèse où je n’avais pas ces 120 000). C’est une question de principe.

Je ne vois pas pourquoi je referais une salle de bain pour le seul plaisir de mes yeux alors que je n’y passe qu’une dizaine de minutes par jour. Par exemple. Ou une cuisine hyper moderne pour y cuire des rosbifs et des patates... 

 

C’est con… Et je suis très partagé. Ce n’est pas le tout de lancer des demandes de devis à droite ou à gauche.

 

Terminons par le jardin. Google nous dit qu’il faut compter, au mètre carré, 20% du prix du m2 habitable pour refaire un jardin. Le calcul est vite fait : 100 000 euros, en gros. 300 fois 300.

Google a tendance à me navrer.

Le jardin fera tout de même l’objet d’un autre billet, comme je le disais.

  

26 juillet 2024

[Maison] La suite est lancée

 

La commerciale de la boite qui a installé ma pompe à chaleur et travaillé sur le toit est passée aujourd’hui pour la visite de fin de chantier (il reste pourtant deux volets : le remplacement des robinets des radiateurs et « ce qu’il faut » pour programmer la chaudière à distance).

J’en ai profité pour demander trois devis complémentaires :

- 1. Le remplacement du toit de la véranda (et la pose d’un store « électrique » pour empêcher le soleil d’entrer, l’été),

-   2. Le remplacement de la porte vitrée du porche,

-  3. Le « ravalement » (nettoyage des murs de la façade et des pignons, pose d’une couche d’enduit ou d’une surprotection en plastique, l’enduite étant probablement plus cher, étrangement) et peinturluration du tout).

Ce n'est pas nécessairement sa boite qui fera le job mais ils ont des accords avec des artisans.


A part ça, j’ai acheté une petite caisse à outils outil (c’est anodin mais ceux qui me connaissent pourraient tomber sur le cul). Le mec qui a vidé le garage a jeté un meuble que je lui avais demandé de conserver et qui avait des tiroirs « intéressants » ou je rangeais le petit outillage.

 

Par ailleurs, je devrais commander, dès demain (il me reste à « mesurer ») trois tables à tréteaux ou pliantes, une pour le garage pour mettre à la place du meuble dont je parlais pour y poser le chargeur du téléphone, une pour la buanderie pour y mettre le frigo d’appoint et différentes bricoles et une autre pour la même pièce sans raison valable mais…

C’est bien joli les pièces vides mais on peut difficilement en faire quelque chose.

 

A propos du gars qui a vidé le garage, je me suis rendu compte qu’il avait jeté des trucs que je lui avais demandé de conserver, notamment le fauteuil de bureau et la table à roulette qui venaient de la maison de retraite de ma mère, mais aussi un tapis que j’avais mis là sécher suite à un lavage, un tiroir d’une commode (il aurait dû être dans la commode), un arrosoir neuf (que lui est-il passé par la tête ? Il a fallu que j’en achète un rien que pour passer du vinaigre pour désherber les allées), le meuble pas dont je parlais (je lui avais dit dans jeter deux autres mais pas celui-là).

Par contre, il a laissé un carton avec des saloperies et il n’a pas vidé la partie « atelier » (ce qui n’est pas plus mal, finalement, vu sa capacité à faire le tri…).

Dans la buanderie, il a jeté des documents administratifs (je pense qu’ils n’ont aucune importance mais je lui avais explicitement demandé de les conserver) de même que certains objets (tout à gauche de la porte, dans la petite pièce du fond). D’une manière générale, je lui avais demandé de me faire vérifier s’il avait des doutes et j’ai peur qu’il ait jeté des trucs que je tenais à garder (je ne sais évidemment pas lesquels vu que je ne connaissais pas le contenu mais je crois qu’il y avait une belle tapisserie conservée par ma mère et des vieilles affaires de classes qui auraient pu intéresser mes frère et sœur).

C’est ballot.

 

Par contre, il a arrêté ses travaux sans s’occuper de la cave (au fond, je m’en fous, mes héritiers se démerderont…) mais aussi avant que je ne lui demande des suppléments que j’avais envisagés, notamment la mise à la poubelle de trois armoires de l’état et le vidage des stocks de livres déjà triés.

24 juillet 2024

[Maison] Et pour la suite ?



Maintenant que j’ai mené à bien la partie indispensable des travaux, à savoir la « réparation » du toit, le remplacement du chauffage et la plus gros du vidage du fourbis entassé par ma mère, sans compter ma « prise de quartiers » dans de nouvelles pièces (une chambre et un bureau), je me pose des questions quant à la poursuite des travaux. Je le disais récemment, ma vision a un peu changé par rapport aux projets initiaux mais deux ou trois autres réflexions me sont venus à dans le crâne.

La première est que cela coûte un pognon dingue comme dirait l’autre. Je le savais, je ne suis pas fou. Mais le fait de signer les premiers chèques fait tout de même réfléchir, d’autant qu’il y a des imprévus. Le changement de ma literie, par exemple, a dégommé mes disponibilités (il va falloir que je débloque des réserves ne serait-ce que pour passer l’été à glander) même si le nouveau lit (ou, plutôt, le futur lit : il sera livré vendredi ou samedi) m’aide à m’approprier la maison…  

En d'autres termes (et une autre police de caractère pour une raison qui m'échappe), j'ai hérité d'une maison qui a été évaluée et, avant même de changer les pièces occupées, j'ai déjà dépensé 20% du montant évalué, sans donner de valeur ajoutée (en cas de nouvelle estimation);


 

La deuxième est que je ne supporte plus la salle de bain depuis qu’elle est devenue « définitive » (j’entends par là que je ne fais plus de camping dans la maison, que le chauffage est opérationnel et même que j’ai une VMC) alors que je la trouvais très bien auparavant (certains la trouvaient ringardes mais elle n’était pas moche… Elle était propre mais avait 40 ou 50 ans). C’est donc devenu ma nouvelle priorité mais je ne sais pas trop quoi faire.

Tout d’abord, je n’aime plus prendre une douche dans la baignoire compte tenu de la configuration de celle-ci (dans mon appartement de Bicêtre, ça ne me fait rien). Je n’ai pourtant pas envie de me ne plus avoir la possibilité de prendre des bains. Par contre, il me faut une vraie douche à l’Italienne, avec une cloison rigide et sans porte idiote en verre à manipuler à chaque fois (c’est à cause de ma corpulence, il y a des douches d’hôtel où je ne suis pas à l’aise et je fous toujours de la flotte partout).

Voila ce que j’envisage. La pièce fait 2m10 sur 1m70. Le mur sur lequel est installé le lavabo, fait donc 2m10. J’en visage de faire une cloison de 1m50 de haut et de 80 de long au niveau de la moitié, à peu près, pour séparer le lavabo (qui resterait donc à sa place) et la nouvelle douche (derrière la cloison, donc).

En complément, il faudrait changer l’ouverture du placard (et faire quelque chose de « beau » avec l’existant).

Voir la photo du haut (du moins la partie avec les murs en vert).

 

La troisième découle un peu de la deuxième. Il s’agirait de revoir l’entrée du rez-de-chaussée et le couloir de l’étage où, de toute manière, le remplacement des sols est indispensable. J’en profiterai pour refaire entièrement les placards de l’étage pour faire l’ouverture sur toute la longueur disponible avec des grandes portes coulissante, potentiellement avec des miroirs, voire une partie sous forme de vitrine (par exemple pour les bandes dessinées), en ne laissant qu’une petite partie pour la penderie, en dédiant une autre (du moins la partie basse) au matériel d’entretien (seau, aspirateur, balais…) avec des matériaux propres (pour changer de l’infâme espèce d’aggloméré actuel).

Le grand défit serait de faire cela sans bousiller la tapisserie qui, elle, est très bien. Et dans ma folie des grandeurs, refaire l’escalier et le palier n’est pas exclu…

 

Quand je pense qu’il y a encore deux ou trois semaines, je voyais le réaménagement de la buanderie et le remplacement de la cuisine comme des priorités…