Ne trouvez-vous pas très jolie cette photo de la camionnette de « le recyclerie » garée devant une maison voisine ? Vous vous demandez peut-être pourquoi je la diffuse alors que le titre de ce billet de blog laissait entendre que j’allais parler de mon jardin… Je vais y venir, rassurez-vous mais ce blog est très sérieux et il me faut être exhaustif au sujet du quartier dit de l’Impasse des Tilleuls.
A propos du sérieux de ce blog, sachez que tous les billets
dépassent les 600 lecteurs et que l’on atteint parfois les 2000. C’est
considérable et je ne me l’explique pas. Dans le blog où je parle de séries, de
recettes de cuisine…, les 100 ne sont parfois pas atteint et on n’a pas dépassé
les 150 depuis début juin. Quant au blog politique, je pense qu’on n’a pas
dépassé les 400 en juillet. Ce phénomène est en partie « purement
statistiques » (le nombre de lecteurs par billet est inversement
proportionnel au nombre de billets). Amen.
Revenons à notre camionnette ! C’est la première fois
que j’ai un début de confirmation que la maison appartient bien depuis quelques
années à la patronne de la recyclerie qui était dans l’ancienne librairie aux
pieds de la maison de retraite où était ma mère et qui était gérée par deux « belles
sœurs » dont une est la grand-mère du copain architecte d’intérieur qui m’aide
pour la maison et qui habitait à une cinquantaine de mètres plus loin que la
maison des parents de l’évêque avec qui je jouais parfois aux billets dans l’impasse
malgré notre différence d’âge, à se demander s’il n’était pas déjà orienté vers
la pédophilie catholique et qui appartient maintenant supposément à la patronne
de la recyclerie qui a récemment déménagé pour s’installer dans un ancien
magasin mais je ne sais plus de quoi derrière la gare.
Vous m’avez suivi ? Pour la pédophilie, je déconne. Pas
pour le fait que j’ai joué plusieurs fois aux billes avec celui qui deviendra évêque.
Si le passage de la camionnette était pour un motif professionnel, elle ne se
serait pas garée là, sur l’impasse, à l’arrière de la maison mais devant elle,
sur la rue. Aussi bien, ils se garent là par discrétion et les voila dans le
blog…
Et le jardin, dans tout ça ?
J’y viens, ne gueulez pas ! Lors de ma précédente
visite en Bretagne, début juillet, j’avais constaté que les jardiniers étaient enfin
passés et avaient transformé mon luxurieux éden en une espèce de steppe aride
et je me disais que « bah ! Ca repoussera ». En deux jours d’arrosage
intensif très matinal avec des journées caniculaires, les rosiers étaient
repartis.
En revenant, mercredi, j’ai pu constaté que beaucoup choses
étaient repartis, notamment les mauvaises herbes dont les espèces de chardons de
tarlouze, également appelés « cirses des champs ».
Je rappelle à me lecteurs que tarlouze n’est pas le mot
argot pour homosexuel mais pour garçon efféminé. Ma phrase précédente n’est
donc pas homophobe mais machiste et je la sort uniquement pour rigoler compte
tenu du fait que les principaux conseils de jardinage me viennent d’une amie ex
blogueuse féministe.
Parmi ce qui est reparti, on notera les clématites et c’est heureux.
C’est le directeur d’Intermarché qui me l’a assuré mais je n’ai pas fait de
photos. Par contre, j’en ai une (avec mon ombre et un tuyau d'arrosage en prime) du grand rosier de derrière qui fait des
pousses à la base : il va donc arrêter de pousser comme un adolescent
boutonneux et dégingandé pour redevenir un massif normal (il avait de
magnifiques fleurs mais elles étaient ridicules, toutes en hauteur). C’est
aussi heureux.
Il y a d’autres photos de rosiers, dont un avec une fleur
magnifique et d’autres, dans le massif entre les deux allées, un peu noyés dans
les chardons efféminés mais ça devrait aller.
Les ronces sont à peu près maitrisées et je devrais en venir
à bout (en les coupant périodique à ras, elles finissent par crever). Sauf dans
les yuccas où elles sont en pleine forme et je n’ai pas fini de me piquer…
Je l’avais déjà dit mais la glycine est en pleine forme. J’ai
l’impression que les pieds se multiplient. La passiflore est vraiment repartie
(j’avais déjà cru voir quelques feuilles). Par contre, le petit rosier juste à
côté, contrairement aux autres, semble ne pas avoir supporté les deux tailles
sérieuses consécutives… C’est bien triste.
A l’arrière de la maison, l’ancienne pelouse ne ressemble
lus à rien à part à un champ de framboisiers. C’est étrange. On y voit trois ou
quatre grosses touffes de mimosa (le grand avait été entièrement coupé en début
d’année, après une chute et je m’attendais à voir les rejetons mais pas en
plusieurs endroits différents).
Il va falloir que je remette en service ma nouvelle
débroussailleuse en y mettant une vraie lame comme conseillé par la féministe
suce-nommée comme Patrick Sébastien. Je vais encore avoir peur de me blesser.
Pendant les vacances, je vais vinaigrer les mauvaises herbes
des allées, couper les ronces et les mimosas, laminer les chardons de tafioles
et tondre la partie de la pelouse au pied du camélia et autour du massif de
rosiers central.
Fais chier.
Pour le reste, les jardiniers se débrouilleront à faire le
tri.