Tout va très vite pour la maison. C’est bizarre après deux
ans de statu quo interrompue, tout de même, par les travaux de ma nièce pour le
tri des affaires familiales et d’un pote pour nettoyer « le jardin de
devant », tout semble s’être déclenché hier !
Outre le début « officiel » du boulot de mon
copain architecte, la moitié des murs extérieurs de la maison ont été lavés (la
suite est en cours) : c’est nickel ! Ou presque : le vieux
revêtement serait à refaire mais j’ai d’autres priorités… Pour l’instant, j’ai
seule la satisfaction de ne plus habiter dans la maison la plus sale de la
commune.
A part ça, j’ai bien avancé dans le « jardin de
devant » (avancé à mon échelle, hein !, je me comprends). J’avais
commencé à tondre hier midi et l’avais raconté sommairement dans les réseaux
sociaux car j’avais eu beaucoup de mal à cause de l’humidité. A 17 heures, en
allant au bistro, j’ai vu qu’il faisait beau. Je me suis alors replongé dans la
tonte et j’ai pu faire une belle surface (ce qui ne m’était pas arrivé depuis
le début de ma maladie) et, si je n’ai pas fini, c’est parce que j’en avais
marre et que j’avais soif, pas parce que j’avais du mal à respirer…
Si c’est chiant, c’est parce que la partie que j’ai à faire,
maintenant, est couverte de ronce. La tondeuse à gazon légère (et à batterie)
n’est pas ce qu’il y a de plus adapté (mais je n’ai pas mieux).
A part ça, les gugusses qui font le nettoyage des murs (je
me demande s’ils ne sont pas un peu manouches, comme on dit ; le racisme
ne passera pas par moi mais ce n’est pas une raison pour leur laisser la maison
en mon absence) font partie d’une boite qui fait aussi du jardinage… Et j’ai
signé le devis (sans verser d’acompte, je ne suis pas fou) pour le reste du
jardin (la partie qui n’avait pas été faite cet été)…
Il y en a pour une belle somme (3000 balles…) qui fait un
peu tousser mais, par rapport à ce que j’avais payé la dernière fois, c’est
très correct.
Ces artisans (je ne sais pas s’ils déclarent tout mais j’ai
des factures…) ont tout de même un fort salaire horaire. Par exemple, le
nettoyage de la maison va leur prendre trois heures à deux et ils me comptent 300
euros ! J’avais déjà constaté ça lors de l’installation de la chaudière et
surtout les travaux sur le toit.
Il faudrait une loi pour les obliger à décomposer les prix
(ce n’est pas le blogueur politique qui parle, hein !) avec le taux
horaire, le nombre d’heures, les autres frais (amortissement du matériel,
redevances à la déchèterie et j’en passe)…
Il y a pas mal de zozos (dont moi) qui doivent se faire
baiser. Souvent, on est acculés (je ne pouvais pas reculer pour faire le jardin
et, jadis, changer la chaudière ou nettoyer le toit) et on manque de référence.
Tant pis !
Je peux bien payer 3000 balles tous les trois ans pour le
jardin… Ca m’aurait coûté plus cher de faire un entretien régulier et je
n’aurais pas eu mes plantes luxuriantes et garante d’une biodiversité qui me
permet d’affirmer mon écologisme.