Il y a quelques mois, je diffusais dans Facebook des photos
du jardin municipal en bas de chez moi, à Bicêtre. En illustration de ce
billet, une photo prise il y a une dizaine de jours. Visiblement, je n’ai pas à
rougir du bordel dans mon jardin de Loudéac ! Il ne me reste qu’à mettre
une pancarte, comme à Bicêtre, pour dire que c’est un laboratoire de diversité
pour lutter contre le réchauffement climatique.
Hier, j’ai écrit ceci dans FB : « Mon horticulteur est passé. Il était content de l’état du
jardin, alors que c’est un gigantesque bordel. Il m’assure que, au printemps,
il sera parfait. Il a confirmé que j’avais fait un bon boulot en août avec
quelques tontes et zigouillages de saloperies. Il était très
agréablement surpris de l’état des allées en ciment et m’a félicité ! J’ai
avoué que j’avais honteusement abusé de la présence de ma nièce (et de sa mère)
cet été.
Il m’a garanti que les ronces
vont disparaître et que la pelouse redeviendrait correcte sans travaux
spécifiques.
Il m’a fait un devis pour le
nettoyage d’automne (ouille) et m’a dit qu’il me ferait un contrat « annuel »
pour la suite. Enfin, il va m’envoyer son collègue plus spécialisé dans les
plantations pour quelques idées que j’ai en tête (je ne lui ai parlé que de
l’arbre nécessaire pour quelques idées mon voisin ne puisse plus voir de sa
véranda que je me gratte les couilles sur le canapé du salon mais je pense
qu’il faudra un truc devant à la place des rhododendrons). »
Quelques précisions.
Le massif de rosiers entre les allées a été bien fleuri tout
l’été mais les branches n’ont pas poussé et étaient recouvertes de mauvaises herbes
à mon arrivée, mercredi. Il n’y a plus de fleur.
A propos des ronces dont je parle, il s’agit de celles qui
poussent directement sur la pelouse. Les autres, qui surgissent dans des
arbustes, seront bien plus difficiles à abattre.
Ce matin, j’ai discuté avec la voisine à propos de l’horticulteur.
C’est elle qui me l’avait recommandé. Elle m’informe maintenant qu’elle va
peut-être en changer, à cause du tarif, et prendre un « indépendant ».
Elle me disait aussi qu’elle avait un contrat pour 11 passages dans l’année et
qu’ils ne sont intervenus, à ce jour, que sept fois.
Comme il y a plus de travail chez moi (mon jardin est plus
grand, une partie du sien est goudronné et elle a le temps de faire elle-même
le petit entretien, comme la taille des rosiers), je me demande bien quelle
sera la facture et si je ne vais pas devoir trouver une autre solution…
L’idéal, pour moi, serait d’avoir une entreprise qui vienne
une fois par an pour couper les arbres et les haies puis évacuer les déchets et
un lascar qui vienne en gros une heure par semaine (il faut quarante-cinq
minutes pour la pelouse, ça lui laisserait du temps pour les autres bricoles)
mais, visiblement, il n’y a pas assez de personnel dans l’association qui me
fournit la femme de ménage.
J’ai cherché plusieurs pistes, ces deux ou trois dernières
années : des « manouches », la boite d’insertion, des copains, des
chômeurs ou jeunes retraités et « l’horticulteur actuel ». Je ne suis
convaincu par rien (les particuliers ne sont pas prompts à mettre les mains
dans le vert cambouis et les autres sont chers).
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