08 septembre 2016

L'humour au bureau

Aujourd'hui, j'ai eu un vague reproche suite à une vanne lancée en réunion. Ensuite, une collègue à qui je reprochais un commentaire ironique dans le réseau social professionnel m'a répondu qu'elle faisait comme moi : elle plaisante.

Je vais donc répondre. En faisant un second billet numéroté ce soir alors que je n'ai rien branlé ici depuis des mois. 

Petit 1 : les gens doivent arrêter de se croire drôle quand ils lancent une vanne. Elle ne l'est pas nécessairement dans un circuit officiel. A la charge de mes chevilles : je peux le faire par réflexe. Pas tout le monde. 

Petit 2 : à la décharge de mes chevilles, il ne faut jamais deconner avec des gens qui se lassent de vos vannes (ce qui est le cas pour moi, je sais que je gonfle mes plus proches collègues).  

Petit 3 : "l'humour professionnel" ne doit être utilisé que dans deux conditions :
Gros A : pour franchement rigoler. Il fait donc être réellement drôle. 
Gros B : pour faire baisser la pression ce qui nécessiterait un billet entier (dans mon job, je passe mon temps à me faire engueuler par des clients qui m'obligent à engueuler des fournisseurs). Bref il faut relativiser les crises et deconner (mais avec un vrai humour). 
Gros C : gros con, toi-même. 

Ce matin, après une réunion téléphonique tendue, vers10h30, j'ai fini par : merci à tous pour votre participation, bon apéro !, il est l'heure. 

1 commentaire:

  1. Dans le dernier paragraphe : Elle est où la vanne ? Ce n'est pas la bonne heure ?
    OK, je sors.

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La modération des commentaires est activée. Je vous lis, voire vous publie, après la sieste.