Quoi qu’en disent certains
gros, Microsoft
a bien annoncé que Windows 10 sera disponible pour tous ceux qui ont une
version 7, 8 ou 8.1, y compris ceux qui ont une version piratée, ces derniers n’auront
pas accès au support. On peut imaginer que Microsoft ne refusera pas de leur
pousser les mises à jour pour ne pas nuire à son image de marque ou qu’ils
inciteront fortement à se régulariser sur le store.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la boite sait
organiser le buzz avec cette nouvelle version, avec l’annonce initiale, le même
OS pour tous les types d’appareil, du mobile au PC, puis les raisons du passage
de 8.1 à 10 sans passer par la case 9, puis cette mise à jour gratuite pour
tous sauf les pirates puis pour tous même les pirates.
Quand je suis passé à 8 puis 8.1, j’ai fait beaucoup de
billets. J’étais assez séduit par l’interface native avec ses gros carrés, le
store,… Mais, à l’usage,… il n’y en a pas, d’usage. On n’utilise jamais ce
truc. Les applications faites pour, comme Facebook et Twiter ne sont pas à la
hauteur et les versions web est bien plus adaptée. Quant aux applications plus
lourdes, comme celles de Microsoft, sont encore à l’ancienne mode.
On dirait que Microsoft rate une version sur 2 pour que
seules certaines trouvent l’adhésion du public, comme XP, 7… Pourtant, j’ai
bien aimé Vista, je n’ai jamais eu aucun problème avec. Je me rappelle
néanmoins la sortie d’XP. La boite où je bossais à l’époque (ou son CE) avait offert un PC à chaque salarié. Une
partie d’entre eux avait remis Windows 98 à la place. C’était grotesque.
La mise à jour gratuite, si elle est surprenante de la part
de la firme, est naturelle. C’est ce que fait Apple avec iOS, par exemple. On
ne se pose pas la question à part quelques ronchons habituels. L’iPhone demande :
« voulez-vous installer maintenant la nouvelle version ? » ce
qui veut dire : « hé, ducon, on a une nouvelle version, ça ne te
dérange pas qu’on l’installe maintenant, ton biniou sera indisponible une
demi-heure ou une heure ? » Et hop !
Elle a pour avantage, pour Microsoft, de ne plus avoir de
vieilles versions à maintenir (et d’éviter le bad buzz lors de l’arrêt de la
maintenance, rappelez-vous XP) et, pour tous les développeurs, de ne pas faire
des versions pour les vieux OS. Cela va dans le sens du progrès, avec de moins en moins d’applications
installées en local et l’utilisation du SaaS,
puisque, même Microsoft propose maintenant Office par le web, comme un bon
vieux Google Doc, avec les fichiers dans le Cloud. On revient à une certaine
logique : l’OS redevient dans le PC. Vous achetez ce dernier avec une
licence Windows et des années de mises à jour gratuites et transparentes.
Il reste, maintenant, à ce que les entreprises franchissent
le pas (ce qui nécessite que Microsoft les y aide, par une version adaptée) et
autorisent les mises à jour à distance et arrêtent de verrouiller les postes de
travail : l’OS géré par le fournisseur et les applications sur le web,
dans le cloud et tout ça. Avec le même gros, qui travaille, comme moi, dans une
très grosse entreprise, on parlait, hier, des restrictions qu’elles mettent sur
les PC et l’usage du web (encore que la mienne progresse : depuis quelques
temps, on a accès à Youtube et Twitter).
Les DSI doivent se sortir les doigts du cul, jeter des
années d’une politique fort coûteuse mais, à l’époque, nécessaire, de gestion
du parc d’ordinateurs.
Microsoft leur montre le chemin.
Ah mais j'ai juste dit qu'il y avait eu des démentis sur les mises à jour des versions piratées!
RépondreSupprimerPour les applications proposées, c'est vrai qu'elles sont souvent décevantes mais elles sont étudiés pour être utilisable avec des tablettes. Avec Windows 10, elles ne seront plus en plein écran je crois, ça sera un vrai confort.
On verra !
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