23 mai 2008

Fermer un blog

Hier, j’annonçais sur un de mes blogs la fermeture du blog « Bistro politique ». Quelles que soient ses raisons, je les admets (d’autant plus volontiers que ce n’est pas mon problème), même si je regrette sa décision !

Tous les matins, mon homonyme nous sortait une chronique acerbe et rythmée sur les événements de la veille.

Il a donc fait un billet pour annoncer son départ. C’est bien.

Il y a quelques mois, un autre blog disparaissait. C’était celui de nea. Elle était partie en vacances une quinzaine de jours (à Cuba si ma mémoire est bonne ou une autre ile du pacifique, comme Chypre). Elle est revenu, à fait deux ou trois billets puis plus rien, elle a même supprimé son blog ! On sentait bien un changement quinze jours avant son départ. On se disait elle va se reposer, ça ira mieux.

Mais plus de nouvelles.

En début de semaine, elle a fait une réapparition, elle est d’ailleurs intervenue en commentaire du billet où j’annonçais la fermeture du collègue. En réponse, je lui annonce la rédaction du présent billet pour éviter que l’infini beauté que je vais probablement écrire ci-dessous ne se perde dans des commentaires…

Voilà, voilà :

A force de se commenter réciproquement presque quotidiennement, une espèce d’amitié bizarre se crée entre blogueurs.

Un peu bizarre à double titre.

D’une part, on ne se connaît pas réellement, on ne s’est jamais vu. On pourrait dire qu’on en a rien à cirer. Machin explique sur son blog la mort de sa grand-mère : on n’a pas la moindre once de peine pour lui, au pire on fait un commentaire : « j’espère que ta part d’héritage sera conséquente ».

D’autre part, et surtout dans les blogs politiques, il nous arrive d’avoir une certaine haine pour les types en face quand ils ont des idées diamétralement opposées aux vôtres. Sur la moitié des billets où vous commentez, vous avez envie de dire « Putain de connard, tu comprends rien, tu es vraiment trop con, je ne vais plus venir sur ton blog ». Ou pire, si vous ne l'aimez vraiment pas : « Putain de connard, tu comprends rien, tu es vraiment trop con, je vais t'envoyer Didier Goux ». (smiley ! smiley !)

Ca arrive même avec des gens de votre propre camp…

Des amis dont vous vous foutez et qu’il vous arrive de haïr…

C’est beau, internet !

Mais à chaque fois qu’une personne de votre entourage disparaît sans prévenir, vous vous inquiétez.

16 commentaires:

  1. j'étais la, je méditais, c'est tout^^
    va me falloir du temps pour rédiger une reponse coherente, i ll be back soon (genre vers 15h52)^^

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  2. Ne te fatigue pas ! Je comprends très bien qu'on veuille sûbitement disparaître !

    Mon billet était juste pour te dire qu'il vaut mieux prévenir les copains...

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  3. Bien dit !
    C'est vrai que les relations bloguesques, en plus d'enrichir le dictionnaire à la page de Blo, sont choses étranges.
    Un blog qu'on lit régulièrement et qui soudaint s'évapore, ça laisse un sentiment étrange.
    Il faudrait presque ouvrir un blog pour recencer tous les blogs disparus !!!
    (m'enfin on n'a pas que ça à faire !!!).

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  4. Poireau,

    J'ai un onglet spécial dans netvibes !

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  5. Tu as mis quoi comme intitulé ? PFB ?

    Très beau sujet.

    Dont l'avenir est assuré. A moins qu'on installe un disque dur au Panthéon...

    Sans compter que nous vivons sans doute un âge d'or.

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  6. Nea qui médite : on aura tout vu !

    (Oui, bon, allez : SMILEY !)

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  7. mtislav,

    Comptons sur google pour rendre ce billet inoubliable.

    Didier,

    A compte d'auteur, seulement.

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  8. oui didier, c'est la nouvelle nea, qui écrit peu mais pense beaucoup, contrairement à certains^^

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  9. Didier,
    commence deja par cesser de m'appeler Nea, et apres je balance^^

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  10. Ah ? Et je suis censé vous appeler comment, alors ?

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  11. didier,
    je veux que tu m'appelles nea, sans majuscule, sans accent... nea c'est un tout, une marque de fabrique, c'est petit, arrondi, sans angles disgracieux. Voilà.

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  12. Je me répète, mais : bon les enfants...

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  13. je faisais preuve de pedagogie nicolas, mais je me tais, promis

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  14. Je me tais aussi. Mais toutefois, avant de sortir, ceci, à l'adresse de la jeune personne que je ne puis plus nommer : jamais vous ne me ferez écrire un nom propre, fût-il un diminutif ou un surnom, sans majuscule initiale ! Il y a un homme, des principes, aucune marge entre les deux...

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