25 août 2024

[Maison] Bilan à la fin des vacances

 


Mes vacances et, surtout, mon long séjour en Bretagne avec une partie en télétravail se terminent le jour anniversaire de la libération de Paris alors que je suis rentré dans le coin depuis jeudi vu que j’avais un scanner thoracique à passer. Il a d’ailleurs permis de savoir pourquoi j’avais eu de grosses difficultés de respiration au début de juillet puis en août et c’est un peu rageant de constater qu’elles n’ont rien à voir avec mon cancer (très bénin) et à l’ablation d’un lobe du poumon. Ni au tabac. Ni à ma faible activité physique. Ni mes problèmes cardiaques (rien de grave, seulement de la tension). En fait, c’est mon SAPL qui fait que mes circuits sanguins du haut du corps se branlent la nouille plutôt que d’irriguer tout le bazar correctement.

 

Toujours est-il que ces problèmes respiratoires m’ont empêché de participer activement aux différents travaux à la maison (par exemple, je n’ai même pas pu tailler deux arbustes pour permettre aux types qui ont installé la pompe à chaleur de rentrer dans le jardin pour installer « le groupe »). Alors revenons à ce bilan d’étape au sujet de la maison (et du jardin). Je parlerai de ma « cave thoracique » à l’occasion.

Je rappelle ce qui avait été fait à la fin du premier semestre, essentiellement grâce à la coopération de ma nièce : le tri dans les pièces à vivre de tout ce qui devait être conservé et le débarrassage du reste. Un complément a été fait en juillet et août (mais je n’ai pas eu « la force » de ranger mes propres affaires alors que ça prendrait un quart d’heure à un type normal).

 

A partir de juillet :

Petit 1 : le garage, la buanderie et la petite pièce derrière ont été vidées presque intégralement (le nombre d’heures de travail est impressionnant…).

Petit 2 : la pompe à chaleur a été installée.

Petit 3 : les ardoises ont été réparées, le toit nettoyé, le faîtage refait, la gouttière remplacée, la VMC installée.

Petit 4 : le jardin a été partiellement nettoyé (le devant de la maison et le côté gauche), l’espèce de conifère débile a été supprimé de même que les rhododendrons.

Petit 5 : ma literie a été remplacée (sommier et matelas).

La facture, à ce stade, est de l’ordre de 35000 euros ce qui correspond à peu près au budget (un peu plus, en fait, mais je n’avais pas pensé à la gouttière et au lit). Dans les 35000, je compte la finalisation du nettoyage du jardin.

 

J’ai fait des demandes de devis pour le remplacement du toit de la véranda (c’est indispensable), de la porte vitrée à l’entrée du porche (je pense que je vais me dégonfler), la finalisation du nettoyage du jardin et le « ravalement » de la maison.

Je suis attaché à ce dernier même s’il me gonfle vu que ça n’apporte rien mais il permettra de tourner la page suite à un choix louche des parents pour ce qui concerne l’enduit, il y a quarante ans, et d’avoir une maison propre (à discuter avec les voisins, je me rends compte que le « paraitre » à de l’importance… J’aurais la plus belle maison du quartier).

Dans les travaux urgents, il me faut refaire quelques sols et autres peintures de plafonds. Je pense changer assez rapidement le petit salon dans le bureau.

 

Dans ce qui n’a pas été fait et qui aurait dû l’être, il y a la suppression des trois armoires de l’étage et la mise au rebus des livres (le tri a été fait).  Je ne sais pas trop comment procéder.

Parmi tous les autres travaux envisagé, seuls deux restent dans mon esprit, pour l’instant : la salle de bain (refaire l’actuelle ou en faire une nouvelle) et le pavement d’une partie du jardin.

08 août 2024

[Maison] D'autres photos du jardin

 

J'ai diffusé, hier, quelques photos du jardin. Autant en profiter pour faire un tour presque complet, aujourd'hui, sachant que je suis obligé de mettre du texte pour espacer les photos. Je vais donc écrire à peu près n'importe quoi (pas que...) sans me relire. Désolé !

Commençons par le porche d'entrée de la maison. Il n'est pas de travers mais je suis un piètre photographe. Tout d'abord, on remarque que le mur, autour, est complètement dégueulasse. J'ai demandé un devis pour sa "réfection" (mais ce n'est pas si simple, il y a un revêtement un peu spécial et il faut tout recouvrir...). Ensuite, vous devez pouvoir cliquer sur la photo pour l'agrandir puis zoomer : on voit que la peinture est à refaire au plafond et que la tapisserie se décolle. La réfection n'est pas dans mes priorités.

Par contre, je vais remplacer la grande porte-fenêtre en verre derrière les grilles de fer forgé (si le devis est raisonnable...). Elle a sans doute plus de cinquante ans et n'isole pas grand chose (par rapport aux normes actuelles) sans compter que je suis à peu près le seul à pouvoir l'ouvrir. Je me rends compte, sur la photo, que la porte en bois est bien défraichie ce que je n'avais jamais vu (je n'entre jamais pas là) mais plusieurs visiteurs m'ont conseillé d'investir (ce n'est pas au budget pour l'instant mais ça pourrait changer assez vite : il faut que je refasse le sol de la pièce derrière).  En outre, les serrures sont à moitié foutues et il faut un peu de métier pour réussir à la fermer à clé. 

Les plantes "dans le bocal" ne ressortent pas bien sur la photo mais elles sont très bien. L'arbuste à droite a vocation à disparaitre.



Alors, passons cet arbuste pour une photo du "prolongement" à droite. Faisons abstraction des herbes folles qui dépassent les bornes. Vous pouvez aussi agrandir, il y a quelques fleurs roses qui pourraient revivre, sous la fenêtre (de la buanderie). 

L'allée en pavés est noyée dans le bordel... Dans le fond, vous verrez (sur l'agrandissement) des fleurs blanches. Ce sont des marguerites. Il y en a un peu partout dans le jardin mais je n'aime pas trop ça (j'aime bien les fleurs sur les arbustes mais pas celles qui sont indépendantes). Ma mère chérissait ce coin, sous la fenêtre, je ne sais pas trop pourquoi... On voit, à gauche, le bout d'un massif de rhododendrons qui pourra très bien ne pas voir le reste de la journée, le pauvre. Il m'énerve (j'aime bien les arbustes avec des fleurs mais celui-là est incontrôlable et grossit trop par la base ce qui fait qu'on ne peut même plus tailler les ronces qui le traversent).



Sur la photo suivante, les marguerites sont plus visibles, de même que la haie de tuyas (que je qualifiais du troène dans le billet précédent mais je dois reconnaitre que le doute m'habite).

Devant, on voit de l'anarchie. C'est intolérable (mais uniquement à cet endroit). Tournons nous de 90 degrés à droite et voyez l'espèce de buisson devant le muret. C'est bien ce que j'adore : un bordel monstre avec des belles fleurs.



Un observateurs avisés pourrait me dire qu'une sérieuse taille s'impose mais je pourrais assez facilement soutenir une position inverse (sauf que, vu de la rue, c'est insupportable pour les voisins).

Le fouillis, dans le fond, près de la maison "jaune" n'est qu'une illusion due au fait que j'ai moi-même agrandi la photo pour qu'on voit bien les rosiers. Ce sont des arbres fruitiers plantés de la jardin de cette baraque, sans doute avant la naissance de celui qui est maintenant évêque

Reprenons le tour de la maison et passons la haie du tuyas.




Je ne vais pas agrandir cette photo sans intérêt mais on y voit un arbuste mort. C'était un magnifique rosier qui était encore vivant il y a quelques semaines. Je me demande ce qu'il lui est arrivé sachant qu'il est au-dessus de la cuve de fuel, désaffectée depuis un mois et demi et à côté du groupe pour la pompe à chaleur.

Un dommage collatéral.



L'allée, dans le prolongement, est presque normale mais je ne peux pas nier la nécessité de faire une taille des arbres, pour autant magnifique. Le bordel qui pousse au sol est surtout un mélange de lierre et de marguerites, repoussés par le machin (on ne peut plus appeler ça un bac, on voit d'ailleurs des planches qui traînent) de compostage (je ne vois pas l'intérêt de faire du compost dans un tel jardin où tout pousse allègrement... Mais c'est obligatoire... Vous pouvez venir vous y servir). 

Le temps est venu de changer de coté de la maison. Passons dont à gauche. Tout comme la prochaine photo, d'ailleurs.



On voit les marches de la terrasse avec, dans le fond, la fameuse véranda. Une vague taille est nécessaire pour permettre le passage mais les arbustes et arbres présents ici assurent de l'ombre dans le truc vitré ce qui lui évite de dépasser les 30 degrés au moindre rayon de soleil (cette véranda n'a jamais pu être utilisée dès que le soleil "donne", à savoir à partir de 15 ou 16h).

On note qu'il n'y aucune allée dans la prolongation des marches, donc pour rejoindre le reste du jardin. C'est ballot et je me demande bien à quoi pensaient les parents.



La photo suivante bien qu'à droite de l'écran est la partie du jardin à gauche de la précédent. Si le jardin avait été entretenu, on y verrait l'entrée de l'allée qui longe la terrasse et la véranda.

J'en profite pour faire une précision : un observateur pourra s'imaginer que le jardin est laissé à l'abandon. Ce n'est pas "vraiment" le cas (tout est une question de délai). Je n'ai pas fait venir le jardinier pour les tailles l'an dernier (saison 2023 - 2024) et je suis en retard pour cette année. Une douzaine d'heures de travail d'un professionnel suffira à redonner un visage humain à ce bordel.

On avait eu le même phénomène pendant le Covid : nous n'avions pas fait l'entretien... et le petit gars qui était passé en avait trop fait ce qui avait provoqué la colère de ma mère. Hier, je parlais de "juste milieu" : il faut faire venir un jardinier qui sait faire croire qu'il n'a pas tout rasé.

Ce n'est pas le cas de mes voisins qui ont des jardins moches.



Terminons par deux photos de l'arrière du jardin, prise de la fenêtre de la salle d'eau derrière la cuisine. La première, à gauche, représente la partie droite, comme il se doit. 

On y voit deux maisons de voisins et on comprendra pourquoi je n'ai pas spécialement honte de mes murs dégueulasses... 

On voit, sinon, un rosier qui ne ressemble à rien mais avec de belles fleurs.

Derrière, il y a ce qui était une pelouse et que je vais transformer en petite foret.



La dernière, à droite de l'écran, représente la gauche de la précédente. On y voit le fameux mimosa qui ne s'est jamais aussi bien porté depuis qu'il est tombé.

Je vais le virer pour éviter l'envahissement mais je dois avouer que sa nouvelle "posture" me permet de ne plus avoir à tondre la pelouse, ce qui m'arrange.


A propos de tonte de pelouse, il y a beaucoup de gens qui me disent que c'est vite fait. Mais, compte tenu que je ne suis en Bretagne que la moitié du temps, je suis obligé de "laisser pousser". Tout au cours du premier trimestre, en plus, il n'y qu'une seule fois où je n'ai pas eu de pluie et, compte tenu de l'orientation de la maison et du nombre d'arbres, la rosée matinale ne disparait pas avant la fin de la matinée. Et comme je bosse quand je suis à la maison, il n'est pas rare que je passe de très grosses périodes sans pouvoir tondre. 

Ou alors, il faudrait que je renonce aux heures de bistro.

07 août 2024

[Maison] Ce que je veux pour le jardin





Je viens de prendre la photo en haut à gauche de ce billet (il est 10h30), par la fenêtre du séjour, au nord-est ou au "nord-nord-est" de la maison.

Si elle est mal cadrée c'est parce que je suis "passé" par une fenêtre que je n'ouvre jamais (le rebord est encombré, j'ai eu la flemme de tout virer).

Elle représente exactement ce que je veux pour mon jardin : une espèce de foret luxuriante et inextricable de différentes espèces qui fleurissent quand elles veulent (ou quand elles peuvent). Je voudrais que tout soit ainsi, sauf le long des murs de séparation avec les voisins pour qu'ils n'aient pas à tailler mes propres arbres débordant et le long du muret en granite le long de l'impasse. 

Voila deux autres photos, prises, quant à elles, de la fenêtre de ma chambre (du moins, l'ancienne), presque au sud, exactement à l'opposé de celle du séjour, préalablement évoquée. Vous remarquerez que, à cette heure, les deux côtés de la maison sont bien ensoleillés (je ne dis pas ça pour me vanter vu que toutes les maisons du monde ont du beau temps, même en Bretagne, et le soleil qui vient parfois de l'est ce qui lui permet de rejaillir sur le nord et le sud). Je vais en chier, cette après-midi, dans les pièces du sud.







La première, à droite, là, est le muret de droite (quand on regarde la maison). Il y a une espèce de résineux, à gauche (de la photo, donc à droite quand on regarde la maison), qui est laid et que je vais virer. C'était une manie de ma mère : quelques semaines après les enterrements, dans la famille, elle récupérait les coupes offertes pour la cérémonie, quand elles n'étaient plus fleuries, et replantait ce qui était replantable dans le jardin. A droite, mal visible sur la photo, il y a un gros massif de rhododendrons que je vais également supprimer (il est devenu trop gros et est infestés par les ronces). Je vais remplacer ces deux machins par des plantes moins envahissantes "au sol", comme des tilleuls ou des cerisiers.

Ces deux machins cachent les plantes sur le muret. On voit quelques roses jaunes (et d'autres rouges). Il y a également des clématites en fleur. C'est magnifique. Mais ça déborde largement sur l'impasse.



Enfin, la deuxième, à gauche, là... C'est le prolongement, à droite, de la première photos (on voit un peu le massif de rhodos). Donc la partie gauche de la maison (j'espère ne pas vous perdre dans les côtés...). 

On voit le muret dégagé dont je parlais hier (les quelques plantes que l'on voit devant sont, en fait, des branches qui n'ont pas encore été portées dans la benne). Il était comme l'autre muret.

Je voudrais que mes jardiniers fassent un juste milieu entre les deux : laisser des plantes en vrac sans quelles ne dépassent sur le devant. 

Par ailleurs, on voit sur deux des trois photos les jardins des voisins. Vous comprendrez, j'espère, pourquoi je préfère le mien (et ce n'est pas qu'une question de biodiversité). A contrario, on pourra comprendre pourquoi certains de mes voisins n'aiment pas mes espaces verts. Je m'en fous. Il faut un juste milieu et les deux maisons adjacentes ont aussi des coins comme les miens, avec plein de trucs qui poussent.


Revenons, en aparté, sur la première photo, la partie arrière gauche de la maison (ou arrière droite, ça dépend d'où l'on regarde...). Mes parents en avaient fait un espace de jeux pour nous quand on était petit (il y a donc plus de 50 ans...) avec un bac à sable, une balançoire... Progressivement, des plantes l'ont remplacé.

De l'autre côté (hors photos), il y avait une pelouse. Elle est maintenant presque recouverte par un mimosa qui s'est cassé la gueule pendant une tempête, il y a un an. Je vais l'enlever. A l'origine, toutes les maisons du coin avaient une partie qui devait servir de potager. Mes parents en avaient fait une pelouse avec des arbres fruitiers (d'abord des pommiers, puis vint un cognassier, bientôt remplacé par un cerisier) mais ils ont tous été virés pour des raisons que j'ai en partie oubliées (on en avait marre de la confiture de coings et le cerisier ne "donnait" plus). Il reste quelques plantes aromatiques et des rosiers qui ne ressemblent plus à rien mais ont des fleurs magnifiques. 

Je souhaite en faire un nouvel espace avec des plantes, comment disais-je ?, ah oui, luxuriantes et inextricables...

Et j'aurais voulu faire des grandes allées où je veux que rien ne pousse (par exemple le long de chez les voisins, dans la partie arrière) pour éviter d'avoir à tondre et à perdre du temps à désherber au ras des arbres. Mais ça coûte la peau des fesses.

01 août 2024

[Maison] Toujours revoir les plans !

 


Heureusement que je signe des devis et que j’en fait faire, sinon les travaux n’avanceraient pas (sans compter ma quête de pognon, non pas que je n’ai pas des réserves mais elles sont « bloquées »). Vous n’imaginez pas le nombre de changements d’avis que j’ai fait quant aux priorités par rapport aux « transformations » de la maison.

Je vais donc faire un billet au sujet des changements d’avis et pas du tout à propos de mes plans. Au moins, cela fera du grain à moudre pour les historiens du futur qui feront des études sur la versatilité des gros quinquagénaires au début du 21ème siècle !

 

Par exemple, le premier plan que j’avais était composé de plusieurs volets dont la construction d’une « suite d’amis » à la place de la buanderie, le déplacement de cette dernière dans une des chambres de l’étage et l’ajout d’un escalier entre le garage et la cave. Tout cela était issu d’une longue réflexion et j’en avais probablement fait plusieurs billets de blog (ce que j’ai dit ici en une phrase peut m’occuper pendant trois feuillets).

Mon renoncement a peut-être été progressif mais fut sans retour et parfaitement motivé (les pièces concernées sont bien moins grandes dans la réalité qu’elle ne l’était dans mon esprit, sauf le garage).

 

Mon dernier billet portait sur le jardin ! Evidemment, j’en ai fait des tonnes alors que tout cela tient en quelques phrases. Je me lance.

Je supprime les arbres, plantes ou arbustes moches ou ingérables. Je refais les allées avec des matériaux modernes de manière à « connecter » les différents espaces. Je limite les espaces consacrés à la pelouse et les encadres par des allées pour me faciliter la tonte. Je fais des allées autour de la partie arrière du jardin pour éviter que les plantes que je ne manquerai pas d’ajouter ne gênent pas les voisins par des branches gonflées. Je transforme cette partie du jardin en un petit bosquet.

Je n’ai pas vraiment changé d’avis sauf sur un point : autant supprimer la majeure partie de la pelouse en le remplacement par une surface du même matériau que les allées mais sans faire les mêmes erreurs que tous mes concitoyens qui choisissent de diminuer les surfaces à tondre. Il y aurait plusieurs arbres ou arbustes. Surtout, j’ai décidé de prendre réellement le temps (la collectivité va imposer le raccordement des gouttières à un « tout-à-l’égout » spécifique, il serait débile de ma part de refaire le jardin en sachant que j’aurais des tranchées à creuser dans les prochaines années).

 

Récemment, j’évoquais aussi la salle de bain en précisant tout ce que je changerai (à savoir tout, d’ailleurs) mais, à la réflexion, je n’étais pas satisfait. Ma nouvelle lubie est donc de faire une vaste salle de bain dans la pièce adjacente (l’ancienne chambre de ma sœur) et de transformer l’actuelle en une sorte de « dressing room », à savoir une pièce réservée pour le linge de maison et mes propres fringues, en plus de la penderie du couloir, sachant que je n’ai que des tee-shirts, des polos et des caleçons.

La décision est presque prise (sachant que je reviendrai évidemment dessus prochainement) mais le fait de perdre une chambre m’a fait m’interroger sur ce que je voulais faire de cette baraque alors que, auparavant, je ne pensais qu’à l’améliorer, à franchir le pas de ce que ma mère n’avait pas osé faire à partir du moment où elle s’était retrouvée seule sachant qu’elle, au moins, pouvait y recevoir ses enfants…

La conclusion s’impose : la préparer à recevoir du monde… La principale chambre « d’amis » est petite et devrait être refaite (la décoration est bien vieillissante) et je ne vois pas l’intérêt de conserver une chambre faite pour deux frangins à l’entrée du plus jeune (moi) en sixième, en 1977, sachant qu’elle est assez grande pour recevoir un grand lit, un petit salon et une espèce de bureau, permettant ainsi aux invités d’avoir une vraie pièce à eux…

 

De fil en aiguille, en une journée (hier…), tout le reste se met en place. La petite pièce derrière la buanderie serait consacrée, pour partie, au rangement des archives familiales (les documents administratifs de ma mère, les travaux de généalogie de mon père et les collections de revues que je conserve pour des raisons qui m’échappent), actuellement dans les meubles de la chambre « des garçons ».

La buanderie serait transformée en une espèce de bureau (quand le soleil donne, en haut, il fait rapidement près de 30 degrés) destiné à mes propres papiers (et à m’accueillir pour le boulot en période de canicule) et à recevoir un lit d’appoint au cas où toutes les autres chambres se retrouvent pleines ! Elle serait ouverte sur le jardin avec une espèce de terrasse (quitte à supprimer les pelouses, hein…). L’autre partie de la petite pièce aurait tout simplement un WC et un lavabo.

La buanderie (la machine à laver et les fils à linge) serait transférée dans le garage.

Enfin, le mobilier du bureau serait adapté pour le transformer en troisième chambre d’amis avec la mise en place d’un vrai convertible (sur lequel je pourrais faire la sieste quand les autres pièces sont à la disposition de la femme de ménage, notamment les mardis et jeudis pendant les périodes de télétravail).

 

Je ne fais pas les choses à moitié ! Surtout dans ma tête…

Mon billet sur le coût des travaux, malgré son air bête, a nécessité beaucoup de travail ce qui a déclenché une tempête dans mes neurones avec une remise à plat. Je m’interrogeais, par exemple, sur l’intérêt de faire des travaux importants et j’ai un peu trouvé la réponse : me faire plaisir vu que je ne compte pas devenir le plus riche du cimetière. Dans six ans, je serai à la retraite et vendrai mon appartement parisien (dans l’attente, je reste un peu tétanisé par l’idée de ne plus avoir de disponibilités).

 

Toujours hier, mais au bistro, cette fois, j’ai eu une autre pensée. Quand la retraite sera là, il me faudra une voiture. Je me verrai bien avec une voiture de branleur à 25000 balles, alors que je me voyais plutôt avec une C15 pour pouvoir aller à la déchèterie.  

Elle couchera dehors et le vélo électrique me permettra de rentrer du bistro sans me faire arrêter par les casques bleus de l’ONU.

 

Il n’y a pas de raison de ce faire chier, non plus !