01 août 2024

[Maison] Toujours revoir les plans !

 


Heureusement que je signe des devis et que j’en fait faire, sinon les travaux n’avanceraient pas (sans compter ma quête de pognon, non pas que je n’ai pas des réserves mais elles sont « bloquées »). Vous n’imaginez pas le nombre de changements d’avis que j’ai fait quant aux priorités par rapport aux « transformations » de la maison.

Je vais donc faire un billet au sujet des changements d’avis et pas du tout à propos de mes plans. Au moins, cela fera du grain à moudre pour les historiens du futur qui feront des études sur la versatilité des gros quinquagénaires au début du 21ème siècle !

 

Par exemple, le premier plan que j’avais était composé de plusieurs volets dont la construction d’une « suite d’amis » à la place de la buanderie, le déplacement de cette dernière dans une des chambres de l’étage et l’ajout d’un escalier entre le garage et la cave. Tout cela était issu d’une longue réflexion et j’en avais probablement fait plusieurs billets de blog (ce que j’ai dit ici en une phrase peut m’occuper pendant trois feuillets).

Mon renoncement a peut-être été progressif mais fut sans retour et parfaitement motivé (les pièces concernées sont bien moins grandes dans la réalité qu’elle ne l’était dans mon esprit, sauf le garage).

 

Mon dernier billet portait sur le jardin ! Evidemment, j’en ai fait des tonnes alors que tout cela tient en quelques phrases. Je me lance.

Je supprime les arbres, plantes ou arbustes moches ou ingérables. Je refais les allées avec des matériaux modernes de manière à « connecter » les différents espaces. Je limite les espaces consacrés à la pelouse et les encadres par des allées pour me faciliter la tonte. Je fais des allées autour de la partie arrière du jardin pour éviter que les plantes que je ne manquerai pas d’ajouter ne gênent pas les voisins par des branches gonflées. Je transforme cette partie du jardin en un petit bosquet.

Je n’ai pas vraiment changé d’avis sauf sur un point : autant supprimer la majeure partie de la pelouse en le remplacement par une surface du même matériau que les allées mais sans faire les mêmes erreurs que tous mes concitoyens qui choisissent de diminuer les surfaces à tondre. Il y aurait plusieurs arbres ou arbustes. Surtout, j’ai décidé de prendre réellement le temps (la collectivité va imposer le raccordement des gouttières à un « tout-à-l’égout » spécifique, il serait débile de ma part de refaire le jardin en sachant que j’aurais des tranchées à creuser dans les prochaines années).

 

Récemment, j’évoquais aussi la salle de bain en précisant tout ce que je changerai (à savoir tout, d’ailleurs) mais, à la réflexion, je n’étais pas satisfait. Ma nouvelle lubie est donc de faire une vaste salle de bain dans la pièce adjacente (l’ancienne chambre de ma sœur) et de transformer l’actuelle en une sorte de « dressing room », à savoir une pièce réservée pour le linge de maison et mes propres fringues, en plus de la penderie du couloir, sachant que je n’ai que des tee-shirts, des polos et des caleçons.

La décision est presque prise (sachant que je reviendrai évidemment dessus prochainement) mais le fait de perdre une chambre m’a fait m’interroger sur ce que je voulais faire de cette baraque alors que, auparavant, je ne pensais qu’à l’améliorer, à franchir le pas de ce que ma mère n’avait pas osé faire à partir du moment où elle s’était retrouvée seule sachant qu’elle, au moins, pouvait y recevoir ses enfants…

La conclusion s’impose : la préparer à recevoir du monde… La principale chambre « d’amis » est petite et devrait être refaite (la décoration est bien vieillissante) et je ne vois pas l’intérêt de conserver une chambre faite pour deux frangins à l’entrée du plus jeune (moi) en sixième, en 1977, sachant qu’elle est assez grande pour recevoir un grand lit, un petit salon et une espèce de bureau, permettant ainsi aux invités d’avoir une vraie pièce à eux…

 

De fil en aiguille, en une journée (hier…), tout le reste se met en place. La petite pièce derrière la buanderie serait consacrée, pour partie, au rangement des archives familiales (les documents administratifs de ma mère, les travaux de généalogie de mon père et les collections de revues que je conserve pour des raisons qui m’échappent), actuellement dans les meubles de la chambre « des garçons ».

La buanderie serait transformée en une espèce de bureau (quand le soleil donne, en haut, il fait rapidement près de 30 degrés) destiné à mes propres papiers (et à m’accueillir pour le boulot en période de canicule) et à recevoir un lit d’appoint au cas où toutes les autres chambres se retrouvent pleines ! Elle serait ouverte sur le jardin avec une espèce de terrasse (quitte à supprimer les pelouses, hein…). L’autre partie de la petite pièce aurait tout simplement un WC et un lavabo.

La buanderie (la machine à laver et les fils à linge) serait transférée dans le garage.

Enfin, le mobilier du bureau serait adapté pour le transformer en troisième chambre d’amis avec la mise en place d’un vrai convertible (sur lequel je pourrais faire la sieste quand les autres pièces sont à la disposition de la femme de ménage, notamment les mardis et jeudis pendant les périodes de télétravail).

 

Je ne fais pas les choses à moitié ! Surtout dans ma tête…

Mon billet sur le coût des travaux, malgré son air bête, a nécessité beaucoup de travail ce qui a déclenché une tempête dans mes neurones avec une remise à plat. Je m’interrogeais, par exemple, sur l’intérêt de faire des travaux importants et j’ai un peu trouvé la réponse : me faire plaisir vu que je ne compte pas devenir le plus riche du cimetière. Dans six ans, je serai à la retraite et vendrai mon appartement parisien (dans l’attente, je reste un peu tétanisé par l’idée de ne plus avoir de disponibilités).

 

Toujours hier, mais au bistro, cette fois, j’ai eu une autre pensée. Quand la retraite sera là, il me faudra une voiture. Je me verrai bien avec une voiture de branleur à 25000 balles, alors que je me voyais plutôt avec une C15 pour pouvoir aller à la déchèterie.  

Elle couchera dehors et le vélo électrique me permettra de rentrer du bistro sans me faire arrêter par les casques bleus de l’ONU.

 

Il n’y a pas de raison de ce faire chier, non plus ! 

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