Tu sors de l’école avec ton diplôme d’ingénieur ou ton
master en poche et tu viens de te faire embaucher par un cabinet de conseil. Tu
ne comprends pas pourquoi tu as accepté. Quelques mois avant, tu ne pensais pas
que tu deviendrai consultant. En fait tu ne te poses pas la question du pourquoi,
je vais donc t’expliquer. C’est parce que les cabinets de conseil et les boites
d’informatique sont les seuls à recruter et que, dans l’euphorie, tu as accepté
le poste pour des raisons idiotes. A 24 ans, on ne refuse pas un travail et on
sait que les premières années ne seront pas déterminantes pour la carrière.
Tu ne te demandes pas non plus pourquoi tu as été embauché
puisque tu es persuadé que c’est pour ta compétence et ton diplôme. Ce n’est
pas du tout le cas. A part quelques stages en entreprise, tu n’as aucune
compétence. Alors je vais te dire le pourquoi et tu vas avoir une grosse
désillusion. Tu as été embauché pour deux raisons. La première est que la boite
a besoin de chair à canon pour son business, pour répondre à des demandes des
clients pour des boulots chiants que personne ne voudrait faire. En plus, tu n’es
pas trop cher et comme tu n’as pas d’expérience, ils n’ont rien à foutre que tu
démissionnes au bout de six mois. La deuxième est abominable : tu as été
recruté sur des critères physiques. C’est à ça que sert l’entretien, d’abord à
vérifier que tu n’es pas un chieur, ensuite à vérifier qu’ils pourront te
vendre à une boite. Le consultant est comme un fruit : le client a le
réflexe d’acheter le plus beau.
Alors tu commences ton job et tu te mets à glander au siège
du cabinet de conseil. Tu n’as que les secrétaires à qui parler et elles sont
toutes fières, à 40 ans, d’avoir un petit jeune qui s’intéressent à elles.
Comme elles en voient passer des tonnes au long de l’année, elles sont toujours
fières… Et toi tu es content que des vieilles s’intéressent à toi. D’ailleurs,
elles sont bien conservées et très élégantes avec leurs petites robes. En plus,
ce ne sont pas des secrétaires mais des assistantes. Alors tu commences à les draguer
un peu, te rappelant tes années d’études où tu n’avais que ça à faire.
Au bout de quelques jours, ton commercial t’amènera en
entretien chez un client pour te vendre. A ce stade, tu ne comprends pas encore
que tu es une marchandise. Tu te dis là pour amener de la valeur ajoutée à ton
entreprise en sauvant les projets informatiques de ces clients. Au bout de
quelques mois, tu comprendras le volet mercantile de la chose et tu en
rigoleras. Un peu jaune, un peu amère,… Et puis tu t’en foutras. Faire ça ou
peigner la girafe, du moment que le job n’est pas trop chiant et te rapporte de
l’oseille.
Il est vachement sympa ton commercial, hein ! Il t’aime
bien, te tutoie dès le départ et te raconte des trucs personnels, il t’a donné
des conseils pour l’entretien avec le client,... Ben oui, mais c’est son métier
d’être sympa. Ou, plus exactement, il est devenu commercial parce qu’il est
sympa, qu’il a un « bon relationnel » comme ils disent. S’il t’a
donné des conseils, ce n’est pas pour que tu puisses te vendre pendant l’entretien
mais pour qu’il puisse te vendre. Il touche une commission ou sa carrière
dépend de son chiffre d’affaire.
Alors l’entretien commence. Tu es dans une salle de réunion,
à côté de ton commercial que tu vas prendre pour ton dernier protecteur. Tu as
en face de toi une chef de service et un gros technicien mal rasé (je dis ça
pour mettre du réel). Ton commercial fait un vague discours introductif, merci
de nous recevoir et tout ça. Puis il va demander à la chef comment elle veut
procéder pour l’entretien. Elle va dire que le mieux est qu’elle commence à
présenter l’entreprise et son projet avant de te laisser la parole pour que tu
puisses parler de toi. Ca se passe toujours à peu près comme ça, comme une
convention. La question du commercial permet de lancer le débat… Alors la chef
présente son entreprise et le projet, laissant la parole parfois au gros
technicien. C’est comme s’ils jouaient un jeu de rôles, les deux,… Tu prends
des notes, tu essaies de tout comprendre mais, au fond, tu ne comprends rien, c’est
normal. Ce que tu ne sais pas, c’est qu’ils savent que tu ne comprends rien. L’important
est que tu retiennes les grandes lignes et que tu ais envie de travailler avec
eux, que tu vois que le projet est fantastique, que c’est une réelle
opportunité pour toi, qu’ils ont besoin de toi,… C’est aussi une façon de faire
plaisir au commercial. S’il perd le marché, il aura quand même présenté des
clients fantastiques à son jeune consultant. C’est bien un jeu de rôle. Dans
dix ans, c’est toi qui le mènera.
Après la chef va te demander si tu as des questions. Elle
sait que tu n’en as pas car tu n’as rien compris et que tu vas bredouiller « heu
non, ça va, ça fait déjà beaucoup… ». Tu es vachement intimidé. Pendant
tes études, tu as appris à passer des entretiens d’embauche mais pas des
entretiens de recrutement de consultant, c’est à cette phase du premier de ta
carrière que tu vas comprendre. La chef va dire : bon ben le mieux est que
vous vous présentiez. Ton commercial va distribuer ton CV en couleur avec le
logo du cabinet de conseil, tu seras au centre de l’attention de tous, tu te
dis que même ton commercial, ton protecteur, va te juger sur ce que tu vas
dire.
Tu vas commencer à parler. Ils vont écouter avec attention
et te poser des questions. Ton commercial va te reprendre quelques fois ou
insister sur des détails, le tout avec une certaine forme de tendresse, pour
montrer qu’il t’aime bien, que la boite est bonne pour les jeunes,… Si ça peut
te rassurer, ils se foutent totalement de ce que tu vas dire de ce que tu as
fait. Ils savent lire un CV et voient que tu débutes.
Ils vont recevoir cinq ou six candidats et retiendront le
plus beau, celui qui semble le plus motivé, celui qui parait le plus malléable… Et c’est toi. Te voila retenu. Tu vas
commencer dans quinze jours parce qu’il faut faire quelques démarches
administratives. Alors, ton commercial va proposer que tu viennes gratuitement
les deux prochaines semaines afin de te former. Tu parles ! Il préfère te
donner à un client pour lui faire plaisir que de te voir trainer au siège de la
boite, d’autant que tu pourrais le faire chier puisque vous êtes devenus
copains pendant cet entretien.
Alors tu commences à bosser chez le client. Tu n’auras
quasiment plus de contact avec ton cabinet de conseil, sauf pour les démarches
administratives, genre les tickets restaurants, et à l’occasion des visites de
ton commercial, toujours aussi gentil, qui te demande systématiquement si tout
se passe bien. C’est ton copain.
Tu es un peu seul, au début, chez le client. Le type qui
doit te guider est surchargé. Tu dois te former tout seul. Alors les mecs vont
dire que le mieux est que tu testes les logiciels. Tu vas rapidement comprendre
que tu as été recruté pour tester. C’est important les tests, en informatique !
Tu te rappelles la fois où Apple avait diffusé une version d’iOS buguée ?
Ce bordel ! Parce que les mecs n’avaient pas assez testé le truc. Tu vas
trouver ça chiant mais tu vas apprendre et c’est le but. Tu as été manipulé et
tu penses que tu t’es fait avoir. Ce n’est pas le cas. Il faut passer par là
pour apprendre. Tu n’oseras pas dire à ton commercial que tu te fais chier, tu
ne voudras pas décevoir ton copain, ton seul copain dans ta boite.
Comme c’est chiant, tu vas travailler vite, pour te
débarrasser du truc mais aussi pour montrer aux autres que tu es bon, que tu n’as
pas peur,… Et c’est très bien ainsi. En
plus, tu deviendras la coqueluche de l’entreprise cliente. On aime bien les
petits jeunes et comme tu te fais chier, tu seras celui toujours près à papoter
mais aussi à faire le café, à dire : bon, on va déjeuner,…
Au bout de trois mois, ton commercial t’amènera tes cartes
de visites. Tu ne sais pas que tu n’en distribueras jamais à part aux gens avec
qui tu bosses et qui ont déjà tes coordonnées. Tu es fier. C’est la marque d’intégration
réelle dans la boite, boite avec laquelle tu n’as aucun contact, à part de
remplir un relevé d’activité pour qu’ils puissent faire la facturation.
Quelques jours après, ton commercial t’expliquera que ta période d’essai de
quatre mois sera renouvelée mais qu’il ne faut pas que tu t’inquiètes, c’est la
règle dans la maison. Tu t’en fous : tu as les cartes de visite. Ca prouve
bien que le cabinet a besoin de toi.
Au bout d’un an, tu changeras de classification. Ton PDG en
personne va t’écrire : mon cher Dugenou, compte tenu de vos compétences, j’ai
décidé de vous faire passer Consultant Ingénieur d’Application niveau 3.1.
Quelle fierté pour toi ! Tu as oublié de relire le titre : ça ne veut
rien dire.
Un an après, tu auras une belle augmentation et ton
commercial te proposera de changer de client. Tu n’oseras pas refuser car tu te
dis qu’il faut ça pour faire une carrière. Tu ne sais pas encore mais l’année
suivante tu passeras consultant sénior. Au bout de cinq ans, tu seras
consultant manager. Le commercial te confiera des petits jeunes à former et tu
leurs expliqueras que tester les logiciels c’est très formateur. Ou alors tu
auras changé de boite car tu ne penses qu’à ta carrière et tu deviens un
consultant aux dents longues…
Essaie de bien repérer le moment où tu deviens mauvais…
Un roman ? La vraie vie ?
Je te jure que je pourrais mettre des noms sur chaque
anecdote ci-dessus, y compris le mien !
Je me rappelle de Laurent, un jeune type très sympa, très
bosseur,… Il sortait de Sciences Po ou d’un truc comme ça et avait décidé de se
faire une première expérience dans l’informatique. Ce n’est pas qu’il avait un
plan de carrière mais ça le faisait chier de faire les boulots qu’on fait
généralement après ces grandes écoles. Mon chef aimait bien ce genre de profil
et j’avais besoin d’un petit jeune de confiance pour m’épauler chez un de mes
clients. En fait, je l’ai rapidement laissé tout seul, il se débrouillait très
bien et je passais le voir une fois ou deux par semaine. Il avait un boulot
très chiant mais passionnant et le faisait bien.
Un jour, en toute transparence (j’étais devenu le copain qui
faisait le rôle du commercial), il s’en est ouvert à moi, il se demandait ce qu’il
foutait là. Je lui ai dit : ben quoi, ton job est intéressant mais a un
volet chiant, la partie informatique, limitée aux tests des logiciels, mais tu
vois un tas de gens, tu es en relation avec la direction de communication, la
direction du réseau d’agences, les fournisseurs,… Tu fais exactement ce que tu
nous as dit que tu voulais faire en entrant chez nous.
Mais tu sais, personne n’est indispensable, on sait bien que
tu vas partir, un jour… On est humains.
Billet extraordinaire...
RépondreSupprimer(il est dans mes favoris de Feedly, avec quelques uns d'autres)
Du vécu.
SupprimerTu l'as dit dans ton billet : on peut tous vivre cet épisode à un moment de sa carrière. Je l'ai vécu dans tous les rôles : le jeune, le commercial copain, la chef de projet à gros nichons... (peut être pas le technicien crado, mais c'est aussi car mon hygiène est irréprochable, et que je n'ai jamais été très technique...)
SupprimerDonc oui il me marque ton billet.
Mouarf ! Je ne parle pas d'un technicien crado mais mal rasé et c'est à moi que je fais allusion. Personne ne peut le savoir évidemment. Quand je reçois un consultant et un commercial pour un entretien, je m'efforce d'être présentable (sans plus, hein !) mais une fois, la chef avait oublié de me prévenir ! Du coup, je m'étais pointé avec elle en entretien avec une barbe de 15 jours, l'air degueulasse. Jean pourri, pas de veste,... Le consultant avait pris peur. Un peu comme un commentateur que je maltraite dans mes blogs et qui ne sait pas que je m'en fous. Merde ! Insulté par Jegoun.
SupprimerMort de rire :-)
SupprimerBeau billet, du vécu; quoi!!!
RépondreSupprimerJ'ai m'impression de retrouver les apprentis qui se voient confier le balai dès le premier jour et qui se demandent bien pourquoi.
Ce n'est pas exactement cela, ils font un vrai boulot au cours duquel ils apprennent !
SupprimerUn peu quand même. L'apprenti apprend à travailler dans le propre et à ranger son lieu de travail.
SupprimerOui, mais il n'est pas payé plus cher que ceux avec qui il bosse... Il n'a pas de valeur marchande alors que le cabinet de conseil fait une vraie marge avec le consultant débutant, ce qui n'est pas vraiment le cas de l'apprenti. Le consultant a une utilité au sein de sa boîte : il rapporte de l'argent.
SupprimerJe ne sais pas si c'est vraiment du balai. Parce que c'est un boulot qu'il faut faire, qui est d'un niveau technique important...
SupprimerMais c'est vrai que ce coté "marchand de viande" est très fort dans ce type de boulot, et tu te rends compte plus tard quand tu es la viande...
Oui mais au moment où tu t'en rends compte tu en ris jaune. Et apres tu te fais une raison et ensuite tu en profites. Il faudrait que le jeune le sache dès le départ qu'il va en profiter et sa formation d'ingénieur ne lui servira pas les premières années. Qu'il faut qu'il apprenne un métier : pas une profession : mon métier est banquier, ma profession est informaticien.
SupprimerEt pour poursuivre ma réponse à Pierrot, l'apprenti a le même métier que la profession. Le consultant en informatique dans la banque aura la même profession que moi mais son métier sera consultant. Et on fera la même chose.
Je suis passé par là et je suis resté un an chez un client. A la fin, je jouais à Tetris mais le client voulait absolument me conserver. J'avais écrit des Cahiers des Charges et j'étais bon en recette car j'étais bon en analyse dichotomique combinatoire. Mais quand je suis rentré dans ma boite, on m'a dit : "on ne te connaît pas" donc on ne sait pas que ce tu vaux.
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup joué à Tétris aussi, je ne suis pas resté longtemps chez mon premier client car je partais au service après, mais chez le deuxième, j'ai fait quatre ans ! J'étais devenus "chef" de salariés de la boite, à 24 ans...
SupprimerPar contre, dans ma boite, ils m'aimaient bien parce que je leur rapportais beaucoup d'oseille (à un moment, j'étais facturé trois plein temps en même temps, un pour la maintenance, un pour les évolutions et un pour porter le logiciel pour un autre client) tout en jouant à Tétris. Je l'avais raconté sur mon blog perso : la boite avait fait l'erreur d'employer des ingénieurs "non informatique" (parce qu'il n'y avait pas assez d'informaticien). Au bout de trois mois de travail, avant même mes 22 ans, j'en remplaçais trois car j'étais informaticien depuis près de 10 ans, j'avais ça dans le cerveau... (les autres avaient d'autres qualités, hein, ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit, en relation client, en conception,... mais pas en développement).
Oui moi aussi ils m'aimaient bien car ils me facturait 12 000 FRF par jour alors que je gagnais 11 000 FRF par mois. Donc, il s'en foutait plein les poches tandis que je jouais aussi à Zelda. Et après ils m'ont dit qu'ils ne connaissaient pas ma performance donc donc je ne pouvais pas passer au cran supérieur hiérarchique. Mais c''était dégueulasse parce que j'avais rapporté une marge brute de malade à la boite comme personne d'autre et tout ceci à 26 ans, tout seul, sans encadrement. Je ne savais plus pour qui je travaillais. Aujourd'hui, je me serais transformé en entrepreneur mais avant, on était un peu bête et discipliné.
RépondreSupprimerParlons sous. J'ai été embauché à 8500 brut, suis passé à 9500 au bout de six mois. Je leur ai rapporté un tas de pognon. Je suis parti au service, ils m'ont rappelé à la fin (j'étais de la 88/10). Ils m'ont demandé combien je voulais, j'ai dit 11000, je croyais avoir du culot vu que je n'avais qu'un bac+2. Le directeur commercial m'a appelé et m'a menacé : ah, non, à moins de 14000, on refuse de te prendre. Il rigolait un peu, évidemment, mais c'est véridique. C'était le prix d'embauche des bac+5 sans expérience. Je me suis retrouvé dans une équipe, comme j'étais celui qui rapportait le plus de pognon, ils m'ont augmenté. Les autres jeunes mais vrais ingénieurs, se sont presque mis en grève parce que j'étais mieux payé qu'eux, plus jeune et moins formé. Ils ont été obligé d'aligner leurs salaires mais ont augmenté à nouveau le mien (à condition que je ferme ma gueule).
SupprimerLe tout sans aucun encadrement sauf pendant les trois premiers mois, fin 1987, que j'évoquais ci-dessus.
Mais je n'ai pas l'esprit entrepreneur...
Souvenirs, souvenirs. Moi aussi je peux mettre des noms, des tas de noms.
RépondreSupprimerUn conseil pour un petit jeunot, si tu penses être vraiment bon: démarques toi, sors du cadre, fais toi pousser un catogan (attention, pas la barbe), et explique à ton commercial, qu'il peut te vendre plus cher parce que le client pensera que, comme tu es différend, tu es le meilleur, car il en a vu des dizaines de ton age, insipides, bien peignés et en costume gris. Sache aussi que le commercial est plus copain avec le client qu'avec toi.
D'accord avec la dernière phrase. Pas avec le reste. Le consultant s'imagine par nature être meilleur que les autres (c'est une évidence, tu n'arriveras à convaincre un type qu'il est plus nul que les autres). Il faut que le consultant prouve réellement qu'il est meilleur et pour cela il fait être meilleur. Pas le dire. Surtout pas le dire.
SupprimerJ'en ai cassés des consultants bien vus par leur hiérarchie dès qu'ils faisaient la moindre connerie.
Il ne faut pas convaincre que tu es le meilleur. Il fait l'être. Sinon tu finis dans un placard. Et il t a de la place pour beaucoup de meilleurs. Dans mon job, je suis le meilleurs. Mais j'ai dans mon équipe le meilleur intégrateur et le meilleur homologateur. Il y a beaucoup de meilleurs. Tout le monde est le meilleure. J'ai une collègue qui n'est pas bonne. Par contre c'est une fourmi, une bosseuse, qui va analyser un truc jusqu'au bout. Elle est mauvaise mais c'est la meilleure pour ce job. Et sans elle je serais une merde. ../...
Mais sans moi elle resterait la fourmi indispensable. Celle qui permet à une équipe d'exister.
SupprimerPour revenir à ton commentaire, tout le monde pense etre bon. Ca tue des consultants.
Il faut etre bon et pur ca il faut travailler. Tiens ! Ca m'inspire un billet !
Ah merde c
RépondreSupprimerUn commentaire qui appelle au débat...
RépondreSupprimerVoilà.
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