30 janvier 2015

Le jeune consultant en informatique

Tu sors de l’école avec ton diplôme d’ingénieur ou ton master en poche et tu viens de te faire embaucher par un cabinet de conseil. Tu ne comprends pas pourquoi tu as accepté. Quelques mois avant, tu ne pensais pas que tu deviendrai consultant. En fait tu ne te poses pas la question du pourquoi, je vais donc t’expliquer. C’est parce que les cabinets de conseil et les boites d’informatique sont les seuls à recruter et que, dans l’euphorie, tu as accepté le poste pour des raisons idiotes. A 24 ans, on ne refuse pas un travail et on sait que les premières années ne seront pas déterminantes pour la carrière.

Tu ne te demandes pas non plus pourquoi tu as été embauché puisque tu es persuadé que c’est pour ta compétence et ton diplôme. Ce n’est pas du tout le cas. A part quelques stages en entreprise, tu n’as aucune compétence. Alors je vais te dire le pourquoi et tu vas avoir une grosse désillusion. Tu as été embauché pour deux raisons. La première est que la boite a besoin de chair à canon pour son business, pour répondre à des demandes des clients pour des boulots chiants que personne ne voudrait faire. En plus, tu n’es pas trop cher et comme tu n’as pas d’expérience, ils n’ont rien à foutre que tu démissionnes au bout de six mois. La deuxième est abominable : tu as été recruté sur des critères physiques. C’est à ça que sert l’entretien, d’abord à vérifier que tu n’es pas un chieur, ensuite à vérifier qu’ils pourront te vendre à une boite. Le consultant est comme un fruit : le client a le réflexe d’acheter le plus beau.

Alors tu commences ton job et tu te mets à glander au siège du cabinet de conseil. Tu n’as que les secrétaires à qui parler et elles sont toutes fières, à 40 ans, d’avoir un petit jeune qui s’intéressent à elles. Comme elles en voient passer des tonnes au long de l’année, elles sont toujours fières… Et toi tu es content que des vieilles s’intéressent à toi. D’ailleurs, elles sont bien conservées et très élégantes avec leurs petites robes. En plus, ce ne sont pas des secrétaires mais des assistantes. Alors tu commences à les draguer un peu, te rappelant tes années d’études où tu n’avais que ça à faire.

Au bout de quelques jours, ton commercial t’amènera en entretien chez un client pour te vendre. A ce stade, tu ne comprends pas encore que tu es une marchandise. Tu te dis là pour amener de la valeur ajoutée à ton entreprise en sauvant les projets informatiques de ces clients. Au bout de quelques mois, tu comprendras le volet mercantile de la chose et tu en rigoleras. Un peu jaune, un peu amère,… Et puis tu t’en foutras. Faire ça ou peigner la girafe, du moment que le job n’est pas trop chiant et te rapporte de l’oseille.

Il est vachement sympa ton commercial, hein ! Il t’aime bien, te tutoie dès le départ et te raconte des trucs personnels, il t’a donné des conseils pour l’entretien avec le client,... Ben oui, mais c’est son métier d’être sympa. Ou, plus exactement, il est devenu commercial parce qu’il est sympa, qu’il a un « bon relationnel » comme ils disent. S’il t’a donné des conseils, ce n’est pas pour que tu puisses te vendre pendant l’entretien mais pour qu’il puisse te vendre. Il touche une commission ou sa carrière dépend de son chiffre d’affaire.

Alors l’entretien commence. Tu es dans une salle de réunion, à côté de ton commercial que tu vas prendre pour ton dernier protecteur. Tu as en face de toi une chef de service et un gros technicien mal rasé (je dis ça pour mettre du réel). Ton commercial fait un vague discours introductif, merci de nous recevoir et tout ça. Puis il va demander à la chef comment elle veut procéder pour l’entretien. Elle va dire que le mieux est qu’elle commence à présenter l’entreprise et son projet avant de te laisser la parole pour que tu puisses parler de toi. Ca se passe toujours à peu près comme ça, comme une convention. La question du commercial permet de lancer le débat… Alors la chef présente son entreprise et le projet, laissant la parole parfois au gros technicien. C’est comme s’ils jouaient un jeu de rôles, les deux,… Tu prends des notes, tu essaies de tout comprendre mais, au fond, tu ne comprends rien, c’est normal. Ce que tu ne sais pas, c’est qu’ils savent que tu ne comprends rien. L’important est que tu retiennes les grandes lignes et que tu ais envie de travailler avec eux, que tu vois que le projet est fantastique, que c’est une réelle opportunité pour toi, qu’ils ont besoin de toi,… C’est aussi une façon de faire plaisir au commercial. S’il perd le marché, il aura quand même présenté des clients fantastiques à son jeune consultant. C’est bien un jeu de rôle. Dans dix ans, c’est toi qui le mènera.

Après la chef va te demander si tu as des questions. Elle sait que tu n’en as pas car tu n’as rien compris et que tu vas bredouiller « heu non, ça va, ça fait déjà beaucoup… ». Tu es vachement intimidé. Pendant tes études, tu as appris à passer des entretiens d’embauche mais pas des entretiens de recrutement de consultant, c’est à cette phase du premier de ta carrière que tu vas comprendre. La chef va dire : bon ben le mieux est que vous vous présentiez. Ton commercial va distribuer ton CV en couleur avec le logo du cabinet de conseil, tu seras au centre de l’attention de tous, tu te dis que même ton commercial, ton protecteur, va te juger sur ce que tu vas dire.

Tu vas commencer à parler. Ils vont écouter avec attention et te poser des questions. Ton commercial va te reprendre quelques fois ou insister sur des détails, le tout avec une certaine forme de tendresse, pour montrer qu’il t’aime bien, que la boite est bonne pour les jeunes,… Si ça peut te rassurer, ils se foutent totalement de ce que tu vas dire de ce que tu as fait. Ils savent lire un CV et voient que tu débutes.

Ils vont recevoir cinq ou six candidats et retiendront le plus beau, celui qui semble le plus motivé, celui qui parait le plus malléable…  Et c’est toi. Te voila retenu. Tu vas commencer dans quinze jours parce qu’il faut faire quelques démarches administratives. Alors, ton commercial va proposer que tu viennes gratuitement les deux prochaines semaines afin de te former. Tu parles ! Il préfère te donner à un client pour lui faire plaisir que de te voir trainer au siège de la boite, d’autant que tu pourrais le faire chier puisque vous êtes devenus copains pendant cet entretien.

Alors tu commences à bosser chez le client. Tu n’auras quasiment plus de contact avec ton cabinet de conseil, sauf pour les démarches administratives, genre les tickets restaurants, et à l’occasion des visites de ton commercial, toujours aussi gentil, qui te demande systématiquement si tout se passe bien. C’est ton copain.

Tu es un peu seul, au début, chez le client. Le type qui doit te guider est surchargé. Tu dois te former tout seul. Alors les mecs vont dire que le mieux est que tu testes les logiciels. Tu vas rapidement comprendre que tu as été recruté pour tester. C’est important les tests, en informatique ! Tu te rappelles la fois où Apple avait diffusé une version d’iOS buguée ? Ce bordel ! Parce que les mecs n’avaient pas assez testé le truc. Tu vas trouver ça chiant mais tu vas apprendre et c’est le but. Tu as été manipulé et tu penses que tu t’es fait avoir. Ce n’est pas le cas. Il faut passer par là pour apprendre. Tu n’oseras pas dire à ton commercial que tu te fais chier, tu ne voudras pas décevoir ton copain, ton seul copain dans ta boite.

Comme c’est chiant, tu vas travailler vite, pour te débarrasser du truc mais aussi pour montrer aux autres que tu es bon, que tu n’as pas peur,…  Et c’est très bien ainsi. En plus, tu deviendras la coqueluche de l’entreprise cliente. On aime bien les petits jeunes et comme tu te fais chier, tu seras celui toujours près à papoter mais aussi à faire le café, à dire : bon, on va déjeuner,…

Au bout de trois mois, ton commercial t’amènera tes cartes de visites. Tu ne sais pas que tu n’en distribueras jamais à part aux gens avec qui tu bosses et qui ont déjà tes coordonnées. Tu es fier. C’est la marque d’intégration réelle dans la boite, boite avec laquelle tu n’as aucun contact, à part de remplir un relevé d’activité pour qu’ils puissent faire la facturation. Quelques jours après, ton commercial t’expliquera que ta période d’essai de quatre mois sera renouvelée mais qu’il ne faut pas que tu t’inquiètes, c’est la règle dans la maison. Tu t’en fous : tu as les cartes de visite. Ca prouve bien que le cabinet a besoin de toi.

Au bout d’un an, tu changeras de classification. Ton PDG en personne va t’écrire : mon cher Dugenou, compte tenu de vos compétences, j’ai décidé de vous faire passer Consultant Ingénieur d’Application niveau 3.1. Quelle fierté pour toi ! Tu as oublié de relire le titre : ça ne veut rien dire.

Un an après, tu auras une belle augmentation et ton commercial te proposera de changer de client. Tu n’oseras pas refuser car tu te dis qu’il faut ça pour faire une carrière. Tu ne sais pas encore mais l’année suivante tu passeras consultant sénior. Au bout de cinq ans, tu seras consultant manager. Le commercial te confiera des petits jeunes à former et tu leurs expliqueras que tester les logiciels c’est très formateur. Ou alors tu auras changé de boite car tu ne penses qu’à ta carrière et tu deviens un consultant aux dents longues…

Essaie de bien repérer le moment où tu deviens mauvais…

Un roman ? La vraie vie ?

Je te jure que je pourrais mettre des noms sur chaque anecdote ci-dessus, y compris le mien !

Je me rappelle de Laurent, un jeune type très sympa, très bosseur,… Il sortait de Sciences Po ou d’un truc comme ça et avait décidé de se faire une première expérience dans l’informatique. Ce n’est pas qu’il avait un plan de carrière mais ça le faisait chier de faire les boulots qu’on fait généralement après ces grandes écoles. Mon chef aimait bien ce genre de profil et j’avais besoin d’un petit jeune de confiance pour m’épauler chez un de mes clients. En fait, je l’ai rapidement laissé tout seul, il se débrouillait très bien et je passais le voir une fois ou deux par semaine. Il avait un boulot très chiant mais passionnant et le faisait bien.

Un jour, en toute transparence (j’étais devenu le copain qui faisait le rôle du commercial), il s’en est ouvert à moi, il se demandait ce qu’il foutait là. Je lui ai dit : ben quoi, ton job est intéressant mais a un volet chiant, la partie informatique, limitée aux tests des logiciels, mais tu vois un tas de gens, tu es en relation avec la direction de communication, la direction du réseau d’agences, les fournisseurs,… Tu fais exactement ce que tu nous as dit que tu voulais faire en entrant chez nous.


Mais tu sais, personne n’est indispensable, on sait bien que tu vas partir, un jour… On est humains.

21 commentaires:

  1. Billet extraordinaire...

    (il est dans mes favoris de Feedly, avec quelques uns d'autres)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu l'as dit dans ton billet : on peut tous vivre cet épisode à un moment de sa carrière. Je l'ai vécu dans tous les rôles : le jeune, le commercial copain, la chef de projet à gros nichons... (peut être pas le technicien crado, mais c'est aussi car mon hygiène est irréprochable, et que je n'ai jamais été très technique...)

      Donc oui il me marque ton billet.

      Supprimer
    2. Mouarf ! Je ne parle pas d'un technicien crado mais mal rasé et c'est à moi que je fais allusion. Personne ne peut le savoir évidemment. Quand je reçois un consultant et un commercial pour un entretien, je m'efforce d'être présentable (sans plus, hein !) mais une fois, la chef avait oublié de me prévenir ! Du coup, je m'étais pointé avec elle en entretien avec une barbe de 15 jours, l'air degueulasse. Jean pourri, pas de veste,... Le consultant avait pris peur. Un peu comme un commentateur que je maltraite dans mes blogs et qui ne sait pas que je m'en fous. Merde ! Insulté par Jegoun.

      Supprimer
  2. Beau billet, du vécu; quoi!!!
    J'ai m'impression de retrouver les apprentis qui se voient confier le balai dès le premier jour et qui se demandent bien pourquoi.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ce n'est pas exactement cela, ils font un vrai boulot au cours duquel ils apprennent !

      Supprimer
    2. Un peu quand même. L'apprenti apprend à travailler dans le propre et à ranger son lieu de travail.

      Supprimer
    3. Oui, mais il n'est pas payé plus cher que ceux avec qui il bosse... Il n'a pas de valeur marchande alors que le cabinet de conseil fait une vraie marge avec le consultant débutant, ce qui n'est pas vraiment le cas de l'apprenti. Le consultant a une utilité au sein de sa boîte : il rapporte de l'argent.

      Supprimer
    4. Je ne sais pas si c'est vraiment du balai. Parce que c'est un boulot qu'il faut faire, qui est d'un niveau technique important...

      Mais c'est vrai que ce coté "marchand de viande" est très fort dans ce type de boulot, et tu te rends compte plus tard quand tu es la viande...

      Supprimer
    5. Oui mais au moment où tu t'en rends compte tu en ris jaune. Et apres tu te fais une raison et ensuite tu en profites. Il faudrait que le jeune le sache dès le départ qu'il va en profiter et sa formation d'ingénieur ne lui servira pas les premières années. Qu'il faut qu'il apprenne un métier : pas une profession : mon métier est banquier, ma profession est informaticien.

      Et pour poursuivre ma réponse à Pierrot, l'apprenti a le même métier que la profession. Le consultant en informatique dans la banque aura la même profession que moi mais son métier sera consultant. Et on fera la même chose.

      Supprimer
  3. Je suis passé par là et je suis resté un an chez un client. A la fin, je jouais à Tetris mais le client voulait absolument me conserver. J'avais écrit des Cahiers des Charges et j'étais bon en recette car j'étais bon en analyse dichotomique combinatoire. Mais quand je suis rentré dans ma boite, on m'a dit : "on ne te connaît pas" donc on ne sait pas que ce tu vaux.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai beaucoup joué à Tétris aussi, je ne suis pas resté longtemps chez mon premier client car je partais au service après, mais chez le deuxième, j'ai fait quatre ans ! J'étais devenus "chef" de salariés de la boite, à 24 ans...

      Par contre, dans ma boite, ils m'aimaient bien parce que je leur rapportais beaucoup d'oseille (à un moment, j'étais facturé trois plein temps en même temps, un pour la maintenance, un pour les évolutions et un pour porter le logiciel pour un autre client) tout en jouant à Tétris. Je l'avais raconté sur mon blog perso : la boite avait fait l'erreur d'employer des ingénieurs "non informatique" (parce qu'il n'y avait pas assez d'informaticien). Au bout de trois mois de travail, avant même mes 22 ans, j'en remplaçais trois car j'étais informaticien depuis près de 10 ans, j'avais ça dans le cerveau... (les autres avaient d'autres qualités, hein, ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit, en relation client, en conception,... mais pas en développement).

      Supprimer
  4. Oui moi aussi ils m'aimaient bien car ils me facturait 12 000 FRF par jour alors que je gagnais 11 000 FRF par mois. Donc, il s'en foutait plein les poches tandis que je jouais aussi à Zelda. Et après ils m'ont dit qu'ils ne connaissaient pas ma performance donc donc je ne pouvais pas passer au cran supérieur hiérarchique. Mais c''était dégueulasse parce que j'avais rapporté une marge brute de malade à la boite comme personne d'autre et tout ceci à 26 ans, tout seul, sans encadrement. Je ne savais plus pour qui je travaillais. Aujourd'hui, je me serais transformé en entrepreneur mais avant, on était un peu bête et discipliné.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Parlons sous. J'ai été embauché à 8500 brut, suis passé à 9500 au bout de six mois. Je leur ai rapporté un tas de pognon. Je suis parti au service, ils m'ont rappelé à la fin (j'étais de la 88/10). Ils m'ont demandé combien je voulais, j'ai dit 11000, je croyais avoir du culot vu que je n'avais qu'un bac+2. Le directeur commercial m'a appelé et m'a menacé : ah, non, à moins de 14000, on refuse de te prendre. Il rigolait un peu, évidemment, mais c'est véridique. C'était le prix d'embauche des bac+5 sans expérience. Je me suis retrouvé dans une équipe, comme j'étais celui qui rapportait le plus de pognon, ils m'ont augmenté. Les autres jeunes mais vrais ingénieurs, se sont presque mis en grève parce que j'étais mieux payé qu'eux, plus jeune et moins formé. Ils ont été obligé d'aligner leurs salaires mais ont augmenté à nouveau le mien (à condition que je ferme ma gueule).

      Le tout sans aucun encadrement sauf pendant les trois premiers mois, fin 1987, que j'évoquais ci-dessus.

      Mais je n'ai pas l'esprit entrepreneur...

      Supprimer
  5. Souvenirs, souvenirs. Moi aussi je peux mettre des noms, des tas de noms.
    Un conseil pour un petit jeunot, si tu penses être vraiment bon: démarques toi, sors du cadre, fais toi pousser un catogan (attention, pas la barbe), et explique à ton commercial, qu'il peut te vendre plus cher parce que le client pensera que, comme tu es différend, tu es le meilleur, car il en a vu des dizaines de ton age, insipides, bien peignés et en costume gris. Sache aussi que le commercial est plus copain avec le client qu'avec toi.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. D'accord avec la dernière phrase. Pas avec le reste. Le consultant s'imagine par nature être meilleur que les autres (c'est une évidence, tu n'arriveras à convaincre un type qu'il est plus nul que les autres). Il faut que le consultant prouve réellement qu'il est meilleur et pour cela il fait être meilleur. Pas le dire. Surtout pas le dire.

      J'en ai cassés des consultants bien vus par leur hiérarchie dès qu'ils faisaient la moindre connerie.

      Il ne faut pas convaincre que tu es le meilleur. Il fait l'être. Sinon tu finis dans un placard. Et il t a de la place pour beaucoup de meilleurs. Dans mon job, je suis le meilleurs. Mais j'ai dans mon équipe le meilleur intégrateur et le meilleur homologateur. Il y a beaucoup de meilleurs. Tout le monde est le meilleure. J'ai une collègue qui n'est pas bonne. Par contre c'est une fourmi, une bosseuse, qui va analyser un truc jusqu'au bout. Elle est mauvaise mais c'est la meilleure pour ce job. Et sans elle je serais une merde. ../...

      Supprimer
    2. Mais sans moi elle resterait la fourmi indispensable. Celle qui permet à une équipe d'exister.

      Pour revenir à ton commentaire, tout le monde pense etre bon. Ca tue des consultants.

      Il faut etre bon et pur ca il faut travailler. Tiens ! Ca m'inspire un billet !

      Supprimer
  6. Un commentaire qui appelle au débat...

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires est activée. Je vous lis, voire vous publie, après la sieste.