28 avril 2010

Sacrément feedburnée, la newsletter !

Ce jour est à marquer d’une croix d’or dans l’histoire de la blogosphère. Je viens de basculer les flux de mes trois blogs chez Feedburner. Ca me permettra de compter le nombre d’abonnés : on se dote des jeux qu’on mérite.

Mieux ! Je viens de créer un bazar pour s’abonner à des alertes par mail lors de la publication des billets mais c’est encore en cours de test sur mon blog secret.

Vous aurez toutes les explications pour faire pareil chez vous, dès que j’aurais vérifié totalement le bon fonctionnement (demain matin, a priori).

Je me suis abonné à Feeburner parce que c’est nécessaire pour la newsletter (je l’ai fait hier, pour avoir le temps de vérifier le bon fonctionnement, notamment que mes lecteurs récurrents puissent avoir commenté, après réception des flux. Poireau étant passé : je suis content, ça marche).

En fait, je ne sais pas pourquoi vous tenez absolument à savoir pourquoi je me suis inscrit chez feedburner. Le seul truc intéressant est de savoir pourquoi je n’y étais pas encore. Je vais le dire. Je suis très mauvais en anglais. Pour un blogger geek, c’est pénalisant. Il y a quelques années, j’avais essayé de m’inscrire chez FeedBurner et je n’avais rien compris. Néanmoins, le blog où j’ai trouvé la newsletter (et qui aura droit à un lien dans mon billet explicatif) a un didacticiel complet qui montre que l’inscription est enfantine. Il n'y a rien de plus simple.

Honte sur moi pour ne pas l’avoir fait avant. Amen. Cela dit, je m’en fous un peu du nombre d’abonnés. Ca fait surement plaisir mais comme la moitié des gugusses s’abonnent à mon blog parce qu’il est en première place du machin, je ne sais pas s’ils lisent. Pour ma part, j’ai souvent été abonné à des premiers de classements pour me demander comment ils étaient arrivés là… J’apprends bien, merci.

Pourquoi une newsletter ?

Ce n’est pas bientôt fini, toutes ces questions ? Je vais répondre. Je suis tombé sur un billet par hasard. Il n’empêche que ça fait un bout de temps que je vois des blogs blogger – blogspot avec une newsletter : j’aurais du me poser la question avant. Honte sur moi. Amen. L’idée trotte dans ma tête depuis hier. Le faire ou ne pas le faire. Seules des conneries plaident pour la négative mais je n’aime pas surcharger mon blog de widgets débiles.

Mais finalement…

Depuis quelques temps, on s’interroge sur l’évolution de la blogosphère et les méthodes de « diffusion » du contenu et de la bonne parole. Twitter pointe. Des copains créent des machins originaux pour signaler leurs bonnes lectures, … Certains s’imaginent tout savoir comme s’il était possible de lire dans le marc de café, savoir ce qui marchera ou pas...

Tiens ! Je suis tombé sur un twit, hier, d’un type qui critiquait un blogueur qui s’intéressait « encore » à Wikio. J’avais envie de me foutre de sa gueule surtout qu’il n’est pas encore à 5 000 twits (je devrais atteindre les 30 000 dans la semaine). Le gars twitte depuis quelques mois et est à peu près formel : l’avenir est à twitter. Le « web 3.0 » est arrivé ! Le web « temps réel », qu’on l’appelle pour faire moins ringard. Le reste est fini. Officiellement.

Pourtant, mon gugusse a oublié que les sites traditionnels « web 1.0 » subsistent et sont utilisés, au quotidien par des milliers de personnes qui en ont besoin. Il a oublié aussi une évidence : twitter sera ringard dans six mois ou un an… Dans 10 ans, on aura oublié qu'on ne pouvait pas l'utiliser sur le Minitel.

Dans son billet à propos des évolutions de Wikio, Mathieu critiquait (à juste titre, à mon avis) Twitter : « Et puis, contrairement aux flux RSS que l'on peut rattraper, Twitter devient vite un espace surchargé de messages qu'on ne peut réellement lire le soir lorsqu'on rentre du boulot. » Comme j’étais à moitié de mauvais poil à la lecture du billet, j’ai eu la bizarre impression que Mathieu déplorait la fin d’une époque : celle des agrégateurs de flux.

Non ! Les flux vont rester. Le « web 3.0 » ne remplacera pas le « web 2.0 ». Il nous sera toujours possible, en rentrant à la maison, le soir, de consulter nos blogs ou sites préférés. D’ailleurs, c’est ce que font la plupart des gens. Y compris les blogueurs. Mais surtout les 90% d’Internautes qui ignorent l’existence des flux et des agrégateurs de flux. Et 95% des internautes n’ont pas de compte Twitter.

Wikio et Twitter comme des milliers de boites en France cherchent encore leur modèle économique. Ca a été le cas d’Apple, de Microsoft, de Google mais aussi, probablement, de dizaines de milliers de boites dans le monde, qui ont sombré après une éphémère heure de gloire. Des ingénieurs qui travaillent jour et nuit pour développer l’idée géniale qu’ils ont eues, la merveille technologique. Sans modèle économique viable.

Mais je m’égare.

J’étais donc tombé par hasard sur ce blog qui une newsletter pour les blogs blogger. Extrait passionnant : « on n'a pas toujours sous la main son agrégateur et les bons vieux emails tout de même, c'est bien pratique ».

Le web temps réel. La bonne vieille newsletter bien ringarde… Ils s’imaginent quoi les promoteurs du web temps réel ? Beaucoup de plates-formes de blog proposent déjà des systèmes d’alertes lors de la parution de billets. Twitter (et Wikio) proposent ou permettent autre chose : recommander des billets. C’est bien. Mais si je disposais d’un système me permettant de recevoir un mail, pour les blogs auxquels je suis le plus fidèle que je lis chacun des billets, ça me permettrait d’y accéder immédiatement tout en les conservant dans les flux… Et de les retwitter. Limité aux blogs les plus fidèles : évitons le spam.

Qu’importe le contenant, c’est le contenu qui compte… Il faut le diffuser. Hop ! Une newsletter. Il faut que je trouve un nom. Newsletter, ça fait pompeux.

Trois minutes de manipulation.

Mais je suis vicieux. Le billet précise : « les mails d’alerte contiennent par défaut l’intégralité des nouveaux [billets] du blog, ce qui n’est pas forcément ce que vous souhaitez (pour moi le mail doit proposer un extrait des [billets] pour inciter à la lecture du blog mais non en devenir une alternative complète en proposant les articles dans leur intégralité…) ».

La taulière du blog fait une erreur : si le type s’abonne, c’est qu’il connaît déjà le blog. Ce qu’il veut, ça n’est pas « lire le blog », mais « lire tous les billets ».

Sans compter que tronquer les flux n’est pas une très bonne idée… Mais ça n’est pas l’objet du billet.

En plus, j’adore le concept : envoyer son billet quand on le publie. Le voilà parti hors de votre blog, hors de vos flux, totalement incontrôlable… Même plus la possibilité de corriger les fautes d’orthographes signalées par les vigilants de service... Impossible d’effacer un billet publié avec une dose d’alcoolémie infernale.

Et permettre à des débutants en informatique cherchant par Google "Bistro sympa à Bicêtre" et trouvant mon blog bien de s'abonner à côté jouissif. Etre lu par des types qui n'utilisent pas Twitter...


14 commentaires:

  1. Ah cool, tu vas pouvoir maintenant abandonner twitterfeed pour la diffusion de tes blogs sur twitter en utilisant la fonction Socialize de feedburner !
    Y a un petit tuto quelque part sur mon tumblr :)

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  2. je sens que je ne vais pas tarder à craquer avec tous ces machins. mais où trouvez vous le temps de faire tout ça?

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  3. j'avais fait un tuto là http://lesnouvellesdelatelier.blogspot.com/2010/03/lettres-dinfos-et-twitter-avec.html pour les allergiques à l'anglais.

    note que tu peaux aussi twitter automatiquement tes articles.

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  4. Je note ça dans un coin, j'y reviendrai pour tester !
    :-)

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  5. Surtout, soit bien clair, quand tu expliqueras tout sur Feeburner, j'ai essayé de comprendre un jour comment marchait ce truc, et à quoi il servait… Pff!

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  6. Moi je n'ai rien compris mias il est installé tranquille. Pour la news letter, je ne vois pas trop la pertinence du truc. Mais tes chez toi !

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  7. Dada,

    Quand ça marchera.

    Olympe,

    Ca ne prend pas de temps.

    Lolo,

    Je vais aller voir. Mais apprends à faire des liens clicables.

    Gularu,

    Heu...

    Poireau,

    Note, note.

    Le Coucou,

    C'est fait, ce matin.

    Yann,

    Le but est un public pas geek. Un public qui ne sait pas qu'il y a un machin où cliquer pour s'abonner automatiquement.

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  8. Bah un flux RSS, comme tu dis, concrètement, c'est du texte formaté qui contient vos derniers articles, présenté selon une norme universelle (d'où l'intérêt), avec juste le minimum d'infos dedans (titre, auteur, date, tags, identifiant de l'article, etc.)

    Ce texte, maintenant, est en, général généré automatiquement par votre blog. (comme tu dis aussi).

    Il ne "marche pas", il est à disposition sur le web, comme une page, mais il ne fait rien en lui même.

    C'est à l'agrégateur de faire sa mise à jour tous les X temps. D'où ma surprise de lire que FeedBurner "rafraichit" plus vite Google Reader. En toute logique, ça devrait être l'inverse... bizarre !

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  9. @Balmeyer

    C'est bizarre mais je te confirme que feedburner est plus rapide que Google Reader...

    Le flux RSS de mon blog est hébergé sur feedburner et feedburner le twitte (avec la fonction socialize) bien avant qu'il ne soit affiché dans mon Google Reader !

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  10. Balmeyer,

    Merci pour les explications.

    Dada, Bal,

    Si j'ai bien compris le flux est carrément hébergé par Feedburner. De toute manière, depuis quelques semaines, tout est extrêmement rapide.

    Et Blogger et Feedburner sont des filiales de Google.

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  11. @Nicolas

    Google Reader aussi est une filiale de google... ça n'explique donc pas le décalage entre feedburner et l'arrivée de l'élément dans GR !

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  12. Dada,

    Le décalage est quasi nul. Mais blogger envoie le flux sur Feedburner. Google Reader prend le flux sur Feedburner. Donc GR ne peux pas avoir le flux avant Feedburner !

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