03 août 2011

Réseaux sociaux : chacun trouvera ses petits

Après avoir fait mon billet à propos du come back de Google Buzz, je me suis demandé ce que je faisais de chaque « machin » de réseau social que j’utilise et pourquoi je le faisais. J’ai donc commencé à faire une liste ; outil après outil, compte après compte, … que je me suis empressé d’effacer, ne voyant pas ce que j’aurais pu en faire, à part un billet de blog sans intérêt, mais j’en ai déjà fait plusieurs aujourd’hui.

En faisant ça, je me suis rendu que j’avais un usage assez étonnant de ces machins, contraire, peut-être à leur usage prévu, contraire à ce que je voulais faire au départ voire surréaliste. Ou carrément crétin (ce qui pourrait générer un futur billet de blog, un exemple au hasard : je fais mes RT à partir du compte Twitter qui a le moins d’abonnés…).

Ce que je retiens :
-         je ne diffuse des liens (autres que vers mon blog) que dans un seul réseau social (Twitter, en l’occurrence) et uniquement parce que j’ai installé un machin dans mon navigateur qui me permet de le faire,
-         je ne consulte l’information que dans Google Reader et Google Plus (mais aussi dans Wikio – surtout « upcomming » - qui indique les informations les plus backtweetées), presque jamais dans Facebook et Twitter qui n’ont pas une ergonomie adaptée,
-         Facebook me permet essentiellement de papoter avec des proches,
-         Twitter me permet de papoter avec un immense réseau de relation mais aussi de raconter des conneries, le soir notamment, avec un réseau plus restreint de potes,
-         Le réseau social que j’apprécie (hors volet diffusion d’information) est réellement Google Buzz (il est beaucoup plus facile de sélectionner des personnes à suivre, donc on se retrouve entre potes pour les discussions, sans empêcher des abonnés d’intervenir dans les conversations).

Tout d’abord, j’ai cité récemment ce billet de Pierre Chappaz où il pronostiquait le fin anticipée de Twitter à cause de Google plus. Je pensais qu’il se plantait. Je vais probablement dire le contraire aujourd’hui.

Si tous les internautes étaient comme moi…

D’abord, partager l’information est gonflant. On va vite en avoir marre de faire des « +1 », des « Like », des « partager », des « boost », … Le type qui aura inventé (et vendu au public, ce qui n’est pas gagné) un « plugin » universel aura gagné…

En tout état de cause, on ne diffusera plus l’information qu’une fois à partir d’un bouton du navigateur. Google a un avantage avec Chrome qui monte en puissance.

La consultation de l’information se fera à partir de Google Plus (dans l’état de l’interface actuelle de Facebook, bien sûr ! Je ne doute pas qu’ils sauront réagir) mais aussi grâce à la possibilité de séparer les gens par cercle (donc de virer les casse burnes dans un cercle « poubelle »).

Facebook sera conservé, pour la discussion avec la famille, les amis de la vraie vie, …

Twitter sera conservé pour faire les guignols et papoter avec des inconnus.

Buzz, en complément de Chrome, pourrait être utilisé pour gérer des conversations, un peu comme dans Twitter quand des dialogues s’installent entre des gens. Google a ainsi les deux outils : le machin pour partager de l’information et le machin pour papoter entre potes.

Chaque machin trouvera sa place.

Je continuerai à bloguer, évidemment, c'est la seule solution pour produire du contenu.

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