04 mai 2011

Classement des langues utilisées sur Internet

Le nouveau classement T-Index des langues utilisées dans Internet vient de sortir ! Je vous copie ci-après le communiqué de presse (globalement, ce classement permet aux annonceurs de mieux cibler leur public).



Z’avez vu la flèche rouge ? En cliquant dessus vous avez le détail par pays (ou région, état, …) où le Français est couramment parlé :



Traduction : 3,5% des Internautes sont des Français parlant le Français. Les 44 millions de gugusses faisant le con sur Internet représentent 68,5% de la population.
Je me demande ce qu’on fout avec 10 points de retard sur nos collègues Canadiens, Suisses et Belges


Communiqué de presse :
T-Index : quelles langues offrent le plus grand potentiel de ventes en ligne?
L’anglais est la langue qui a le pouvoir d'achat le plus élevé sur Internet, avec une part de marché de 34.8%. Il dépasse toujours de très loin la langue chinoise, en deuxième position avec 11.3%. Le coréen sort l’italien du Top 10.
Rome 02/05/2011. T-Index 2011 est un classement qui identifie les langues utilisées en ligne par les personnes les plus à même d'acheter sur un site web ou chez ses annonceurs. Il associe la population Internet et son PIB estimé par tête, c’est donc un outil intéressant pour les propriétaires de sites web, décideurs marketing et blogueurs souhaitant définir les marchés linguistiques en ligne qui offrent le meilleur retour sur investissement lors de la traduction de leurs sites Internet.
L’étude complète est disponible à : http://www.translated.net/fr/classement-langues-t-index

Les données mises à jour pour 2011 montrent que le chinois simplifié atteint 11.3% de part de marché grâce à l’augmentation du PIB per capita de sa population Internet. L’anglais est toujours en tête du classement avec 34.8% ; il rassemble 465 millions d’internautes à travers le monde, avec un PIB moyen par personne de $40,221. Le coréen fait sortir l’italien du Top 10 – le PIB par personne de sa population Internet a augmenté tandis que celui de l’italien a baissé.

Avec cette mise à jour, le T-Index devient également plus flexible avec la nouvelle possibilité d’ordonner les valeurs par pays ou zone géographique. La présentation par région géographique est utile pour les entreprises qui prennent en compte le facteur de "proximité culturelle" lors de leur développement à l’international. Le filtre par pays permet quant à lui d’identifier de manière rapide les pays et langues correspondantes où il est le plus intéressant d’investir en ligne.

Traduire un site web dans les trois premières langues du classement T-Index (anglais, chinois simplifié et japonais) suffit pour atteindre 50% du potentiel d’achat mondial, tandis que seules les dix premières langues permettent de toucher 82% de l’audience Internet mondiale.

Pour plus d’informations :
Translated www.translated.net est un fournisseur de services linguistiques qui gère une équipe de plus de 53.000 traducteurs et un portefeuille de 14.000 clients dans plus de 110 pays. L’entreprise utilise les technologies du Traitement Automatique du Langage Naturel et des algorithmes d’intelligence artificielle pour aider les traducteurs dans leur travail.

5 commentaires:

  1. l'allemand devant le français... ce n'est pas que ça me dérange mais on voit bien qu'il y a un réel impact du développement sur l'utilisation d'internet (si on compare les chiffres avec ceux de la francophonie c'est aberrant.. et oui... les autrichiens utilisent plus internet que les camerounais, les ivoiriens etc.)
    Ce qui tendrait à dire que la langue française a un bon potentiel de développement avec le développement d'internet en Afrique...
    m'enfin,
    @+
    PS : j'ai trouvé que c'était un bon billet ! ;o)

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  2. Ils surfent sur le Minitel peut être...

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  3. Nap,

    Oui, on va dire ça comme : il y a un potentiel de développement dans les pays en voie de développement.

    Tizel,

    Tu crois ?

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  4. Et, Tizel, n'oublie pas que le Minitel est une excellente invention puisqu'il permettait de facturer les clients à l'utilisation (une partie pour le fournisseur de services, une partie pour l'opérateur de téléphonie). Internet n'a jamais trouvé le modèle économique équivalent...

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  5. modèle économique : bah si, il y a mediapart... ;o)

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