J’adorais le jardin de la maison du temps de ma mère (sauf,
en gros, les deux tiers, à droite, sur l’arrière de la maison) à une réserve
près, liée à la conception de la maison, dans les années 50 ou 60 (et la
plupart des voisins ont le même problème) : les pièces à vivre sont à l’étage
et n’ont pas de « connexion » avec les espaces verts. La partie en
façade était faite pour « faire joli » et la partie arrière pour
y cultiver des légumes.
En revanche, je suis totalement incapable de m’en occuper !
Je n’aime pas ça, je n’y connais rien, je ne suis pas adroit, je n’ai pas de
chance (à chaque fois que je me décide à tondre, même en pleine canicule, il se
met à pleuvoir), je n’ai pas de voiture pour aller à la déchèterie et je suis
flemmard… Vous me direz que je pourrais passer par un jardinier mais, même ça,
je n’y arrive pas ! J’ai même acheté une tondeuse sans fil pour supprimer
un tas de contraintes : elle n’a pas servi plus d’une demi-douzaine de
fois en deux bonnes années.
Je l’ai fait, récemment, parce que j’allais avoir des
ouvriers à la maison et il fallait leur laisser des accès mais je m’y suis pris
trop tard (j’attends encore le passage du lascar). L’an dernier, j’ai repoussé
du jour au lendemain pendant 18 mois, tout de même (alors que c’est si facile :
la boite de réinsertion qui nous fournit le personnel est à côté de ma pharmacie,
de mon bistro préféré et de mon supermarché usuel). La fois précédente, ça doit
remonter à deux ans et demi, c’est ma sœur qui avait pris cela en charge. Il n’y
a que pendant le Covid que j’avais fait l’effort de trouver quelqu’un et
encore, ce n’était que pour que ma mère ne déprime pas après quasiment un an de
confinement dans sa maison de retraite et, surtout, je n’avais eu aucune
démarche à faire (ce sont des potes qui m’avaient présenté l’entrepreneur).
Il faut dire qu’elle adorait son jardin et, jusqu’à 90 ans
(elle est morte à 91 et trois mois), elle continuait à l’écumer avec son
sécateur à la main… Certaines plantes
étaient plus vieilles que la maison, notamment un camélia et une glycine qui
venait des jardins de ses tantes.
Il faut que cela cesse ! J’aime bien le jardin tel qu’il
est actuellement, plein de plantes non taillées, exacerbant la biodiversité et
avec de très belles fleurs mais je commence à avoir des remarques des voisins
qui sont obligés de tailler mes haies qui débordent chez eux et je me fais tout
de même une fierté d’avoir une belle maison. Par exemple, j’ai demandé des
devis pour le « ravalement » et le changement de quelques
huisseries extérieures, cela serait con d’être débordés par des ronces et des
tuyas.
J’ai donc pu imaginer ce que je voulais ce qui passera d’abord
par l’intervention d’un spécialiste puis par la souscription d’un contrat pour
l’entretien régulier (disons deux ou trois fois par an) sachant que je peux
tout de même tondre à l’occasion.
Quelques axes (sachant que je verrai le détail avec un professionnel).
Me faciliter la vie
Je vais supprimer toutes les plantes qui doivent être
taillées plus d’une fois par an pour rendre le jardin accessible. Je pense par
exemple, à l’arbuste à droite de la porte d’entrée ou aux machins qui poussent
dans le désordre à côté de la haie de troènes (ou de tuyas, peu importe). Seul
le cognassier du japon échappera à ma
Ensuite, je vais tenter de mieux délimiter les surfaces. Prenez
la rangée centrale avec les rosiers, entre le portail et le portillon. On ne
sait pas où s’arrête les allées, commence la pelouse et se poursuit « la
roseraie ». En d’autres termes, je vais encadrer strictement chaque espace
de pelouse. Seul le camélia aura le droit de transpercer une pelouse !
Des belles allées sur le devant
Sur la partie droite, il faudra créer une allée jusqu’après
les troènes, au ras de la maison, assez large pour y passer facilement (contrairement
à maintenant), éventuellement avec un espace pouvant servir de terrasse devant
la fenêtre de la buanderie (j’ai une vague idée derrière la tête).
Sur la partie gauche, une belle allée devra mener d’une par
jusqu’à l’escalier de la terrasse et d’autre part, le long de cette dernière,
jusqu’à la partie arrière du jardin. Dans la mesure du possible (je n’ai pas
mesuré), les poubelles devront pouvoir être rangées entre la terrasse et le
cognassier du japon.
Sur cette partie gauche, les roseaux seront maintenus (pour
la seule raison qu’ils me coupent la vue de la voisine quand je suis dans le
séjour ce qui me permet de me promener en caleçon voire à poil après la douche
quand je la prends en bas). Sur la partie droite, je supprimerai les plantes au
ras de la maison (sous la fenêtre de la buanderie), ce qui me navre réellement
vu que c’était un des coins préférés de ma mère.
Et en dehors des allées, sur le devant ?
Je vais supprimer l’espèce de résineux en peau de fesse à droite
et le massif de plantes (des rhododendrons, je crois) et les plantes qui
jouxtent le jardin de la maison de droite. Le résineux est très moche et les
rhodo sont trop gros (une simple taille ne suffirait pas à les rendre
supportables) et infestés de ronces. Le tout rend difficile l’accès à la boite à
la lettre et l’entretien des arbustes autour.
Ils seront remplacés par deux ou trois arbustes assez grands
et hauts mais qui pourront se satisfaire d’une taille annuelle. Pourquoi pas un
forsythia et un cerisier, tiens ?
La partie à droite ?
Il s’agit des douze mètres entre la haie de troènes et le
bout de la maison. Il y aura peu de changement à part la refonte de l’allée. D’une
part, elle est moche, en ciment brut. D’autre part, il faut améliorer la partie
vers l’avant qui n’a jamais été « corrigée » de 1960 (l’année de l’installation
du chauffage central et de la cuve à fuel) et 2024 (nous y sommes, avec la pose
du groupe pour la pompe à chaleur, qui prend de la place sur l’ancienne allée),
sans compter que « le tour des tuyas (ou des troènes, ne m’énervez pas) n’a
jamais été bien net.
Une forêt à l’arrière de la maison !
Ou, du moins, des arbustes indépendants, ce qui est déjà le
cas pour la partie à gauche. Tout le reste, comme je le disais en introduction
est très moche et je ne vois pas l’intérêt de conserver une pelouse.
La première tâche sera de construire une allée qui fait tout
le tour de la surface, en remplacement de la moche derrière la maison et,
ensuite, le long des murets avec les voisins (tout en laissant les lilas et les
hortensias). Cette allée sera essentiellement destinée à faciliter l’entretien
(en gros, pour éviter que les plantes débordent chez les voisins).
Au milieu, on plantera n’importe quoi (pourquoi pas des pommiers
et des pêchers, assez denses pour éviter à la pelouse de se pointer ? J’ai
même pensé à des magnolias mais il parait que c’est dégueulasse quand les
machins tombent par terre. Et bien sûr un mimosa en remplacement de l’actuel
tout cassé. Les rosiers resteront en place de même que le romarin).
A noter, hors sujet, que parmi les travaux que j’envisage
dans la maison, il y en a un qui consiste à améliorer l’accessibilité du jardin
à partir de la cuisine (remplacement de la porte, mise « aux normes »
de l’escalier…).
Les allées sur les côtés de la maison que j’ai évoquées par
ailleurs devront naturellement déboucher sur cette « nouvelle » qui
fait le tour du jardin.
Et le coût ?
Hormis les allées, les travaux sont, au fond, assez simples :
quelques milliers d’euros pour enlever des arbustes et en foutre d’autres. Par
contre, ce qui coûtera cher sera les allées (et les délimitations des pelouses
mais ça revient au même) d’autant que j’envisage d’utiliser des matériaux à la
mode comme de la résine (voir, pour l’exemple, les illustrations de ce billet).
J’ai un copain dont c’est le métier et je lui demanderai
conseil (j’ai peur, par exemple, que la cohabitation entre les nouvelles allées
et les anciennes en pavés soit assez moche)… Et surtout une pré-estimation. Pas
la peine de lui demander un devis détaillé si les coûts sont aussi assommants
que ce que m’annonce Google (de l’ordre de 300 euros par mètre carré de jardin,
le tout pour 300 mètres carrés : c’est de la folie et j’espère me planter).
A suivre…
Pour l’instant, j’attends le gugusse qui devait passer avant
les travaux sur le toit…
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