Heureusement que je signe des devis et que j’en fait faire,
sinon les travaux n’avanceraient pas (sans compter ma quête de pognon, non pas
que je n’ai pas des réserves mais elles sont « bloquées »). Vous n’imaginez
pas le nombre de changements d’avis que j’ai fait quant aux priorités par
rapport aux « transformations » de la maison.
Je vais donc faire un billet au sujet des changements d’avis
et pas du tout à propos de mes plans. Au moins, cela fera du grain à moudre
pour les historiens du futur qui feront des études sur la versatilité des gros
quinquagénaires au début du 21ème siècle !
Par exemple, le premier plan que j’avais était composé de
plusieurs volets dont la construction d’une « suite d’amis » à la
place de la buanderie, le déplacement de cette dernière dans une des chambres
de l’étage et l’ajout d’un escalier entre le garage et la cave. Tout cela était
issu d’une longue réflexion et j’en avais probablement fait plusieurs billets
de blog (ce que j’ai dit ici en une phrase peut m’occuper pendant trois
feuillets).
Mon renoncement a peut-être été progressif mais fut sans retour
et parfaitement motivé (les pièces concernées sont bien moins grandes dans la
réalité qu’elle ne l’était dans mon esprit, sauf le garage).
Mon dernier billet portait sur le jardin ! Evidemment,
j’en ai fait des tonnes alors que tout cela tient en quelques phrases. Je me
lance.
Je supprime les arbres, plantes ou arbustes moches ou
ingérables. Je refais les allées avec des matériaux modernes de manière à « connecter »
les différents espaces. Je limite les espaces consacrés à la pelouse et les
encadres par des allées pour me faciliter la tonte. Je fais des allées autour
de la partie arrière du jardin pour éviter que les plantes que je ne manquerai
pas d’ajouter ne gênent pas les voisins par des branches gonflées. Je transforme
cette partie du jardin en un petit bosquet.
Je n’ai pas vraiment changé d’avis sauf sur un point :
autant supprimer la majeure partie de la pelouse en le remplacement par une
surface du même matériau que les allées mais sans faire les mêmes erreurs que
tous mes concitoyens qui choisissent de diminuer les surfaces à tondre. Il y aurait
plusieurs arbres ou arbustes. Surtout, j’ai décidé de prendre réellement le
temps (la collectivité va imposer le raccordement des gouttières à un « tout-à-l’égout »
spécifique, il serait débile de ma part de refaire le jardin en sachant que j’aurais
des tranchées à creuser dans les prochaines années).
Récemment, j’évoquais aussi la salle de bain en précisant
tout ce que je changerai (à savoir tout, d’ailleurs) mais, à la réflexion, je n’étais
pas satisfait. Ma nouvelle lubie est donc de faire une vaste salle de bain dans
la pièce adjacente (l’ancienne chambre de ma sœur) et de transformer l’actuelle
en une sorte de « dressing room », à savoir une pièce réservée pour
le linge de maison et mes propres fringues, en plus de la penderie du couloir,
sachant que je n’ai que des tee-shirts, des polos et des caleçons.
La décision est presque prise (sachant que je reviendrai
évidemment dessus prochainement) mais le fait de perdre une chambre m’a fait m’interroger
sur ce que je voulais faire de cette baraque alors que, auparavant, je ne
pensais qu’à l’améliorer, à franchir le pas de ce que ma mère n’avait pas osé
faire à partir du moment où elle s’était retrouvée seule sachant qu’elle, au
moins, pouvait y recevoir ses enfants…
La conclusion s’impose : la préparer à recevoir du
monde… La principale chambre « d’amis » est petite et devrait être
refaite (la décoration est bien vieillissante) et je ne vois pas l’intérêt de
conserver une chambre faite pour deux frangins à l’entrée du plus jeune (moi) en
sixième, en 1977, sachant qu’elle est assez grande pour recevoir un grand lit,
un petit salon et une espèce de bureau, permettant ainsi aux invités d’avoir
une vraie pièce à eux…
De fil en aiguille, en une journée (hier…), tout le reste se
met en place. La petite pièce derrière la buanderie serait consacrée, pour
partie, au rangement des archives familiales (les documents administratifs de
ma mère, les travaux de généalogie de mon père et les collections de revues que
je conserve pour des raisons qui m’échappent), actuellement dans les meubles de
la chambre « des garçons ».
La buanderie serait transformée en une espèce de bureau (quand
le soleil donne, en haut, il fait rapidement près de 30 degrés) destiné à mes
propres papiers (et à m’accueillir pour le boulot en période de canicule) et à
recevoir un lit d’appoint au cas où toutes les autres chambres se retrouvent
pleines ! Elle serait ouverte sur le jardin avec une espèce de terrasse (quitte
à supprimer les pelouses, hein…). L’autre partie de la petite pièce aurait tout
simplement un WC et un lavabo.
La buanderie (la machine à laver et les fils à linge) serait
transférée dans le garage.
Enfin, le mobilier du bureau serait adapté pour le transformer
en troisième chambre d’amis avec la mise en place d’un vrai convertible (sur
lequel je pourrais faire la sieste quand les autres pièces sont à la
disposition de la femme de ménage, notamment les mardis et jeudis pendant les
périodes de télétravail).
Je ne fais pas les choses à moitié ! Surtout dans ma
tête…
Mon billet sur le coût des travaux, malgré son air bête, a nécessité
beaucoup de travail ce qui a déclenché une tempête dans mes neurones avec une remise
à plat. Je m’interrogeais, par exemple, sur l’intérêt de faire des travaux
importants et j’ai un peu trouvé la réponse : me faire plaisir vu que je
ne compte pas devenir le plus riche du cimetière. Dans six ans, je serai à la
retraite et vendrai mon appartement parisien (dans l’attente, je reste un peu
tétanisé par l’idée de ne plus avoir de disponibilités).
Toujours hier, mais au bistro, cette fois, j’ai eu une autre
pensée. Quand la retraite sera là, il me faudra une voiture. Je me verrai bien
avec une voiture de branleur à 25000 balles, alors que je me voyais plutôt avec
une C15 pour pouvoir aller à la déchèterie.
Elle couchera dehors et le vélo électrique me permettra de
rentrer du bistro sans me faire arrêter par les casques bleus de l’ONU.
Il n’y a pas de raison de ce faire chier, non plus !
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